Sergio Carcereri
Sergione, de mon vrai nom Sergio Carcereri, suis le neveu de Bruno Carcereri lequel, mon modèle de peintre et d’homme, m'a transmis le respect et l’amour de la peinture.
Pour moi, la parole « artiste », n’a de sens que lorsqu’elle décrit celui qui excelle dans son art. Un mot qui se mérite et qui, aujourd’hui hélas, est employé sans mesure.
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Scopri opere d'arte contemporanea di Sergio Carcereri, naviga tra le opere recenti e acquista online. Categorie: artisti italiani contemporanei. Domini artistici: Pittura, Disegno. Tipo di account: Artista , iscritto dal 2014 (Paese di origine Italia). Acquista gli ultimi lavori di Sergio Carcereri su Artmajeur: Scopri le opere dell'artista contemporaneo Sergio Carcereri. Sfoglia le sue opere d'arte, compra le opere originali o le stampe di alta qualità.
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Biografia
Sergione, de mon vrai nom Sergio Carcereri, suis le neveu de Bruno Carcereri lequel, mon modèle de peintre et d’homme, m'a transmis le respect et l’amour de la peinture.
Pour moi, la parole « artiste », n’a de sens que lorsqu’elle décrit celui qui excelle dans son art. Un mot qui se mérite et qui, aujourd’hui hélas, est employé sans mesure.
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- Nazionalità: ITALIA
- Data di nascita : 1945
- Domini artistici:
- Gruppi: Artisti Italiani Contemporanei
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La grande Falsification de l'art contemporaine
Pour moi, la parole « artiste », n’a de sens ....
Pour moi, la parole « artiste », n’a de sens que lorsqu’elle décrit celui qui excelle dans son art. Un mot qui se mérite et qui, aujourd’hui hélas, est employé sans mesures.
C’est donc dans cette quête de l’excellence que j’ai cherché, tout au long de ma vie, à maîtriser le métier de peintre. Je ne sais pas si j’y suis parvenu et vous laisse le soin d’en juger en parcourant ce site internet, pour lequel je remercie Artmajeur.
Né au crépuscule de la guerre en 1945 dans la romantique Vérone, je vis actuellement en Ligurie, où, voisin de la Riviera, je profite de l’azur du ciel et de la mer.
Je vous livre quelques lignes écrites à l’occasion de la dernière exposition que j’ai organisée dans ma ville, à l’Espace de l’Arsenal, en décembre 2003 :
Dans l’histoire problématique de la peinture contemporaine, il y a les peintres traditionnels que la désintégration des formes et des couleurs ne touche pas.
Comme un fleuve tranquille et majestueux ne saurait-être troublé par une pierre qui, jetée à sa surface par un enfant, disparaitrait aussitôt, laissant intact le courant des eaux qui porte vers la mer ; la leçon des vrais maîtres ne se perd jamais.
Mais gare à celui qui voudrait imposer ses banalités et s’abandonner à une mode présentée comme la seule route à suivre. Car cette route est une impasse.
Vivre pour un artiste, c’est avant tout s’opposer aux modes. Penser par soi et quelquefois contre soi.
il vaut mieux s’abandonner à sa propre sensibilité, étant certain que là où elle conduit, il n’y aura pas de foules de bigots bariolés à attendre mais de vrais connaisseurs. D’humbles mais authentiques critiques. Ceux qui jugent avec leurs yeux en se laissant aller, parfois, à un rêve placide.
La joie des yeux, des sens, l’exaltation de l’esprit dans la vision d’une fête de couleurs discrètes et persistantes… La permanence d’une mémoire qui triomphe d’un monde dont la seule préoccupation est celle de la production de nouveautés. « Nées le matin et déjà vieilles le soir » disait le poète.
Pareilles considérations me semblent nécessaires pour comprendre le fil qui parcourt, entre pointillés, l’art des deux peintres que l’on présente ici.
Bruno et Sergio Carcereri, dit Sergione. L’oncle et le neveu.
L’un riche d’intuitions de qualités, parmi lesquelles une modestie excessive, presqu’un défaut, ne permit peut-être pas l’expression maximale de ses possibilités. L’autre, doté d’une vision plus ample, claire et distincte de la réalité, qui voit pourtant cette réalité nuire à sa veine plus intime. Une nature sereine et conciliante, parfois même ingénue lorsqu’il se laisse aller à ses inclinaisons.
Parce que si l’art de l’oncle est parcouru d’une complexe inquiétude inconsciente, dans le trait sûr d’un pinceau de solide trempe où parfois dans les plus beaux tableaux, la réalité se décompose jusqu’à la nudité, presque récusée et vigilante dans son essence ; celle du neveu recompose ce même monde à traits légers, discrets, rêveurs.
Malgré quelques traits d’apparentes ressemblances, les routes parcourues par Bruno et Sergio sont donc différentes.
Sergione est loin de l’inquiétude de Bruno. Son pinceau est léger. Ici, pas d’efforts scolastiques ou de nostalgie de vains essais. Le paysage lacustre est un havre de paix où ses personnages vivent dans une joie tranquille. La nature est toujours présente. Les visages des femmes resplendissent de poésie, où se mêle à la joie d’exister, une vague mélancolie qui saisit l’âme quand la beauté féminine se révèle étonnamment vive et toutefois éphémère. Riche d’expériences fallacieuses.
On pourrait dire que l’œuvre de Sergione est traversée d’une conscience ingénue. Celle d’appartenir à un monde qui s’interroge et qui nous interroge.
