SÉLECTIONS DES EXPERTS

SÉLECTIONS D’ŒUVRES D’ART SÉLECTIONNÉES PAR DES EXPERTS RECONNUS DU MONDE DE L’ART CONTEMPORAIN.

JÉRÔME PANTALACCI

LA CROYANCE PAR L’IMAGE

Un regard photographique. La photographie dès sa création a porté en elle la validation de la crédulité du regardeur. Elle a été perçue immédiatement comme reflet fidèle du réel. Ce qu’elle n’a jamais été. Les photographes ne se sont jamais limité·es à cette fidélité, et ont saisi l’appareil pour porter un autre regard sur le monde et jouer avec nos sens perceptifs. . À l’heure où le numérique et l’intelligence artificielle permettent toutes les manipulations, et ou l’image est constamment remise en cause, alors que la photographie a perdu toute validation de crédulité et que le regardeur ne croit plus ce qu’il voit, des photographes continuent de jouer avec l’appareil, avec le cadre, avec le point de vue mono-focal, pour produire des images qui nous amènent à regarder [...]

Un regard photographique

La photographie dès sa création a porté en elle la validation de la crédulité du regardeur. Elle a été perçue immédiatement comme reflet fidèle du réel. Ce qu’elle n’a jamais été. Les photographes ne se sont jamais limité·es à cette fidélité, et ont saisi l’appareil pour porter un autre regard sur le monde et jouer avec nos sens perceptifs. 

À l’heure où le numérique et l’intelligence artificielle permettent toutes les manipulations, et ou l’image est constamment remise en cause, alors que la photographie a perdu toute validation de crédulité et que le regardeur ne croit plus ce qu’il voit, des photographes continuent de jouer avec l’appareil, avec le cadre, avec le point de vue mono-focal, pour produire des images qui nous amènent à regarder le monde autrement.

Porter une nouvelle attention au monde, seulement se rapprocher du réel ou en changer son point de vue est un repos de l’œil dans un monde submergé d’images invalides qui nous font perdre notre croyance dans la réalité.

Un regard photographique. La photographie dès sa création a porté en elle la validation de la crédulité du regardeur. Elle a été perçue immédiatement comme reflet fidèle du réel. Ce qu’elle n’a jamais été. Les photographes ne se sont jamais limité·es à cette fidélité, et ont saisi l’appareil pour porter un autre regard sur le monde et jouer avec nos sens perceptifs. . À l’heure où le numérique et l’intelligence artificielle [...]

Un regard photographique

La photographie dès sa création a porté en elle la validation de la crédulité du regardeur. Elle a été perçue immédiatement comme reflet fidèle du réel. Ce qu’elle n’a jamais été. Les photographes ne se sont jamais limité·es à cette fidélité, et ont saisi l’appareil pour porter un autre regard sur le monde et jouer avec nos sens perceptifs. 

À l’heure où le numérique et l’intelligence artificielle permettent toutes les manipulations, et ou l’image est constamment remise en cause, alors que la photographie a perdu toute validation de crédulité et que le regardeur ne croit plus ce qu’il voit, des photographes continuent de jouer avec l’appareil, avec le cadre, avec le point de vue mono-focal, pour produire des images qui nous amènent à regarder le monde autrement.

Porter une nouvelle attention au monde, seulement se rapprocher du réel ou en changer son point de vue est un repos de l’œil dans un monde submergé d’images invalides qui nous font perdre notre croyance dans la réalité.


MARC DONNADIEU

IMAGES DE FAMILLE (L’ÉTÉ INDIEN)

Une virée photographique. Cette virée photographique s’attache à la période estivale, moment où l’on abandonne l’ordinaire du quotidien afin de vivre autrement ce temps des vacances. Elle permet ainsi de capturer avec délicatesse de nouveaux récits familiaux, à l’instar des images d’Hicham Ahyoud, d’Hervé Gergaud ou d’Anne-Marie Bertin. Le temps du voyage se décompose et se recompose par excellence en fragments visuels. Les œuvres d’Henry Pouillon, Jean-Michel Ratron et Catherine Ballet en sont l’illustration parfaite à travers des effets de contraste, de déformation ou de superposition. . Pour beaucoup, la plage est le territoire emblématique des vacances. On s’y retrouve nombreux tout en s’isolant des autres. Les photographies de Cécile Ducrot, d’Emmanuel Passeleu et d’Hégémon Chaignon [...]

