Joanna Mico
c'est en perdant la possibilité de crier que les mots viennent me dire
j'ai besoin d'eux comme d'un pont entre moi et les autres
les Dogon m'enseignent que la parole tisse le monde
je relie alors mes mots par des fils, les suspend, les livre, à nu, les lis
puis mon ventre tourne une page,
devenue mère dans un corps-à-corps intime avec la filiation,
tisser devient mon écriture,
recherche fils à fils, croisés, noués, pris, laissés, flottés, d'un juste équilibre offert à la beauté des mondes
mes poétissages sont une approche du lien au travers du silence, de la répétition et de la transmission
suite à un stage émouvant avec Sylvie Boyer qui me révèle au geste, entre mère et fille, entre mère et fils, je cherche par moi-même le langage des fibres, laine, ortie, chanvre, coton, soie recyclée, lin et autres trouvailles
suite à un voyage au Maroc où j'apprends à tisser vertical au sein d'une famille, je prends le temps du motif,
les voyages m'ont toujours ému par les femmes, les hommes, les couleurs et les tissus rencontrés
tisser est aujourd'hui une continuité de la poésie mais aussi du voyage et s'inscrit dans les mains de celles et ceux qui avant moi, autour, encore tissent des merveilles du monde
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Joanna Mico, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Arts numériques, Artisanat. Type de compte: Artiste , membre depuis 2004 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Joanna Mico sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Joanna Mico. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
étoles et ceintures • 10 oeuvres
Voir toutPoétissages • 15 oeuvres
Voir toutà peine et amplement • 12 oeuvres
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Biographie
c'est en perdant la possibilité de crier que les mots viennent me dire
j'ai besoin d'eux comme d'un pont entre moi et les autres
les Dogon m'enseignent que la parole tisse le monde
je relie alors mes mots par des fils, les suspend, les livre, à nu, les lis
puis mon ventre tourne une page,
devenue mère dans un corps-à-corps intime avec la filiation,
tisser devient mon écriture,
recherche fils à fils, croisés, noués, pris, laissés, flottés, d'un juste équilibre offert à la beauté des mondes
mes poétissages sont une approche du lien au travers du silence, de la répétition et de la transmission
suite à un stage émouvant avec Sylvie Boyer qui me révèle au geste, entre mère et fille, entre mère et fils, je cherche par moi-même le langage des fibres, laine, ortie, chanvre, coton, soie recyclée, lin et autres trouvailles
suite à un voyage au Maroc où j'apprends à tisser vertical au sein d'une famille, je prends le temps du motif,
les voyages m'ont toujours ému par les femmes, les hommes, les couleurs et les tissus rencontrés
tisser est aujourd'hui une continuité de la poésie mais aussi du voyage et s'inscrit dans les mains de celles et ceux qui avant moi, autour, encore tissent des merveilles du monde
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1972
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Joanna Mico
mardi de la poésie à la Maison de la Poésie Rhône-Alpes, présentation-lecture de mon travail de poésie et de tissage
Duo avec Frédérick Houdaert
Paroles fils
Médiathèque Diois-Vercors, 26150 Die
Article
Je nais avec joie, en 1972, à Paris.
1995 : Maîtrise de Lettres modernes à Paris-IV Sorbonne,
Contes de la côte ouest de Madagascar : l'imaginaire et la réalité d'un peuple
1996 : DEA de Lettres modernes à Paris-IV Sorbonne,
Le renouveau du conte : de nouvelles "Paroles de conteurs"
Depuis 1998 : expositions et lectures de mes Textures, mots tissés
réalisations avec d'autres (éditeurs et artistes),
interventions-témoignages dans des milieux d’orthophonistes et de psychanalystes
ateliers autour du livre-objet et des écritures,
du conte et de la danse africaine.
Le voyage est fondamental pour moi, là où la différence nous rapproche. Il nourrit mon travail : comment donner à voir la parole. J'y trouve, emplie de leurs couleurs, la beauté des hommes, des langages et des textiles dont je cherche à traduire les symboliques.
J'ai un lien plus particulier avec les Dogon du Mali.
Mali, Burkina-Faso, Sénégal, Maroc, Madagascar, Grèce, Crète, Angleterre, Hollande, Allemagne, Belgique, États-Unis, Portugal, Istanbul, Rome, Chine, Indonésie, Pérou, Bolivie, Patagonie du Chili et de l'Argentine, Inde, Népal...