Une surprenante et profonde naïveté où les tensions, elles aussi présentes, sont résolues par un trait léger qui ouvre un espace d’une infinie liberté.
L’oncle réservé et même réticent, a été le premier maître du neveu. S’il lui a offert la vision naturelle d’une vie embrassée par l’ivresse tourmentée de l’art, il lui a aussi offert les premières armes pour se défendre de l’inquiétude tourmentée de ceux qui restent, par manque de liberté, en dehors de la création, dans le monde hélas très vaste, des amateurs à quatre sous et des peintres du dimanche.
Si le texte n’est pas signé, c’est par désir de celui qui l’a écrit. Appuyant ainsi la conviction de Sergione qu’un des remèdes contre la « marchandisation » de l’art, résiderait dans l’anonymat des œuvres. Cela donnerait, entre autres, aux critiques, l’opportunité de pratiquer plus honnêtement leur métier. Sans se prêter, ni à l’adulation des uns, ni à l’oubli dédaigneux dans lequel ils tiennent ces artistes, qu’un caractère réticent et une haute conscience de leur art, les place loin de la rumeur et de la confusion du monde.
Sergione è il nome d'arte di Sergio Carcereri
Articoli
Biografia
Sergione è il nome d'arte di Sergio Carcereri, nipote di Bruno Carcereri che gli ha trasmesso, ( con il solo esempio di pittore e di uomo ) l'amore e il rispetto per la pittura.
Per me la parola artista è un aggettivo che si aggiunge solo quando il pittore eccelle nel suo mestiere; purtroppo, in questa epoca, la si è adoperata molto a sproposito.
Per questo motivo ho cercato durante tutta la mia vita di imparare bene il mestiere di pittore ; non so se ci sono riuscito, sta a voi giudicare, per questo ho creato questo sito, grazie ad Artmajor.
Sono nato nella bellissima città di Verona nell'anno 1945, ora risiedo in Liguria, vicino alla Riviera
per avere vicino l'azzurro di cielo e mare. Per presentarmi riporto qui poche righe scritte in occasione dell'ultima esposizione che ho organizzato nella mia città nello spazio dell'Arsenale nel Dicembre 2003 :
"Nella problematica storia della pittura contemporanea vi sono pittori» tradizionali»
che la disgregazione delle forme e dei colori non scalfiscono nemmeno.
Simili ad un placido fiume e maestoso che un sasso lanciato da un ragazzetto
turba un istante percorrendone la superficie, ma subito scompare,
in rapida fuga al suo fondo e lascia intatta la placida corrente che lo
porta a morire verso il mare.
Allo stesso modo la lezione dei veri maestri mai non si perde.
Negletta invece quella di chi vorrebbe imporre le sue banalità d’irriverente epigono
e s’abbandona alla moda come se fosse una strada obbligatoria. Ma vivere è
innanzi tutto opporsi alle mode, pensare da se e, talvolta, contro di se.
Meglio abbandonarsi alla propria sensibilità, sicuri che là dove essa ci conduce,
se non vi sono folle di variopinti bigotti ad attenderci, ci saranno almeno
accanto ai veri conoscitori, gli umili ma autentici critici, quelli che
giudicano con i loro occhi e s’abbandonano talora a un placido sogno.
Gioia degli occhi, dei sensi, esaltazione dello spirito, nella visione di una festa
di colori discreta e persistente, permanenza della memoria che trionfa
d’un universo unicamente preoccupato di produrre novità, «nate al
mattino e ai vespro già vecchie» come ha detto il poeta.
Siffatte considerazioni mi sembrano necessarie per capire il filo che
percorre -en pointillè - per così dire, l’ arte di due pittori che quì si presentano,
Bruno e Sergio Carcereri. Lo zio ed il nipote. L’uno ricco di intuizioni di qualità
alle quali una modestia eccessiva non permise, forse, di esprimersi al massimo
delle possibilità; l’altro, capace di più ampia visione della realtà, chiara e distinta,
ma che nuoce, almeno in parte, alla sua vena più intima, piuttosto serena
e conciliante, fino, talora all’ingenuità quando si lascia andare alle sue
inclinazioni. Perche, se l’arte dello zio è tutta percorsa da una complessa,
inconscia inquietudine, nel tratto deciso del pennello di solida tempra,
dove talvolta, e nei quadri migliori, la realtà si decompone fino a restar nuda
e quasi reietta e vigile nella sua essenza, quella del nipote ricompone quel
medesimo mondo, di tratti leggeri, discreti, sognanti. Diverse, son quindi,
malgrado tratti d’apparente somiglianza, le strade percorse da Bruno e da Sergione.
Sergione è lontano dall’irrequietezza di Bruno. Il suo pennello è
leggero ma sicuro; qui non vi sono forzature di scuola o nostalgia di vani
sperimentalismi.Il paesaggio lacustre è uno squarcio di vita ove stanno leggeri
in gioia tranquilla i bagnanti.La natura è sempre presente. E i visi delle donne di
Sergione splendono di poesia dove alla gioia d’ esistere si mescola come una vaga
malinconia che prende l’anima quando la bellezza femminile ci si svela
sorprendentemente viva e tuttavia effimera, ricca di speranza fallace.
L’opera di Sergione si direbbe come percorsa da un’ingenua coscienza
d’appartenere ad un mondo che si interroga e che ci interroga. Sorprendente e
profonda ingenuità dove le tensioni, che pur esistono, vengon risolte nel tratto
leggero, che s’apre su spazi d’ infinita libertà.
