Plasticien et designer graphique, dessinateur insatiable, techno-mordu et friand de nouveautés, après s’être immergé dans l’univers de l’architecture, il entreprend des études d’arts plastiques. Il explore alors l’infographie, la vidéo, l’animation et la scénographie, tout en pratiquant l’habillage sonore pour la vidéo et la radio.
Le lien est le dessin. Il dessine ce qu’il voit ou note ce qu’il imagine dans ses carnets. De ces dessins des concepts émergent.
Artiste polymorphe, il transforme ces dessins en série de peintures digitales, tirages de grande taille, volume multi-technique, sérigraphies à tirages limités, gravure en relief, et bien d’autres formes.
Il favorise les techniques de mises en oeuvre rapides et les procédés de reproduction actuels de qualité.
L’ordinateur a une place prépondérante dans son processus. Le traitement en vectoriel permet de produire des tirages de grande taille sans perte de qualité. Ces grandes dimensions exacerbent l’énergie du trait et immerge le spectateur dans cet univers.
La place du concept…
Le geste, l'intention de l'artiste faisant oeuvre dans les "ready made" de Marcel Duchamp, l’approche du sculpteur Laurence Veiner : "l’oeuvre est l’idée que le spectateur s’en fait et pas sa représentation" place le traitement au second plan.
Dans sa démarche “Les prêts-à-faire”, Pascal multiplie les représentations d’un même concept simplifié pour en offrir sa vision mentale, héritage des concours d’architecture qui offrent au public très varié diverses représentations du projet. Il affirme là son polymorphisme.
Il retient de la poésie japonaise la présence de l’humeur qui prend le pas sur le sujet. Il dessine alors au pinceau s’obligeant à l’humilité et amplifiant son humeur ou l’état d’urgence du contexte du dessin.
Son immersion passés dans l’architecture, sa pratique de la photographie et du graphisme influencent considérablement sa manière de cadrer ses sujets. Imprimées en grande taille, les scènes anodines constitués d’objets du quotidien deviennent des urbanismes dans lesquels ont prend plaisir à circuler.
Travaux actuels
Issues des carnets de dessins carrés, des cuisines innondées, des tronches carrées. Mais aussi le re-traitement des "sales goûts" ("latrilanias", les graphitis des toilettes publiques).
Et demains
le retour des têtes-à-roulettes, de l’homme-fort, mais aussi des rencontres, avec l’envie de réponses plus immersives, participatives et mêlant d’autres médias.