Sel sculpture est une Sculptrice née en 1979, vivant dans le sud de la France. Son médium de prédilection est la terre cuite ( grès noir). Elle réalise aussi des tirages en résines acrylique. Elle navigue entre réalisme et onirisme, à la recherche de la capture d'un mouvement, d'un regard.
Après une éducation qui l’a sensibilisée à l’art sous toutes ses formes, elle s’est orientée vers une profession médicale. Elle est revenue à l’art et plus particulièrement à la sculpture à l’âge adulte.
Elle a reçu une formation au sein de « l’atelier communiquer » par le sculpteur Pierre PELLIZON, sculpteur atypique. Il lui a transmis les techniques de travail de la terre, le travail anatomique (« avant de déformer, tu dois savoir former »), tout en respectant sa propre voie artistique.
La crise du COVID l’a éloignée de l’argile pendant plus de 2 ans. Après cette longue absence, elle a décidé que la sculpture ne la quitterait plus. Elle a créé un espace de travail à domicile et s'est professionnalisée. Elle sculpte sous le nom de Sel Sculpture pour séparer ses deux vies professionnelles.
Afin de mieux exprimer son art, elle continue à développer ses compétences. Elle s’est rendue en Espagne pour perfectionner sa technique du portrait en 2023 et 2024 avec Eudald de Juana et pour apprendre le moulage-tirage résine en 2024 avec Alexander Yancee Ramirez.
En 2023, Elle a travaillé sur la série JEWELS qui est un hommage en portrait à des femmes qui ont su forcer leur destin et qui ont contribué à changer le monde. Chaque portrait était précédé d’une recherche biographique et d’un recueil de photographies afin de tenter de capturer leur âme. Elle les a représentées avec leurs bijoux. Il y a eu Nina Simone grande pianiste et chanteuse qui a lutté pour les droits civiques ; Marie Curie qui loin d’être juste une assistante est porteuse de 2 prix Nobels ; Simone Veil qui est un symbole de résilience et de la possible réconciliation des peuples ; enfin Florence Nightingale qui a révolutionné les hôpitaux et créé la fonction d’infirmière moderne.
En 2024 elle a découvert l’art du moulage/tirage résine. Cette exploration de la patine acrylique a donné un nouvel éclairage aux œuvres.
Par ailleurs en 2024, Elle a débuté la série « Les souffrances de GAÏA ». Elle parle d’écologie et des maux de notre monde. « Gaïa - I can’t breathe » symbolise notre terre-mere (robe d’eau, chevelure de feu dans le vent, peau de terre) mise à genoux par la pollution et le réchauffement climatique. Elle supplie et personne ne l’entend. Pour « Gaïa – where is the water ? », il n’y a plus d’eau (plus de robe) et seule de la terre sèche coule entre ses mains. La 3eme est « Gaïa – The sound of the bombs ». D’où qu’elles viennent, où qu’elles tombent, Gaïa est terrifiée en attendant leur chute. "Gaïa - Water Carries me", la derniere née, parle de l'eau quand elle devient incontrolable.