Lo zio, riservato e addirittura schivo, fu il primo maestro del nipote;
se gli offrì la visione naturale di una vita baciata dalla tormentosa ebrezza
dell’arte, gli offrì anche i primi strumenti onde esprimersi e quindi liberarsi
dalla tormentosa inquietudine di chi resta, per mancanza appunto di validi
strumenti, al di qua della creazione, nel mondo ahimè vastissimo,dei
dilettanti da strapazzo, dei pittori della Domenica."
...........................................................................................................
~ Il testo non è firmato per espresso desiderio di chi l’ha scritto
ed è convincimento di Sergione che un rimedio contro la mercificazione
dell’arte consisterebbe proprio nel non firmare i quadri.Questo darebbe, tra l’altro,
ai critici, l’opportunità di svolgere più onestamente il loro mestiere.E non si
presterebbero più ne all’adulazione degli uni, ne allo sdegnoso oblio in cui tengono
quegli artisti che un carattere schivo e l’alta consapevolezza dell’opera loro
tiene lontani dal rumore e dalla confusione del mondo.
Epitaffio
Un caro amico ha scritto il mio Epitaffio; poiché mi è piaciuto assai e mi ci sono riconosciuto, lo pubblico con qualche anticipo...! eccolo :
Sergio Carcereri, Sergione
mai magnificò l'arte sua
eppure non infecondo pittore,
lasciò del suo passaggio impronta gentile.
In operoso raccoglimento
trascorse l'età estrema.
Rapito dalla morte
chiuse serenamente quegli occhi
che tanta bellezza avevano ammirato e creato.
Sergione est le nom d’artiste de Sergio Carcereri
Un ami qui m’est cher a écrit mon épitaphe.
Il m’a beaucoup plu, je m’y suis reconnu, et le publie donc avec un peu d’avance…
Sergio Carcereri, Segione,
Un peintre n’ayant jamais magnifié son art,
Qui n’a pourtant pas été artiste infécond,
Laissa une empreinte douce de son passage,
Dans un recueillement actif,
Il a passé son âge extrême,
Et ravi par la mort,
A paisiblement fermé ses yeux,
Qui avaient admiré et créé tant de beauté.
Sergione, de son vrai nom Sergio Carcereri, est le neveu de Bruno Carcereri. Lequel, son seul modèle de peintre et d’homme, lui a transmis le respect et l’amour de la peinture.
Pour moi, la parole « artiste », n’a de sens que lorsqu’elle décrit celui qui excelle dans son art. Un mot qui se mérite et qui, aujourd’hui hélas, est employé sans mesure.
C’est donc dans cette quête de l’excellence que j’ai cherché, tout au long de ma vie, à maîtriser le métier de peintre. Je ne sais pas si j’y suis parvenu et vous laisse le soin d’en juger en parcourant ce site internet, pour lequel je remercie Artmajeur.
Né au crépuscule de la guerre en 1945 dans la romantique Vérone, je vis actuellement en Ligurie, où, voisin de la Riviera, je profite de l’azur du ciel et de la mer.
Je vous livre quelques lignes écrites à l’occasion de la dernière exposition que j’ai organisée dans ma ville, à l’Espace de l’Arsenal, en décembre 2003 :
Dans l’histoire problématique de la peinture contemporaine, il y a les peintres traditionnels que la désintégration des formes et des couleurs ne touche pas.
Comme un fleuve tranquille et majestueux ne saurait-être troublé par une pierre qui, jetée à sa surface par un enfant, disparaitrait aussitôt laissant intact le courant des eaux qui porte vers la mer ; la leçon des vrais maîtres ne se perd jamais.
Mais gare à celui qui voudrait imposer ses banalités et s’abandonner à une mode présentée comme la seule route à suivre. Car cette route est une impasse.
Vivre pour un artiste, c’est avant tout s’opposer aux modes. Penser par soi et quelquefois contre soi.
Il vaut mieux s’abandonner à sa propre sensibilité, étant certain que là où elle conduit, il n’y aura pas de foules de bigots bariolés à attendre mais de vrais connaisseurs. D’humbles mais authentiques critiques. Ceux qui jugent avec leurs yeux en se laissant aller, parfois, à un rêve placide.
La joie des yeux, des sens, l’exaltation de l’esprit dans la vision d’une fête de couleurs discrètes et persistantes… La permanence d’une mémoire qui triomphe d’un monde dont la seule préoccupation est celle de la production de nouveautés. « Nées le matin et déjà vieilles le soir » disait le poète.
Pareilles considérations me semblent nécessaires pour comprendre le fil qui parcourt, entre pointillés, l’art des deux peintres que l’on présente ici.
Bruno et Sergio Carcereri, dit Sergione. L’oncle et le neveu.
L’un riche d’intuitions de qualités, parmi lesquelles une modestie excessive, presqu’un défaut, ne permit peut-être pas l’expression maximale de ses possibilités. L’autre, doté d’une vision plus ample, claire et distincte de la réalité, qui voit pourtant cette réalité nuire à sa veine plus intime. Une nature sereine et conciliante, parfois même ingénue lorsqu’il se laisse aller à ses inclinaisons.
Parce que si l’art de l’oncle est parcouru d’une complexe inquiétude inconsciente, dans le trait sûr d’un pinceau de solide trempe où parfois dans les plus beaux tableaux, la réalité se décompose jusqu’à la nudité, presque récusée et vigilante dans son essence ; celle du neveu recompose ce même monde à traits légers, discrets, rêveurs.
