Ajouté le 22 oct. 2005
La réflexion que j'essaye de mettre en exergue, par le biais de l'art pictural, en supposant que ce dernier pourrait d'une manière ou d’une autre être considéré comme un langage, et plus spécifiquement le surréalisme, s'inscrit dans le cadre d'une quête autour du concept de l'unicité de l'origine des religions, spécialement les monothéismes, le christianisme et le judaïsme, sans toutefois perdre de vue les apports des religions de l’extrême orient, le bouddhisme le brahmanisme et zoroastrisme de la Perse antique.
Mon approche est basée sur les recherches que j’ai menées pendant une vingtaine d’années sur le Soufisme en Islam, et sur le mysticisme d’une manière générale, cette recherche (purement intellectuelle sans expérience corporelle personnelle) m’a permit d’envisager, dans une perspective comparative, les différentes étapes de l’aventure de « l’âme » ou esprit, à travers les ages et les civilisations, à partir d’un Evénement Original Suprême qui est la création de l’homme (en tant qu’entité pensante et intelligente, et non un primate évolué) par un Créateur Suprême Dieu.
Une éphémère perdition dans le monde du spiritisme et de l’occultisme, que j’avais entamé dans ma quête de la « vérité », m’a conduit ou plutôt guidé vers un autre univers encore plus mystérieux, celui de la Théosophie ; la découverte de cette science de la Sagesse Antique prônée par des auteurs tels HP Blavatsky et Annie Besant, m’a poussé à faire une nouvelle lecture des textes sacrés du Coran de la Bible et du Nouveau Testament, avec l’espoir d’y découvrir une corrélation avec les hypothèses de la théorie de la cosmogonie, inhérente à la théosophie et commune au bouddhisme indou et tibétain, basée sur le concept de réincarnation de l’âme humaine, et sur celle de l’univers.
Poursuivant ma quête de la « vérité », j’entrepris une lecture approfondie des textes coraniques, considérant que ma connaissance de l’Islam était par définition incomplète et superficielle, puisque émanent d’une pratique rituelle héréditaire et orale, et issue de traditions ancestrales, et non d’un choix personnel réfléchi.
(...Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroît au Rebelle tandis qu'il croit en Dieu saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Dieu est Audient et Omniscient... ) Coran Sourat 2. Verset 256
(à suivre)