Olivier De Géa

Les tableaux sont réalisés sur plaques d'acier. Les sujets sont eux réalisés en contraste d'ombres et lumières avec de l'acrylique pour les blancs et l'oxydation de l'acier, c’est-à-dire la rouille, pour les ombres. L'oxydation est générée à l'aide d'une "petite formule personnelle" qui me permet une grande spontanéité, comme si j'utilisais de la peinture. La rouille est par la suite stabilisée mais les nuances d'ocres sont conservées.
J’aime les choses qui ont une âme, les supports dégradés où la nature et le hasard ont déjà laissé leurs marques. La rouille est pour moi un matériau qui transporte en quelque sorte l’histoire de l’humanité puisqu’on la trouve principalement sur les vieux objets qui ont traversé le temps...
Les corps en mouvement sont au centre de mon travail. J’essaye de créer une réalité décalée ou les corps se tordent de façon presque impossible. J’aime aussi la dynamique et la force des attitudes que l’on retrouve dans le sport. Ces athlètes, figures suspendues, figées dans une certaine magie, à laquelle l’acier découpé vient mettre en exergue toute la puissance des mouvements.
Un petit mot sur la technique, l’intenti