Enfant de la génération X, Sophie-Gaëlle Martin, ou Sofigael M., est une artiste visuelle, peintre et dessinatrice, née en 1974 à Boulogne-sur-Mer, sur la Côte d’Opale, en France.
Sofigael M. a obtenu une place de finaliste au grand concours de peinture international TARTGET PRIZE 2025. Elle a également été récompensée par le certificat de mérite artistique du Luxembourg Art Prize 2024, lors de sa participation à la sélection internationale.
ANNÉES 70 & 80
L'artiste a grandi en pleine vague Disco, New Wave et Punk, sur la B.O. de The Supremes, The Alan Parsons Project, Blondie, Depeche Mode ou David Bowie. Son travail artistique se caractérise par l’utilisation de couleurs vives et saturées, énergiques et dynamiques, typiques du design et des courants graphiques des années 70-80. Ses héroïnes et héros, faux ingénus aux regards hantés par des aventures que l'on devine tragiques, ont ce je-ne-sais quoi de décadent et sexy du "No Future" de la fin du 20e siècle.
UTOPIES EXTRASOLAIRES
Cosmologue amateure biberonnée aux scénarios d’anticipation et fascinée par l’espace et la physique quantique, l’artiste, amoureuse des grands voyages et des milieux tropicaux, pousse l’exotisme à l’extrême avec ses univers extrasolaires aux couleurs pop et électriques.
L’ART DE LA FIN DU MONDE
Sofigael M. nous parle toujours, avec pas mal d’humour et beaucoup de poésie, de fin du monde.
L'artiste dresse le portrait de personnages souvent désabusés mais toujours résistants, mis en péril par les cataclysmes qu’ils ont eux-mêmes déclenchés, ou plus prosaïquement, par les drames ordinaires et les périls invisibles de leur quotidien.
Le danger est là, la catastrophe est imminente, la tragédie arrive. Risque de tsunami ou de sécheresse, scène paisible et bucolique mise en péril par le chat qui guette l’ami-oiseau, crash d’avion à la fin des vacances, rôdeurs et violeurs cachés, les moments de détente ou de tendresse sont toujours des instants fragiles et fugitifs, suspendus. La menace plane.
C'est une fin du monde intime ou radicale, mais en tout cas la fin d’un monde, celui qui nous est familier.