Depuis 2012 travail autour du tissage avec fils et fibres sur métiers, au début de son cheminement...
poétissages
c'est en perdant la possibilité de crier que les mots viennent me dire
j'ai besoin d'eux comme d'un pont entre moi et les autres
les Dogon m'enseignent que la parole tisse le monde
je relie alors mes mots par des fils, les suspend, les livre, à nu, les lis
puis mon ventre tourne une page,
devenue mère dans un corps-à-corps intime avec la filiation,
tisser devient mon écriture,
recherche fils à fils, croisés, noués, pris, laissés, flottés, d'un juste équilibre offert à la beauté des mondes
mes poétissages sont une approche du lien au travers du silence, de la répétition et de la transmission
suite à un stage émouvant avec Sylvie Boyer qui me révèle au geste, entre mère et fille, entre mère et fils, je cherche par moi-même le langage des fibres, laine, ortie, chanvre, coton, soie recyclée, lin et autres trouvailles
suite à un voyage au Maroc où j'apprends à tisser vertical au sein d'une famille, je prends le temps du motif,
les voyages m'ont toujours ému par les femmes, les hommes, les couleurs et les tissus rencontrés
tisser est aujourd'hui une continuité de la poésie mais aussi du voyage et s'inscrit dans les mains de celles et ceux qui avant moi, autour, encore tissent des merveilles du monde
Publications
Nu, éditions Castells, septembre 2006
Parole de nuit, éditions Plaine Page, juin 2006
Paroles sans, dans la revue 22 (montée) des poètes, février 2006
Passé passé que s’est-, dans la revue N4728, février 2006
Hypothèses, éditions isabelle sauvage, mars 2004
Là l'abandon, images de B. Kohl, éditions de L'Entretoise, mars 2002
Textes dans Bacchanales n° 35, oct. 2004
Pyramide, textes pour projet vidéo, avec Sigrid Coggins
Gommisti chez Imprints
Poétissages
Expos/lectures Collectives (Listing)
à venir
Festival Expoésie, Périgueux, 30 juin et 1er juillet
2007
Théâtre du Petit Miroir, avec Josée Lapeyrère et Djéour Cissokho, Issy-les-Moulineaux
2006
Centre européen de poésie d'Avignon, Parcours de l'Art, Avignon
Lectures croisées avec Sylvie Nève et Antoine Emaz (sous réserve), Hôtel de Guînes, Arras
Théâtre de l’atelier, colloque de psychanalyse, Lyon
Biennale du livre d’artiste, Arras
2005
Délires de livres, Chartres
Tissages, Antibes
Marché de la poésie, Paris
Marché de la poésie, Lodève
Biennale du livre d'artiste, Mariemont, Belgique
Biennale du livre d'artiste, Saint-Yrieix-la-Perche
2004
Rencontres internationales de l'édition de création, Marseille
Biennale d'art contemporain, Arménie
Horizons intérieurs, Lodève
Marché de la poésie, Paris
Livres à voir, Arras
Pico-édition, Crest
2003
Salon de la petite-édition, Crest
Marché de la poésie, Paris
Fête du livre d'artistes, Forcalquier...
2002
La Griotte, Die
Salon des petits éditeurs, Saint-Priest
2001
Vallée des Arts, Drôme, installation
Marché de la poésie, Paris
Biennale de la poésie Rhône-Alpes, Saint-
Martin d'Hères...
2000
Regards de femmes, Festival Est-Ouest, Die
Marché de la poésie, Paris
1999
Librairie Iconocase, Châteauneuf-de-Mazenc
Papiers et musiques, Saint-Perray
Galerie-Librairie du Port, Crest...
Article
JOANNA MICO
OU LE LIVRE DÉ-LIVRÉ
Depuis l'enfance, les mots m'accompagnent en résistance.
Une maîtrise sur les contes malgaches et un DEA sur le renouveau du conte m'ont apporté
la dimension archétypale des récits-sources.
Les voyages, eux, ont nourri un questionnement sur la différence, la déroute, l'exil et la faille.
Depuis 1991, je tisse un lien très étroit avec le Mali.
Sourdement, la notion de la parole comme tissage chez les Dogon ainsi que la symbolique des textiles inspiraient mes textures.
Mes textures, tentures-textes, creusent la notion de parole. Elles tissent. Paroles d'arbres. Paroles de pierres. Paroles sans. Parole du monde.
Fragments liés d'intime. J'écris le silence. les bouches muettes. j'écris sans histoire, des femmes, des fractures, des hypothèses. Nu. Il demeure beaucoup de silence. Passé passé que s’est-.
Je donne la parole aux mots. j'interroge leur devenir, leur poids, leur déploiement. j’explore la parole d’avant la parole, parole-mère. Paroles fils.
Textes ouverts. L'écrit ainsi livré se dé-livre.
Le lecteur, devenant un des papiers disjoints, un des fils qui relient, se retrouve à nu aussi, dévoilé.
Elles impliquent le regard dans l'improvisation.
Elles se lisent et se regardent en même temps qu'elles nous lisent et nous regardent.
Mes tentures procèdent de deux écritures : les mots et les matières, papiers, fils, fer, photos, bois,...