Une virée photographique

Cette virée photographique s’attache à la période estivale, moment où l’on abandonne l’ordinaire du quotidien afin de vivre autrement ce temps des vacances. Elle permet ainsi de capturer avec délicatesse de nouveaux récits familiaux, à l’instar des images d’Hicham Ahyoud, d’Hervé Gergaud ou d’Anne-Marie Bertin.

Le temps du voyage se décompose et se recompose par excellence en fragments visuels. Les œuvres d’Henry Pouillon, Jean-Michel Ratron et Catherine Ballet en sont l’illustration parfaite à travers des effets de contraste, de déformation ou de superposition. 

Pour beaucoup, la plage est le territoire emblématique des vacances. On s’y retrouve nombreux tout en s’isolant des autres. Les photographies de Cécile Ducrot, d’Emmanuel Passeleu et d’Hégémon Chaignon restitue ainsi la fragilité humaine face l’immensité de l’horizon marin. Mais elle est tout autant une conquête de la verticalité, comme en témoignent Gilliard Bressan et Sharlie Evans. On s’y mesure aux autres comme on s’y enlace à deux à travers des figures quasi aériennes. 

La photographie est également une affaire de couleurs et de graphisme, ainsi que l’affirme les couchers de soleil mélancoliques d’Ori Junior, Debbie Scott-Queenin ou Elke Matthaeus. 

Luc Pallegoix inscrit enfin, au cœur des nuits d’été, des figures totémiques animales qui tiennent du jeu autant du rêve. Et si l’on jouait à l’été ?...

Une virée photographique. Cette virée photographique s’attache à la période estivale, moment où l’on abandonne l’ordinaire du quotidien afin de vivre autrement ce temps des vacances. Elle permet ainsi de capturer avec délicatesse de nouveaux récits familiaux, à l’instar des images d’Hicham Ahyoud, d’Hervé Gergaud ou d’Anne-Marie Bertin. Le temps du voyage se décompose et se recompose par excellence en fragments visuels. Les œuvres d’Henry Pouillon, Jean-Michel Ratron et Catherine [...]

Une virée photographique

Cette virée photographique s’attache à la période estivale, moment où l’on abandonne l’ordinaire du quotidien afin de vivre autrement ce temps des vacances. Elle permet ainsi de capturer avec délicatesse de nouveaux récits familiaux, à l’instar des images d’Hicham Ahyoud, d’Hervé Gergaud ou d’Anne-Marie Bertin.

Le temps du voyage se décompose et se recompose par excellence en fragments visuels. Les œuvres d’Henry Pouillon, Jean-Michel Ratron et Catherine Ballet en sont l’illustration parfaite à travers des effets de contraste, de déformation ou de superposition. 

Pour beaucoup, la plage est le territoire emblématique des vacances. On s’y retrouve nombreux tout en s’isolant des autres. Les photographies de Cécile Ducrot, d’Emmanuel Passeleu et d’Hégémon Chaignon restitue ainsi la fragilité humaine face l’immensité de l’horizon marin. Mais elle est tout autant une conquête de la verticalité, comme en témoignent Gilliard Bressan et Sharlie Evans. On s’y mesure aux autres comme on s’y enlace à deux à travers des figures quasi aériennes. 

La photographie est également une affaire de couleurs et de graphisme, ainsi que l’affirme les couchers de soleil mélancoliques d’Ori Junior, Debbie Scott-Queenin ou Elke Matthaeus. 

Luc Pallegoix inscrit enfin, au cœur des nuits d’été, des figures totémiques animales qui tiennent du jeu autant du rêve. Et si l’on jouait à l’été ?...


