SÉLECTIONS DES EXPERTS

SÉLECTIONS D’ŒUVRES D’ART SÉLECTIONNÉES PAR DES EXPERTS RECONNUS DU MONDE DE L’ART CONTEMPORAIN.

SONIA PERRIN

LA FORÊT DES SONGES

YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde.
Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou tissus sociaux, l'Homme, tout comme l'arbre, s'épanouit au sein d'une organisation vivante et globale.
Ce lien n'échappe pas aux artistes qui, dans leur représentation du monde végétal, dénoncent l’empreinte de l’Homme sur son environnement, et nous engagent à prendre conscience du caractère vital que nous avons à modifier notre être-au-monde.
YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde. Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou [...]
YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde. Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou tissus sociaux, l'Homme, tout comme l'arbre, s'épanouit au sein d'une organisation vivante et globale. Ce lien n'échappe pas aux artistes qui, dans leur représentation du monde végétal, dénoncent l’empreinte de l’Homme sur son environnement, et nous engagent à prendre conscience du caractère vital que nous avons à modifier notre être-au-monde.

SONIA PERRIN

COUPS DE ❤️ ART-O-RAMA

YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail [...]
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail sociologique de la jeune artiste visuelle et performeuse Oroma Elewa. Dans des tableaux photo et texte de grand format, l’artiste interroge l’image de la femme noire et les stéréotypes liés à son identité culturelle. 4/ Chez Gilles Drouault, l’artiste Johannes Sivertsen s’inspire des grands maîtres de la peinture classique tel Delacroix pour questionner les mécanismes de pouvoir au sein des groupes dominants et témoigne du double processus d’altérité et d’hostilité vi-à-vis des minorités.
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo [...]
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail sociologique de la jeune artiste visuelle et performeuse Oroma Elewa. Dans des tableaux photo et texte de grand format, l’artiste interroge l’image de la femme noire et les stéréotypes liés à son identité culturelle. 4/ Chez Gilles Drouault, l’artiste Johannes Sivertsen s’inspire des grands maîtres de la peinture classique tel Delacroix pour questionner les mécanismes de pouvoir au sein des groupes dominants et témoigne du double processus d’altérité et d’hostilité vi-à-vis des minorités.

THE DRAWER

PORTRAITS ARC-EN-CIEL

Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant [...]
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant des ponts esthétiques et sensibles entre les XXe et XXIe siècles, entre les arts visuels et les arts vivants.
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse [...]
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant des ponts esthétiques et sensibles entre les XXe et XXIe siècles, entre les arts visuels et les arts vivants.

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ARTYSANAT

Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au [...]
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine ? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au contraire par sa présence évidente lorsque la facture révèle un engagement du geste et du corps de l’artiste.
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience [...]
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine ? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au contraire par sa présence évidente lorsque la facture révèle un engagement du geste et du corps de l’artiste.

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IMAGINER L'INVISIBLE

Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise [...]
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise la curiosité et laisse une place potentielle à une nouvelle appréhension de l’espace, comme l’illustre Yannis Khannoussi. Mais l'inconnu reste une menace. Les images spatiales offrent à la fois une fenêtre sur des mondes lointains mais matérialisent aussi l’étendue de notre ignorance, stimulent notre désir de découvrir, nourrissent le fantasme d’une autre forme de vie mais aussi la recherche scientifique, appuyant la nécessité d’explorer les abysses de notre galaxie.
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, [...]
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise la curiosité et laisse une place potentielle à une nouvelle appréhension de l’espace, comme l’illustre Yannis Khannoussi. Mais l'inconnu reste une menace. Les images spatiales offrent à la fois une fenêtre sur des mondes lointains mais matérialisent aussi l’étendue de notre ignorance, stimulent notre désir de découvrir, nourrissent le fantasme d’une autre forme de vie mais aussi la recherche scientifique, appuyant la nécessité d’explorer les abysses de notre galaxie.