Malgré quelques traits d’apparentes ressemblances, les routes parcourues par Bruno et Sergio sont donc différentes.
Sergione est loin de l’inquiétude de Bruno. Son pinceau est léger. Ici, pas d’efforts scolastiques ou de nostalgie de vains essais. Le paysage lacustre est un havre de paix où ses personnages vivent dans une joie tranquille. La nature est toujours présente. Les visages des femmes resplendissent de poésie, où se mêle à la joie d’exister, une vague mélancolie qui saisit l’âme quand la beauté féminine se révèle étonnamment vive et toutefois éphémère. Riche d’expériences fallacieuses.
On pourrait dire que l’œuvre de Sergione est traversée d’une conscience ingénue. Celle d’appartenir à un monde qui s’interroge et qui nous interroge.
Une surprenante et profonde naïveté où les tensions, elles aussi présentes, sont résolues par un trait léger qui ouvre un espace d’une infinie liberté.
L’oncle réservé et même réticent, a été le premier maître du neveu. S’il lui a offert la vision naturelle d’une vie embrassée par l’ivresse tourmentée de l’art, il lui a aussi offert les premières armes pour se défendre de l’inquiétude tourmentée de ceux qui restent, par manque de liberté, en dehors de la création, dans le monde hélas très vaste, des amateurs à quatre sous et des peintres du dimanche.
Si le texte n’est pas signé, c’est par désir de celui qui l’a écrit. Appuyant ainsi la conviction de Sergione qu’un des remèdes contre la « marchandisation » de l’art, résiderait dans l’anonymat des œuvres. Cela donnerait, entre autres, aux critiques, l’opportunité de pratiquer plus honnêtement leur métier. Sans se prêter, ni à l’adulation des uns, ni à l’oubli dédaigneux dans lequel ils tiennent ces artistes, qu’un caractère réticent et une haute conscience de leur art, les place loin de la rumeur et de la confusion du monde.
Epitaphe
Un ami qui m’est cher a écrit mon épitaphe.
Cela m’a beaucoup plu, je m’y suis reconnu, et je le publie donc avec un peu d’avance …
Le voici :
Sergio Carcereri, Segione,
Un peintre n’ayant jamais magnifié son art,
Qui n’a pas pourtant pas été artiste infécond,
Laissa une empreinte douce de son passage,
Dans un recueillement actif,
Il a passé son âge extrême,
Et ravi par la mort,
A paisiblement fermé ses yeux,
Qui avaient admiré et créé tant de beauté.
Epitaffio
Un caro amico ha scritto il mio Epitaffio; poiché mi è piaciuto assai e mi ci sono riconosciuto, lo pubblico con qualche anticipo...! eccolo :
Sergio Carcereri, Sergione
mai magnificò l'arte sua
eppure non infecondo pittore,
lasciò del suo passaggio impronta gentile.
In operoso raccoglimento
trascorse l'età estrema.
Rapito dalla morte
chiuse serenamente quegli occhi
che tanta bellezza avevano ammirato e creato.
Mio zio Bruno CARCERERI, pittore, ha registrato questa poesia in una osteria della bassa veronese negli anni 50, poi l'ha imparata a memoria e la recitava spesso; A forza di sentirla, mi sono messo di buona volontà e l'ho imparata anch'io. Lui se n'é andato nel 93, io spero presto e così, affinché non finisca nell'OBLIO, oggi forse sono riuscito a pubblicarla . Ciao a tutti dal pittore Sergione
La creasion del mondo
Giorni fa, inserendo il dipinto :" e na croce par Gesù ", spiegavo in quel contesto il significato e l'origine di quel titolo ( vedi )
Oggi ho pensato di trasferire in questo Blog questa poesia in dialetto della Bassa Veronese, salvata dall'oblio quasi sicuro, dal caro zio Bruno Carcereri, bravo Pittore ( vedi qui su Artmajeur ) negli anni 50 ? o forse prima. Anch'io sono mosso dallo stesso intento, e cioé di salvarla, visto che anch'io, con i miei 70 anni non sono lontano dalla definitiva sparizione.
Qui dovrebbe essere al sicuro per molto tempo, insieme ai quadri di Bruno ed ai miei ; d'altra parte l'avevamo imparata a memoria entrambi per dirla in ogni occasione che si presentava.
Certo l'auditorio deve essere in grado di capire questo dialetto ; comunque, intanto la salvo, e poi sarà quel che sarà! Si intitola :
LA CREASION DEL MONDO
1 Stroo par de soto e par de sora stroo
gnanca na sfesura, gnanca un buso
peso che andar de note in boca al loo
che averghe un stampo de piombo sul muso
2 Orma ne forma dal profondo suso
muso no ghe e ne bò che porta el soo
ne vecia stria che raspa o stirla el fuso
sta fermo ti che gnanca mi me moo
3 E zero fia zero e fia ch'el tempo pasa
milanta mila ani come un dì
parché no ghera ne roloi ne lunario
e l'infinito sbaciar che desganasa
in sempiterna secula così
fin ch'el destin l'ha tirà su el sipario
e accade che mi fabrica sto mondo
4 L'è n'afar serio, l'è n'afar scuro
mi sa son stufo de tegner duro
par de esar orbi, se va a taston
ocio, sta tento, va pian sul canton
5 Che se ghe veda pulito in giro
che se ghe veda se me destiro
che se ghe veda se son sentà
se son drito o colegà.