LAURENCE DREYFUS

RIVIERA

La sélection “Riviera” soigneusement orchestrée par Laurence Dreyfus, saisit avec finesse l’essence lumineuse et singulière de la Méditerranée. Cette curation riche et dynamique réunit des œuvres aux horizons multiples : des abstractions vibrantes où couleur et lumière s’entrelacent en parfaite harmonie, des sculptures épurées célébrant la pureté du corps dans sa forme la plus authentique, ainsi que des paysages architecturés où la nature et l’urbanisme dialoguent avec élégance. Entre éclats de soleil, atmosphères délicates et instants suspendus, chaque création convie à un voyage à la fois visuel et émotionnel, profondément unique. “Riviera” rend hommage à la richesse culturelle et à la diversité artistique qui façonnent ce territoire [...]

La sélection “Riviera” soigneusement orchestrée par Laurence Dreyfus, saisit avec finesse l’essence lumineuse et singulière de la Méditerranée. Cette curation riche et dynamique réunit des œuvres aux horizons multiples : des abstractions vibrantes où couleur et lumière s’entrelacent en parfaite harmonie, des sculptures épurées célébrant la pureté du corps dans sa forme la plus authentique, ainsi que des paysages architecturés où la nature et l’urbanisme dialoguent avec élégance. Entre éclats de soleil, atmosphères délicates et instants suspendus, chaque création convie à un voyage à la fois visuel et émotionnel, profondément unique.

“Riviera” rend hommage à la richesse culturelle et à la diversité artistique qui façonnent ce territoire d’exception, où matière, lumière et souffle méditerranéen s’unissent pour composer une symphonie visuelle d’une rare intensité.

La sélection “Riviera” soigneusement orchestrée par Laurence Dreyfus, saisit avec finesse l’essence lumineuse et singulière de la Méditerranée. Cette curation riche et dynamique réunit des œuvres aux horizons multiples : des abstractions vibrantes où couleur et lumière s’entrelacent en parfaite harmonie, des sculptures épurées célébrant la pureté du corps dans sa forme la plus authentique, ainsi que des paysages architecturés où la nature et l’urbanisme [...]

La sélection “Riviera” soigneusement orchestrée par Laurence Dreyfus, saisit avec finesse l’essence lumineuse et singulière de la Méditerranée. Cette curation riche et dynamique réunit des œuvres aux horizons multiples : des abstractions vibrantes où couleur et lumière s’entrelacent en parfaite harmonie, des sculptures épurées célébrant la pureté du corps dans sa forme la plus authentique, ainsi que des paysages architecturés où la nature et l’urbanisme dialoguent avec élégance. Entre éclats de soleil, atmosphères délicates et instants suspendus, chaque création convie à un voyage à la fois visuel et émotionnel, profondément unique.

“Riviera” rend hommage à la richesse culturelle et à la diversité artistique qui façonnent ce territoire d’exception, où matière, lumière et souffle méditerranéen s’unissent pour composer une symphonie visuelle d’une rare intensité.


SONIA PERRIN

LA FORÊT DES SONGES

YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde.
Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou tissus sociaux, l'Homme, tout comme l'arbre, s'épanouit au sein d'une organisation vivante et globale.
Ce lien n'échappe pas aux artistes qui, dans leur représentation du monde végétal, dénoncent l’empreinte de l’Homme sur son environnement, et nous engagent à prendre conscience du caractère vital que nous avons à modifier notre être-au-monde.
YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde. Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou [...]
YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde. Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou tissus sociaux, l'Homme, tout comme l'arbre, s'épanouit au sein d'une organisation vivante et globale. Ce lien n'échappe pas aux artistes qui, dans leur représentation du monde végétal, dénoncent l’empreinte de l’Homme sur son environnement, et nous engagent à prendre conscience du caractère vital que nous avons à modifier notre être-au-monde.