THE DRAWER

L’ART DU FLOU

Travailler l’image ou le motif de sorte à lui donner un caractère indéfini, jouer des outils ou des échelles pour modifier le réel, faire advenir des sensations par un geste ou une écriture répétée : le flou est un art singulier. En rupture avec la figuration et sans être du domaine de l’abstraction, les œuvres qui en relèvent méritent une attention redoublée. Qu’y a t-il à voir dans les dessins aux crayons de couleur sur feutre de Léa Belooussovitch? A quoi renvoient les œuvres sur papier d’Armelle de Sainte Marie faites d’un geste d’hachurage maintes fois répété? Il faut se référer aux titres des œuvres pour saisir le sujet. La première part d’images d’actualité violentes qu’elle recadre et redessine à sa façon. La seconde cherche à figurer des atmosphères, des univers, un fond marin ou une forêt. Chez Houston Maludi, c’est l’accumulation de détails qui conduit à une forme d’indétermination. De loin, les compositions s’apparentent à un motif abstrait. De près, c’est un paysage urbain [...]
Travailler l’image ou le motif de sorte à lui donner un caractère indéfini, jouer des outils ou des échelles pour modifier le réel, faire advenir des sensations par un geste ou une écriture répétée : le flou est un art singulier. En rupture avec la figuration et sans être du domaine de l’abstraction, les œuvres qui en relèvent méritent une attention redoublée. Qu’y a t-il à voir dans les dessins aux crayons de couleur sur feutre de Léa Belooussovitch ? A quoi renvoient les œuvres sur papier d’Armelle de Sainte Marie faites d’un geste d’hachurage maintes fois répété ? Il faut se référer aux titres des œuvres pour saisir le sujet. La première part d’images d’actualité violentes qu’elle recadre et redessine à sa façon. La seconde cherche à figurer des atmosphères, des univers, un fond marin ou une forêt. Chez Houston Maludi, c’est l’accumulation de détails qui conduit à une forme d’indétermination. De loin, les compositions s’apparentent à un motif abstrait. De près, c’est un paysage urbain qui s’anime. Charles Le Hyaric cherche, lui, à mimer « ce que l’on perçoit de ce grand tout nommé nature. » Il intitule sa toile "Ouvrir les yeux sous l’eau". Et tout devient, naturellement, flou. L’artiste anglais Jack Warne, atteint d’une maladie héréditaire de la cornée, manipule l’image photographique source donnant naissance à des compositions où se distinguent des objets du réel. Des œuvres à regarder les yeux mi-clos pour avoir un nouvel aperçu de notre monde et du leur.
Travailler l’image ou le motif de sorte à lui donner un caractère indéfini, jouer des outils ou des échelles pour modifier le réel, faire advenir des sensations par un geste ou une écriture répétée : le flou est un art singulier. En rupture avec la figuration et sans être du domaine de l’abstraction, les œuvres qui en relèvent méritent une attention redoublée. Qu’y a t-il à voir dans les dessins aux crayons de couleur sur feutre de Léa Belooussovitch? A quoi renvoient les œuvres sur papier d’Armelle de Sainte Marie faites d’un geste d’hachurage maintes fois répété? Il faut se référer aux titres [...]
Travailler l’image ou le motif de sorte à lui donner un caractère indéfini, jouer des outils ou des échelles pour modifier le réel, faire advenir des sensations par un geste ou une écriture répétée : le flou est un art singulier. En rupture avec la figuration et sans être du domaine de l’abstraction, les œuvres qui en relèvent méritent une attention redoublée. Qu’y a t-il à voir dans les dessins aux crayons de couleur sur feutre de Léa Belooussovitch ? A quoi renvoient les œuvres sur papier d’Armelle de Sainte Marie faites d’un geste d’hachurage maintes fois répété ? Il faut se référer aux titres des œuvres pour saisir le sujet. La première part d’images d’actualité violentes qu’elle recadre et redessine à sa façon. La seconde cherche à figurer des atmosphères, des univers, un fond marin ou une forêt. Chez Houston Maludi, c’est l’accumulation de détails qui conduit à une forme d’indétermination. De loin, les compositions s’apparentent à un motif abstrait. De près, c’est un paysage urbain qui s’anime. Charles Le Hyaric cherche, lui, à mimer « ce que l’on perçoit de ce grand tout nommé nature. » Il intitule sa toile "Ouvrir les yeux sous l’eau". Et tout devient, naturellement, flou. L’artiste anglais Jack Warne, atteint d’une maladie héréditaire de la cornée, manipule l’image photographique source donnant naissance à des compositions où se distinguent des objets du réel. Des œuvres à regarder les yeux mi-clos pour avoir un nouvel aperçu de notre monde et du leur.

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NOUVELLES PERSPECTIVES

Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux.
Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence.
Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et cisgenres, et surtout rejettent les injonctions à rentrer dans des cases.
Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux. Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence. Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et [...]
Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux. Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence. Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et cisgenres, et surtout rejettent les injonctions à rentrer dans des cases.

SONIA PERRIN

COUPS DE ❤️ PARIS+ PAR ART BASEL

Paris+ par Art Basel ouvre les portes de sa seconde édition parisienne au Grand Palais Éphémère du jeudi 19 au dimanche 22 octobre 2023 et contribue à ancrer Paris dans le top 4 des capitales mondiales du marché de l’art. Ce dynamisme artistique se traduit par le très grand nombre de galeries en France (plus de 2000 cette année) et par le nombre croissant de galeries étrangères s’installant sur le territoire. L’offre exceptionnelle des musées et fondations privées contribue également à positionner Paris comme giron d’une offre artistique unique au monde.
Paris+ par Art Basel ouvre les portes de sa seconde édition parisienne au Grand Palais Éphémère du jeudi 19 au dimanche 22 octobre 2023 et contribue à ancrer Paris dans le top 4 des capitales mondiales du marché de l’art. Ce dynamisme artistique se traduit par le très grand nombre de galeries en France (plus de 2000 cette année) et par le nombre croissant de galeries étrangères s’installant sur le territoire. L’offre exceptionnelle des musées et fondations privées contribue également à positionner Paris comme giron d’une offre artistique unique au monde.