6 Cos'è che fao mi quà mi solo
dentro sto udo dentro sto moio
sensa nisuno par compagnia
sensa un lumento ne na busia
7 L'è un peso, un toco, un'eternità
ch'el tempo el pasa, ch'el tempo el va
ch'el tempo el core co sto costruto
l'è n'afar serio, l'è n'afar bruto
mi sa son stufo de sto nisol
poso e comando che svampa el sol
8 Ed eco suceda un scarabisamento ( scarabocchio, molto in tema con dei pittori! )
de milanta coete che se infrisa
masoli e rochetoni che se impisa
slancè par aria in scrioltolamento
9 Slusor che se rotondola e se stisa
e svampa rugolando e stralusendo
in tuto un fulminar che fa spaento
e sbrasa, e trema, e l'infinito sguisa
10 Scapa la note orba e desperà
con cento quercioli incapolè drio la schena
al par de un martarel
e nostro Dio Signor col deo puntà
el parte par aria come un sciopo
ch'el par ch'el voia infrinciar el ciel
11 Salta fora la luna bela piena
con la so facia lustra e resentà
salta fora le stele, el ciel se impiena
su tuti i quatro cai l'è imbrochetà
12 Le stele comete le se remena
svampa la coa in quà e in là
le stele filanti le se desbrena
fili de fogo, sgrisoli che va
13 Comparise la tera par de soto
tra un fumar de nebioni par desteso
tuta na confusion, tuto un mesioto
e da l'alto del ciel de tuto peso
piomba so nostro Dio che fa un rusoto
suuuuuuuuuuu, ...........e la dito
era stufo de restar sospeso
14 E sopia de qua, e sopia de là
sopia che te strasopia
Dio mio no par miga
ma anca sopiar l'è fadiga!
15 Eco la nebia che spaca le bende
eco la tera che se destende
e fora monti e fora mari
e fora fiumi torboli e ciari
16 E longhi, e curti, e larghi, e streti
e driti, e storti, e furiosi e chieti
dove el pese in frega drio le ricoste
el sparpara sguisando e fichetando
17 El luso con la sgardeva
el barbio, el cavasin
e co la tenca el gobo
e la gagna el pese spin
18 E sparpara e ficheta
e mena che te remena
finise che i se sbecola
in pansa a la balena
19 E sopia de qua, e sopia de là
sopia che te strasopia
Dio mio no par miga
ma anca sopiar l'è fadiga!
20 Ed eco che se sente su par sti monti
un smegolar de pegore e vedei
e musi che rogna e un sigolar de osei
e fisse de bissi soto tera sconti
21 E fra un smiaolar de gati che se sposa
rusa el leon de tuti sora ia
compagna i cani musica rabiosa
regola prima dela sinfonia
22 E a sciapi a sturmole mosche e sginsale
va sguindolandose so par ste vale
en trameso a ronfole de matonsini
che beca e ponse co fa i ucini
e fra un mesioto de tanti bai
se grata el mondo ai quatro cai
23 E sopia de qua, e sopia de là
sopia che te strasopia
Dio mio no par miga
ma anca sopiar l'è fadiga!
24 Fora le pioppe, fora i morari
olmi, rubini, platanari
salgari, persegari, spinari, nespolari
susinari, figari, amolari, sarcari
25 Albari da ramo par ci vol stele
albari scarmini par ci vol perteghele
albari da fruto par impangar la pansa
nespole del giapon e amoli de fransa
26 E vanese de salata, crencanele
ravanele, brusaoci, bruscansi
molesini, ramponsoli,
e fra meso l'erba spagna
el gà cassà el grongolo de la gramegna
e dopo che i bacani i ega
el ga dito
27 E sopia de qua, e sopia de là
sopia che te strasopia
Dio mio no par miga
ma anca sopiar l'è fadiga!
28 Fora ogni sorta, fora ogni genere
de robe dure, de robe tenere
robe che tira, robe che mola
robe che sbrissia, robe che ingola
29 Robe lesere, rope pesanti
robe smorlache, robe scrocanti
e ciare, e scure, e smorsa e impisa
puntì de franse e sbisa e schisa
30 Catie, bone, drite e distorte
fora tute de ogni genere
fora tute de ogni sorte
31 E sopia de qua, e sopia de là
sopia che te strasopia
Dio mio no par miga
ma anca sopiar l'è fadiga!
32 Fadiga si, ma infine cosa semo
cos'elo ancò? l'è sabo
che destriga? sior paron
manca gnente?
