" Le Sang des Lauriers " - Série COMMOTIONS n•04 (2014) Peinture par Grégory Dreyfus

" Le Sang des Lauriers " - Série COMMOTIONS n•04


La récompense des idées créatrices, 'l'illumination' insoumise ...ce sentiment fort d'appréciation en "éléments non figurables" de soi et pourtant comptables et potentiellement productifs : l'inspiration, l'ingénierie, ...l'obtention, la partition des actes de création, la valorisation, la réalisation.
Et à ces éléments moteur qui nous y auront poussés, mais certainement également frustrés, gênés, influencés ...soumis à 'l'insaisissable' et malgré tout pregnant en soi comme un boulet qu'on se traine, une enclume qu'on se coltine et que l'on porte. Dont le but sera, 'in fine' de s'en détacher comme de la poser.

À Tout ce vécu psychotique qui nous assaille ...issus de la résurgence des conflits familiaux... de l'enfance... de la construction et réalisation de soi... par tous ces mots qui nous auront été un jour lancés... ou bien de ces stress et petites choses qui par l'anxiété, se seront arrimés à ces failles de vécus traumatiques, ces histoires que l'on garde en soi - et qui resteront parce qu'ils sont juste entrés.

À ces petites choses même, informes, insoupçonnés mais qui au fond de façons lancinantes font mal ...et demeurent ...qu'on se refile aussi en génération dans une transmission virus, sans savoir qu'ils constitueront "un lieu d’attraction à notre 'destructivité' " influençant par là, toute notre vie entière et celles de nos 'privilégiés'.

À tout ces combats pour 'décombattre'...
ces 'effractions psychiques du reel' (de la mort en soi).
...À ce challenge de vivre ...ET d'être bien.




La notion d’effraction psychique est évoquée par Sigmund Freud père de la psychanalyse en 1894.
Elle désigne la douleur qui s’impose dans le psychisme avec force, s'installant sans crier gare durablement et avec de concrètes répercussions sur le quotidien des personnes atteintes.
Une tolérance au stress dégradée ; un rapport aux autres modifié ; une intensité affective plus importante et plus sensible ; un niveau de fatigue plus élevé ; une veille automatisée des interactions dans l’environnement professionnel, familial et social ; baisse de qualité de récupération dans le sommeil, insomnie.
En un temps de latence observé durant lequel on constate le mal s’installer sans vraiment se manifester jusqu’au jour où un événement, généralement mineur, déclenche... vient rompre cet équilibre précaire.



Indice Référent :

-Söderström, Dag. « Entre Psychose et Trauma: perspectives psychanalytiques [1] », Psychothérapies, vol. vol. 29, no. 3, 2009, pp. 145-155.

-La métapsychologie :
s’intéresse à décrire l’équilibre interne des différentes instances psychiques et à nous apprendre quelque chose sur l’économie interne c’est-à-dire les forces et les processus qui vont déterminer le statut et l’évolution des représentations psychiques internes.
Nos outils métapsychologiques sont d’abord ceux qui concernent le moi, sa constitution, ses forces de cohésion, mais aussi ses blessures, ses trous, son noyau percé.
L’autre registre théorique cherche à cerner le sujet principal de la psychanalyse contemporaine, à savoir les éléments non figurables dont la représentation par les mots n’est pas assurée et dont le vécu perceptif reste principalement persécutoire.
Ce sont des objets internes qui ne peuvent être liés par les processus secondaires et symboliques.

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