JEAN-LUC MONTEROSSO

GAINSB'ART & CO

En 1985, à la demande du magazine Médias, Roberto Battistini réalise en hommage à Dalí un portrait mis en scène de Serge Gainsbourg. Fervent admirateur du peintre surréaliste, Gainsbourg se prête au jeu et affublé d’un postiche des célèbres moustaches du Maître, il crie, à l’instar de Dalí, le temps d’un déclic « Je suis fou du chocolat Lanvin ». Cette photographie de Roberto Battistini est à l’origine d’une série de portraits réalisés cette fois à Gainsbourg. Proposé par le photographe à des artistes contemporains, venus des horizons les plus divers, de l’art vidéo au Street Art en passant par l’art culinaire, chacun d’entre eux a réinterprété cette image devenue iconique. Inspirés par le titre d’une chanson, comme Peter Klasen, Juan le Parc, Pierre Gagnaire, ou projetant leur propre univers à l’instar d’Hervé Di Rosa, Jacques Villeglé ou Erró métissés à la photographie ils nous offrent une œuvre originale. ORLAN s’hybride à Dalí et à Gainsbourg, Mark Brusse retrouve à travers Buñuel [...]
En 1985, à la demande du magazine Médias, Roberto Battistini réalise en hommage à Dalí un portrait mis en scène de Serge Gainsbourg. Fervent admirateur du peintre surréaliste, Gainsbourg se prête au jeu et affublé d’un postiche des célèbres moustaches du Maître, il crie, à l’instar de Dalí, le temps d’un déclic « Je suis fou du chocolat Lanvin ». Cette photographie de Roberto Battistini est à l’origine d’une série de portraits réalisés cette fois à Gainsbourg. Proposé par le photographe à des artistes contemporains, venus des horizons les plus divers, de l’art vidéo au Street Art en passant par l’art culinaire, chacun d’entre eux a réinterprété cette image devenue iconique. Inspirés par le titre d’une chanson, comme Peter Klasen, Juan le Parc, Pierre Gagnaire, ou projetant leur propre univers à l’instar d’Hervé Di Rosa, Jacques Villeglé ou Erró métissés à la photographie ils nous offrent une œuvre originale. ORLAN s’hybride à Dalí et à Gainsbourg, Mark Brusse retrouve à travers Buñuel les fondamentaux du surréalisme et Jean-Luc Moerman et Anna Kache donnent libre cours à leur imagination, l’une en brodant à même l’image des mots tendres et nostalgiques, l’autre scarifiant le visage du chanteur, tandis que la sculpture lumineuse de Pierre-Marie Lejeune répond au portrait quantique en 3D de Catherine Ikam et Louis Fléri. Ce projet, commencé il y a plus de dix ans par Roberto Battistini se poursuit aujourd'hui et illustre l’immense vitalité et créativité de l’Art Contemporain.
En 1985, à la demande du magazine Médias, Roberto Battistini réalise en hommage à Dalí un portrait mis en scène de Serge Gainsbourg. Fervent admirateur du peintre surréaliste, Gainsbourg se prête au jeu et affublé d’un postiche des célèbres moustaches du Maître, il crie, à l’instar de Dalí, le temps d’un déclic « Je suis fou du chocolat Lanvin ». Cette photographie de Roberto Battistini est à l’origine d’une série de portraits réalisés cette fois à Gainsbourg. Proposé par le photographe à des artistes contemporains, venus des horizons les plus divers, de l’art vidéo au Street Art en passant par [...]
En 1985, à la demande du magazine Médias, Roberto Battistini réalise en hommage à Dalí un portrait mis en scène de Serge Gainsbourg. Fervent admirateur du peintre surréaliste, Gainsbourg se prête au jeu et affublé d’un postiche des célèbres moustaches du Maître, il crie, à l’instar de Dalí, le temps d’un déclic « Je suis fou du chocolat Lanvin ». Cette photographie de Roberto Battistini est à l’origine d’une série de portraits réalisés cette fois à Gainsbourg. Proposé par le photographe à des artistes contemporains, venus des horizons les plus divers, de l’art vidéo au Street Art en passant par l’art culinaire, chacun d’entre eux a réinterprété cette image devenue iconique. Inspirés par le titre d’une chanson, comme Peter Klasen, Juan le Parc, Pierre Gagnaire, ou projetant leur propre univers à l’instar d’Hervé Di Rosa, Jacques Villeglé ou Erró métissés à la photographie ils nous offrent une œuvre originale. ORLAN s’hybride à Dalí et à Gainsbourg, Mark Brusse retrouve à travers Buñuel les fondamentaux du surréalisme et Jean-Luc Moerman et Anna Kache donnent libre cours à leur imagination, l’une en brodant à même l’image des mots tendres et nostalgiques, l’autre scarifiant le visage du chanteur, tandis que la sculpture lumineuse de Pierre-Marie Lejeune répond au portrait quantique en 3D de Catherine Ikam et Louis Fléri. Ce projet, commencé il y a plus de dix ans par Roberto Battistini se poursuit aujourd'hui et illustre l’immense vitalité et créativité de l’Art Contemporain.