33 Mancrea un laoreto bon
un laoreto a man che sia ben fato
che nol sapia ne da suca ne da molon
ch'el me somea a mi, me farò el ritrato
34 Acqua in tera, tera ancora
smissia, smissia, fa la malta
cori intorno, sopia, salta
masa dura, la se spiansa
su la mota, su el puoto
la so testa e la so pansa
e ch'el sipia a drito fil
35 Faghe i brassi, faghe le gambe
tornoèle e che le se toca
oci, naso, rece, e boca
sensa tante cose strambe
come i corni o pur la coa
36 So un supion, ...SSSSSSSSSSS
le noe se tira, verse boca, verse oci
desnosela pié e senoci
fato sta che lu el se proa
37 Ma ghe vien la sbaciarela che dal sono
el volta via, poro can par compagnia
ghe vorea na polastrela ;
el nostro Dio el ghe pensa su
38 Polastrela sgarsolosa
che lo tien col muso elto
nostro Dio così desvelto
el ghe fabrica la sposa
e na croce par Gesù ( da qui il titolo del mio quadro )
39 Tropo tonda e molesina
masa sucaro e botier
ghe volea de più farina
e ghe volea de men consier
40 Anca pò con stì laori scrimacé cosita ben
tuta sugo rissi e fiori
questo va quel'altro vien
41 Spongadine in bela vista, mandorlato in ciaro scuro
ci volio che ghe resista, ci sarà che ghe tien duro
ci saralo, a sol pensarghe se fa serio S. Antonio
figuremose a guardarle, sfido lu, sfido el demonio
42 Così è nato che un bel giorno
tira mola moretina
se se broa stagando al forno
al mulin se se infarina
43 L'è vegnudo el gran omento
da baloni de saon
co un supion de soto vento
s'è desfado in un sburton
44 S'è desfado in una gosa
che slusea come un cristal
e l'è stà la prima gosa
del diluvio universal
45 Quanta grasia de Dio
che se destende e che se desperde
su par sti monti e so par ste pianure
quanto variar de fiori e quanta ombria
par la santa pase de ste creature
46 Quanta abondansa fresca de fruti
e grosi e polposi e dolsi e mostosi
e par la fame e par la se de tuti
47 Ma l'omo, si l'omo che in testa sempre el ga bu
piantà e rebatù come un ciodo
48 De sgranfignarse quel che nol ga
de far empre a so modo
de sempre come l'oio galegar
49 Taca barufa, se roba la dona
se roba la casa, se roba el maiar
sto toco l'è mio da qua fin qua
sto trin sto tran, sto campo, sto prà
50 Ghe pianto i confini, trì tochi de piera
e guai chi s'enventa de farghe la siera
lo inciodo sul fato a far da stecato
51 Metève in senocio, basé dove pesto
mi son el più grande, mi son el più forte
da quà fin a la morte el capo son mi
52 Ve fao par Santa grasia che no ve meto a rosto
che no ve maio el naso, che no ve struco el mosto
par farme un bearon
53 Ghe la sente in parte che stà sita
e mastega la rabia soto i denti
col naso in tera e la coa in pingolon
54 Si si, ma n'altro omo in cao la filara
va tirando via col soo sul col
e la musarola busa, che stinca site
dai oci che n'do la sfrisa sbusa
55 Marcia canaia, qua comando mi
voi farme coi to denti na colana
e na centura co le to buele
da portar sete giorni la setimana
parché me veda tute ste butèle
56 Ti can rabioso te broco in salata
fa brocar un ravano mauro
e tuti du se taca smorsegoni
la prima guera de sto mondo
57 Se taca a smorsegoni e pugnasi
ch'el muso roersa, uno ghe monta su
a gambe verte tuto stramencià
e slordo de sangue e de suor
58 Con un ocio storto e l'altro che ghe pingola
con meso naso e con na recia sola
se ghe un can che se moe lo sciapo a meso
59 Tuti i cavei se indrisa de paura
tute le nose dei senoci se mola
tute le voci in sepoltura gridava
misericordia! viva el re
60 E così a stormoli
la gente va de meso a la so rovina
e Dio che da l'alto dei cieli
l'ha visto stà cativeria, l'ha dito
61 BASTA ! Ghe dao el patao
e ghe insegno le peste del mao. ( nessuno ha mai capito il significato di questi versi ! )
spalanchete fontana dell'abisso
catarate del ciel staché la usara
site de piera de fogo in subiso
come tanti canoni che se sbara
62 Descadené, desvergolè in frisara
de stracanton in cercoli de biso
de su de so el mondo che scagnare
el mondo fiol d'un can che malediso
63 Fiscia ventoso brontolo profondo
sui arbari del mondo el temporal
crese el rusor ragoso tuto intorno
le nuvole se rugola a caval
64 Gesù Maria spiansiso sora el mondo
scarabiso de fogo da el segnal
el segnal de la guera sensa fondo
che forsar el doso fa contro la val
65 Si, guera descadenà de gran demoni
che desfa e rompe e strusia e spaca
e porta su tuto a rebaltoni
e che lasa so tuto a recascar de paca
66 Guera descadenà ai quatro cantoni
che la tera dai cancani destaca
aiuto, aiuto, a sciapi come mati
omeni done veci se despera
67 Signor, par i nostri fioi sensa pecati
laseghe almanco un tochetin de tera.
Ma eco vegner a galega una pansa
na sarumola sbiava, e do, e tre, e cento se imbalansa
su l'acqua che se slava
68 Se la tera l'è ancora na fogasa
ma s'el ciel l'è na scodela roersà
ha Tolomeo parché no nassar prima
69 E intanto sta galina vecia ha fato l'ovo
e ha dito cocodè cocodè
se salva solo ci è su l'arca de Noè
ciao!
P.S. Ho trascritto dal registratore senza alcuna regola metrica poiché non le conosco, ma solo per ricordare le parole visto che i tempi della recitazione li conosco. Bruno Carcereri
Appena mi sarà possibile inserirò anche l'Audio
Sergio Carcereri
Evviva LA RIVOLUZIONE DIGITALE
Quanto vorrei saper scrivere, questa sera; e invece no, non lo so fare.
Eppure, anche scritto male, quello che ho scoperto oggi lo devo esprimere perché lo considero importante.
Mi sembra di aver vissuto uno di quei momenti che ti cambiano la faccia del mondo, genere l' invenzione della ruota, quella della stampa, la radio etc...etc...