SONIA PERRIN

COUPS DE ❤️ ART-O-RAMA

YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail [...]
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail sociologique de la jeune artiste visuelle et performeuse Oroma Elewa. Dans des tableaux photo et texte de grand format, l’artiste interroge l’image de la femme noire et les stéréotypes liés à son identité culturelle. 4/ Chez Gilles Drouault, l’artiste Johannes Sivertsen s’inspire des grands maîtres de la peinture classique tel Delacroix pour questionner les mécanismes de pouvoir au sein des groupes dominants et témoigne du double processus d’altérité et d’hostilité vi-à-vis des minorités.
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo [...]
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail sociologique de la jeune artiste visuelle et performeuse Oroma Elewa. Dans des tableaux photo et texte de grand format, l’artiste interroge l’image de la femme noire et les stéréotypes liés à son identité culturelle. 4/ Chez Gilles Drouault, l’artiste Johannes Sivertsen s’inspire des grands maîtres de la peinture classique tel Delacroix pour questionner les mécanismes de pouvoir au sein des groupes dominants et témoigne du double processus d’altérité et d’hostilité vi-à-vis des minorités.

THE DRAWER

PORTRAITS ARC-EN-CIEL

Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant [...]
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant des ponts esthétiques et sensibles entre les XXe et XXIe siècles, entre les arts visuels et les arts vivants.
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse [...]
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant des ponts esthétiques et sensibles entre les XXe et XXIe siècles, entre les arts visuels et les arts vivants.

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ARTYSANAT

Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au [...]
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine ? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au contraire par sa présence évidente lorsque la facture révèle un engagement du geste et du corps de l’artiste.
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience [...]
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine ? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au contraire par sa présence évidente lorsque la facture révèle un engagement du geste et du corps de l’artiste.

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IMAGINER L'INVISIBLE

Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise [...]
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise la curiosité et laisse une place potentielle à une nouvelle appréhension de l’espace, comme l’illustre Yannis Khannoussi. Mais l'inconnu reste une menace. Les images spatiales offrent à la fois une fenêtre sur des mondes lointains mais matérialisent aussi l’étendue de notre ignorance, stimulent notre désir de découvrir, nourrissent le fantasme d’une autre forme de vie mais aussi la recherche scientifique, appuyant la nécessité d’explorer les abysses de notre galaxie.
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, [...]
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise la curiosité et laisse une place potentielle à une nouvelle appréhension de l’espace, comme l’illustre Yannis Khannoussi. Mais l'inconnu reste une menace. Les images spatiales offrent à la fois une fenêtre sur des mondes lointains mais matérialisent aussi l’étendue de notre ignorance, stimulent notre désir de découvrir, nourrissent le fantasme d’une autre forme de vie mais aussi la recherche scientifique, appuyant la nécessité d’explorer les abysses de notre galaxie.

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NOUVELLES PERSPECTIVES

Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux.
Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence.
Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et cisgenres, et surtout rejettent les injonctions à rentrer dans des cases.
Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux. Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence. Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et [...]
Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux. Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence. Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et cisgenres, et surtout rejettent les injonctions à rentrer dans des cases.

SONIA PERRIN

COUPS DE ❤️ PARIS+ PAR ART BASEL

Paris+ par Art Basel ouvre les portes de sa seconde édition parisienne au Grand Palais Éphémère du jeudi 19 au dimanche 22 octobre 2023 et contribue à ancrer Paris dans le top 4 des capitales mondiales du marché de l’art. Ce dynamisme artistique se traduit par le très grand nombre de galeries en France (plus de 2000 cette année) et par le nombre croissant de galeries étrangères s’installant sur le territoire. L’offre exceptionnelle des musées et fondations privées contribue également à positionner Paris comme giron d’une offre artistique unique au monde.
Paris+ par Art Basel ouvre les portes de sa seconde édition parisienne au Grand Palais Éphémère du jeudi 19 au dimanche 22 octobre 2023 et contribue à ancrer Paris dans le top 4 des capitales mondiales du marché de l’art. Ce dynamisme artistique se traduit par le très grand nombre de galeries en France (plus de 2000 cette année) et par le nombre croissant de galeries étrangères s’installant sur le territoire. L’offre exceptionnelle des musées et fondations privées contribue également à positionner Paris comme giron d’une offre artistique unique au monde.

ArtMajeur

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