SANDRA HEGEDÜS

SES COUPS DE ❤️

La collectionneuse et mécène Sandra Hegedüs a reçu YourArt pour partager avec nous ses découvertes sur la plateforme. Fondatrice en 2009 du SAM Art Projects, fondation dédiée à la promotion et l’accueil en résidence sur le territoire français d’artistes émergents originaires du sud global, elle a créé le prix SAM pour l’art contemporain qui décerne chaque année à un artiste européen un accompagnement logistique et financier pour la production d’un projet de création. Des invitations croisées qui toutes offrent aux jeunes créateurs une exposition muséale dans une institution française de renom. Sandra Hegedüs est présidente du conseil d’administration de la Villa Arson, établissement public qui regroupe à Nice un centre d’art, une résidence d’artistes, une école d’art, et une bibliothèque spécialisée pour laquelle elle a également créé un prix. Collectionneuse insatiable, elle soutient la création avec le cœur et avec toute la passion communicative associée à ses origines brésiliennes. [...]
La collectionneuse et mécène Sandra Hegedüs a reçu YourArt pour partager avec nous ses découvertes sur la plateforme. Fondatrice en 2009 du SAM Art Projects, fondation dédiée à la promotion et l’accueil en résidence sur le territoire français d’artistes émergents originaires du sud global, elle a créé le prix SAM pour l’art contemporain qui décerne chaque année à un artiste européen un accompagnement logistique et financier pour la production d’un projet de création. Des invitations croisées qui toutes offrent aux jeunes créateurs une exposition muséale dans une institution française de renom. Sandra Hegedüs est présidente du conseil d’administration de la Villa Arson, établissement public qui regroupe à Nice un centre d’art, une résidence d’artistes, une école d’art, et une bibliothèque spécialisée pour laquelle elle a également créé un prix. Collectionneuse insatiable, elle soutient la création avec le cœur et avec toute la passion communicative associée à ses origines brésiliennes. Butinant d’œuvre en œuvre c’est avec enthousiasme qu’elle a découvert puis sélectionné pour YourArt les œuvres d’artistes dont le travail traite des relations humaines et de l’intime, composant un ensemble qui, comme pour sa collection personnelle, bâti un récit, celui d’une vie de rencontres et d’engagement.
La collectionneuse et mécène Sandra Hegedüs a reçu YourArt pour partager avec nous ses découvertes sur la plateforme. Fondatrice en 2009 du SAM Art Projects, fondation dédiée à la promotion et l’accueil en résidence sur le territoire français d’artistes émergents originaires du sud global, elle a créé le prix SAM pour l’art contemporain qui décerne chaque année à un artiste européen un accompagnement logistique et financier pour la production d’un projet de création. Des invitations croisées qui toutes offrent aux jeunes créateurs une exposition muséale dans une institution française de renom. [...]
La collectionneuse et mécène Sandra Hegedüs a reçu YourArt pour partager avec nous ses découvertes sur la plateforme. Fondatrice en 2009 du SAM Art Projects, fondation dédiée à la promotion et l’accueil en résidence sur le territoire français d’artistes émergents originaires du sud global, elle a créé le prix SAM pour l’art contemporain qui décerne chaque année à un artiste européen un accompagnement logistique et financier pour la production d’un projet de création. Des invitations croisées qui toutes offrent aux jeunes créateurs une exposition muséale dans une institution française de renom. Sandra Hegedüs est présidente du conseil d’administration de la Villa Arson, établissement public qui regroupe à Nice un centre d’art, une résidence d’artistes, une école d’art, et une bibliothèque spécialisée pour laquelle elle a également créé un prix. Collectionneuse insatiable, elle soutient la création avec le cœur et avec toute la passion communicative associée à ses origines brésiliennes. Butinant d’œuvre en œuvre c’est avec enthousiasme qu’elle a découvert puis sélectionné pour YourArt les œuvres d’artistes dont le travail traite des relations humaines et de l’intime, composant un ensemble qui, comme pour sa collection personnelle, bâti un récit, celui d’une vie de rencontres et d’engagement.

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