Credo che non sia ancora percepita per gli effetti che potrà produrre ; parlo per cognizione di causa ed è qualcosa che mi ha seguito per tutta la vita.
Ho già scritto qualche considerazione su questa cosa, negli anni passati ; allora avevo degli auspici e questa sera mi sento felice nel constatare che quelli auspici si sono realizzati nel migliore dei modi sperati.
Nella mia vita ho fatto il mestiere di FOTOLITOGRAFO per quindici anni circa, mentre parallelamente mi sentivo pittore ed ho cercato di diventarlo, ( senza riuscirci ), probabilmente ; devo dire che , al di là del talento che non c' era, obbiettivamente il periodo storico non è stato d' aiuto.
Ritorno sul fatto per mettere a fuoco queste due competenze e, o, esperienze :
FOTOLITOGRAFO e PITTORE.
Non sono stato l' unico caso, sicuramente, ma non sono stati numerosissimi.
Questa combinazione è la condizione indispensabile per sentire in tutta la sua portata l' importanza del fatto in questione. Perché ?
Stò parlando della " RIPRODUCIBILITA' dell' opera d' Arte "
In quanto fotolitografo sentivo molto chiaramente i limiti di questa riproducibilità relativamente alle opere di pittura.
La riproduzione a stampa è molto imperfetta e limitata, paragonata, per esempio, alla riproduzione dei suoni, della musica.
In quanto pittore mi sono sempre lamentato di questa cosa.
Con l' avvento delle macchine fotografiche digitali mi si è aperto il cuore ed ho intuito che forse anche per la pittura si poteva arrivare alla stessa qualità a cui si era arrivati per i suoni.
Quando dieci anni fa ho iniziato ad usare il computer, ho capito subito la possibilità che apriva per la pittura e già allora dicevo che i grandi maestri pittori del passato, di tutte le epoche, sarebbero stati felicissimi di vedere i loro dipinti
( ma anche quelli degli altri ) su uno schermo luminoso come quello del computer, appunto. E, allora sembrava ancora fantascienza, immaginavo il giorno in cui si sarebbero potuti avere uno o più schermi ultrapiatti appesi alle pareti di casa
dove prima erano appesi dei quadri o delle riproduzioni cartacee di quadri, dove trasferire a rotazione, secondo il proprio gusto i dipinti di tutti i musei del mondo ; proprio come gli appassionati di musica possono ascoltare tutta la musica del mondo di tutti i tempi !
Ed è questo il motivo della mia gioia, questa sera, dopo aver passato qualche ora davanti al computer a guardarmi i dipinti degli Uffizi, del MoMa di New York etc...etc... grazie al nuovo programma del motore di ricerca Google dedicato all' arte che si chiama appunto : ProjetArt di Google
La TRASPARENZA è la rivoluzione rispetto alla riproduzione a stampa.
Non c'è più la SATURAZIONE dell' inchiostro sulla carta ; anche i toni più scuri, sullo schermo saranno sempre trasparenti e colorati, mentre sulla carta hanno un solo colore ; NERO.
Poi c' è la differenza della fotografia digitale rispetto a quella analogica ; può essere CORRETTA subito, davanti al dipinto ; i colori e i toni sono perfetti.
E cosa dire della perfezione della MESSA A FUOCO grazie al numero di PIXEL stratosferico.
Ho la grande fortuna di aver imparato ad apprezzare le cose che sembrano contrariarci ; il mio collegamento ad internet tramite una chiavetta è molto lento.
Praticamente ho rinunciato a vedere i filmati.
Eppure, grazie a questa lentezza ho potuto apprezzare ancora di meglio il lavoro dimessa a fuoco di queste riproduzioni delle opere pittoriche.
Anche gli INGRANDIMENTI dei DETTAGLI , pian pianino l' immagine si mette a fuoco. E' assolutamente FANTASTICO.
Solo a partire da oggi ( per dire questo periodo ) si può veramente GODERE a pieno della pittura.
Un ' altra analogia possiamo farla con i films in D.V.D.
Ricordate quando si andava al cinema, e, finito il film rimaneva solo il vago ricordo? Qualche volta si andava anche a rivederlo una seconda volta, e poi rimaneva solo il ricordo.
Adesso è tuo, puoi guardartelo mille volte, sotto tutti i punti di vista.
E' un pò la stessa cosa per la pittura adesso. Non hai più il ricordo di un quadro che hai visto in quel museo nel quale probabilmente non andrai mai più ; e, anche quella cartolina che avevi comperato nella boutique del museo stesso, ( tanto lo amavi quel dipinto ), che misera figura ci fa rispetto a quello che ora vedi sullo schermo del tuo computer o, ancora meglio nello schermo ultra piatto a grandezza naturale ; eh si, perché si arriverà anche a questo ( ma ci si può già arrivare anche adesso ), e cioé che grazie all' ingrandimento dei dettagli sempre a fuoco perfetto,
si potrà programmare la MISURA esatta dell' originale.
Questo è il motivo che mi fa pensare ad una rivoluzione perché mai si era avuta la possibilità di GODERE della pittura in questo modo, e di STUDIARLA.
Fino ad oggi, parafrasando Andrée Malreaux,potevamo avere al massimo un
" MUSEO IMMAGINARIO ", sia perché era solo un ricordo nella nostra mente, sia anche perché le riproduzioni cartacee erano LIMITATISSIME.
Insomma, per concludere, viva la RIVOLUZIONE DIGITALE
Sergione è il nome d'arte di Sergio Carcereri
Sergione è il nome d'arte di Sergio Carcereri, nipote di Bruno Carcereri che gli ha trasmesso, ( con il solo esempio di pittore e di uomo ) l'amore e il rispetto per la pittura.
Per me la parola artista è un aggettivo che si aggiunge solo quando il pittore eccelle nel suo mestiere; purtroppo, in questa epoca, la si è adoperata molto a sproposito.
Per questo motivo ho cercato durante tutta la mia vita di imparare bene il mestiere di pittore ; non so se ci sono riuscito, sta a voi giudicare, per questo ho creato questo sito, grazie ad Artmajor.
Sono nato nella bellissima città di Verona nell'anno 1945, ora risiedo in Liguria, vicino alla Riviera
per avere vicino l'azzurro di cielo e mare. Per presentarmi riporto qui poche righe scritte in occasione dell'ultima esposizione che ho organizzato nella mia città nello spazio dell'Arsenale nel Dicembre 2003 :
"Nella problematica storia della pittura contemporanea vi sono pittori» tradizionali»
che la disgregazione delle forme e dei colori non scalfiscono nemmeno.
Simili ad un placido fiume e maestoso che un sasso lanciato da un ragazzetto
turba un istante percorrendone la superficie, ma subito scompare,
in rapida fuga al suo fondo e lascia intatta la placida corrente che lo
porta a morire verso il mare.
Allo stesso modo la lezione dei veri maestri mai non si perde.
Negletta invece quella di chi vorrebbe imporre le sue banalità d’irriverente epigono
e s’abbandona alla moda come se fosse una strada obbligatoria. Ma vivere è
innanzi tutto opporsi alle mode, pensare da se e, talvolta, contro di se.
Meglio abbandonarsi alla propria sensibilità, sicuri che là dove essa ci conduce,
se non vi sono folle di variopinti bigotti ad attenderci, ci saranno almeno
accanto ai veri conoscitori, gli umili ma autentici critici, quelli che
giudicano con i loro occhi e s’abbandonano talora a un placido sogno.
Gioia degli occhi, dei sensi, esaltazione dello spirito, nella visione di una festa
di colori discreta e persistente, permanenza della memoria che trionfa
d’un universo unicamente preoccupato di produrre novità, «nate al
mattino e ai vespro già vecchie» come ha detto il poeta.
Siffatte considerazioni mi sembrano necessarie per capire il filo che
percorre -en pointillè - per così dire, l’ arte di due pittori che quì si presentano,
Bruno e Sergio Carcereri. Lo zio ed il nipote. L’uno ricco di intuizioni di qualità
alle quali una modestia eccessiva non permise, forse, di esprimersi al massimo
delle possibilità; l’altro, capace di più ampia visione della realtà, chiara e distinta,
ma che nuoce, almeno in parte, alla sua vena più intima, piuttosto serena
e conciliante, fino, talora all’ingenuità quando si lascia andare alle sue
inclinazioni. Perche, se l’arte dello zio è tutta percorsa da una complessa,
inconscia inquietudine, nel tratto deciso del pennello di solida tempra,
dove talvolta, e nei quadri migliori, la realtà si decompone fino a restar nuda
e quasi reietta e vigile nella sua essenza, quella del nipote ricompone quel
medesimo mondo, di tratti leggeri, discreti, sognanti. Diverse, son quindi,
malgrado tratti d’apparente somiglianza, le strade percorse da Bruno e da Sergione.
Sergione è lontano dall’irrequietezza di Bruno. Il suo pennello è
leggero ma sicuro; qui non vi sono forzature di scuola o nostalgia di vani
sperimentalismi.Il paesaggio lacustre è uno squarcio di vita ove stanno leggeri
in gioia tranquilla i bagnanti.La natura è sempre presente. E i visi delle donne di
Sergione splendono di poesia dove alla gioia d’ esistere si mescola come una vaga
malinconia che prende l’anima quando la bellezza femminile ci si svela
sorprendentemente viva e tuttavia effimera, ricca di speranza fallace.
L’opera di Sergione si direbbe come percorsa da un’ingenua coscienza
d’appartenere ad un mondo che si interroga e che ci interroga. Sorprendente e
profonda ingenuità dove le tensioni, che pur esistono, vengon risolte nel tratto
leggero, che s’apre su spazi d’ infinita libertà.
Lo zio, riservato e addirittura schivo, fu il primo maestro del nipote;
se gli offrì la visione naturale di una vita baciata dalla tormentosa ebrezza
dell’arte, gli offrì anche i primi strumenti onde esprimersi e quindi liberarsi
dalla tormentosa inquietudine di chi resta, per mancanza appunto di validi
strumenti, al di qua della creazione, nel mondo ahimè vastissimo,dei
dilettanti da strapazzo, dei pittori della Domenica."
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~ Il testo non è firmato per espresso desiderio di chi l’ha scritto
ed è convincimento di Sergione che un rimedio contro la mercificazione
dell’arte consisterebbe proprio nel non firmare i quadri.Questo darebbe, tra l’altro,
ai critici, l’opportunità di svolgere più onestamente il loro mestiere.E non si
presterebbero più ne all’adulazione degli uni, ne allo sdegnoso oblio in cui tengono
quegli artisti che un carattere schivo e l’alta consapevolezza dell’opera loro
tiene lontani dal rumore e dalla confusione del mondo.