Ces matières textuelles sont pour moi l’aboutissement de l’écriture qui, seule, ne me suffisait pas dans la recherche de mise en lien des mots (l’écrire), de mise au monde. Lier, tisser le corps des mots. Lier l’ici-présent à l’ailleurs-tout-temps. Tisser l’inconscient et le symbolique.
Elles interrogent comment donner à lire librement, donner à voir, le rapport à l’intime de l’écriture et du lecteur, autrement dit, l’entre deux, ce lien/lieu suspendu.
Elles investissent un lieu, la bouche, le ventre.
Article
LE MATRICULE DES ANGES, janvier 2004 :
"À Grenoble, deux libraires militantes parient sur la vitalité de la petite édition indépendante. Un lieu d'intimité et de curiosité. (...)
Le magasin s'étend sur 30 m2 et propose un choix éclectique : poésie, romans, récits de voyage, jeunesse, mais aussi livres d'art, livres d'artiste et tirages de tête. On peut ainsi repérer parmi les rayons quelques raretés, comme ces ouvrages tirés sur papier filtre, spécialité des éditions Jacques Brémond ; s'émerveiller du texte de Jacques Moussempès à la Bibliothèque du lion ou encore celui de Llorca illustré par Joël Leick ; feuilleter Là l'abandon, l'étonnant travail de l'écrivain Joanna Mico et de la photographe Brigitte Kohl, aux éditions de L'Entretoise."
LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, Claude Veyret, février 2004
"Joanna Mico expose ses livres-vivants, ses textes-tentures à la médiathèque Diois-Vercors. Plongée dans le règne de l'écriture, source de vie.
"tu laisses couler le passé. rideau d'eau sur les mots déversés. ton radeau de peu. sur le vague l'intime reflux"... Joanna Mico parle de cette exposition comme de son "premier vrai travail d'offrande (...) au regard libre, vague de textes en textures, glane des mots-sens en espace libérés". Délivrés. Car ces livres sont de chair, de verre, de bois, de pierre, de minéral comme pour une écriture primitive. Sobre. Epurée. "Égoûtée" comme la qualifie l'artiste-poétesse.
"Bientôt il n'y aura plus de noms. nous serons tous des étrangers. les mots auront soif. secs. plus de bouche à nourrir. les mots resteront à jamais coincés en travers de la gorge (...)".
Alors Joanna Mico a voulu les sauver du déluge des livres-objets-marché pour les ramener, à la nage, à la marge sur une île... où le lecteur est un aventurier, un découvreur privilégié. Et comme des statues des îles de Pâques, les textes vous regardent, vous dévisagent. Pour créer le trouble. Éveiller les sens. Éveiller la mémoire : "quand l'indifférence escalade, quand tu n'es que paroi". Couleurs et phrases longtemps pensées, mariées, travaillées, tissées, caressent et griffent...
La parole soustraite, débusquée, défrichée est restituée comme au premier matin du monde par l'arbre, la roche, la trâme qui ne seraient rien sans les liens qui les enrichissent. "Elle met le feu aux mots sur sa parcelle de terre où tremble le peu d'écho / si j'étais une femme" : les poèmes emportent le regard et le visiteur oublie le temps. Perdu dans ce labyrinthe de symboles et ces bourrasques évanescentes. Le livre qui nous a si souvent éloignés de la nature sensible des éléments, ici nous ouvre le passage, nous réinsère dans les éléments naturels, dans l'essence originelle, dans l'essentiel."
JOANNA MICO
OU LE LIVRE DÉ-LIVRÉ
Catherine Flament, K éditions, mars 2004
"Ma stupéfaction a été énorme quand j’ai rencontré Joanna Mico et ses livres-arbres, -pierres, -tentures. Je pensais depuis longtemps, à la suite de Caillois, Segalen et d’autres, que oui, de l’arbre ou de la pierre au livre, il y avait là une des connivences du monde, une de ces réverbérations mystérieuses dont se trouve marqué ou éclairé l’épiderme du monde, là où celui-ci est unitaire, tissé d’écho et de duplication.
Joanna, poète et artiste, avait donc retrouvé l’antique sente ?
LA RIME DES FORMES, LES LIVRES SONT DES ARBRES
Pour moi les livres sont des arbres. Ils expriment une même loi, dont les transformations à travers les règnes empruntent immanquablement des aspects inédits : pierres entaillées du monde minéral, arbres dans le règne végétal, livres sous le régime de l’imaginaire humain. J’ai donc cherché à retrouver cette continuité, sous-jacente. Le livre partage avec l’arbre le déploiement émerveillant des feuilles – au printemps, et celles du livre qu’on feuillette pour la première fois. Ils appartiennent tous deux à la fois au monde sous-terrain – l’arbre par ses racines, et le livre sorte de mini tombeau avec ses dalles-blocs-de-texte – et au monde le plus aérien, frondaison du texte, ramifications infinies et impalpables de l’imaginaire. Des machines totales, des mondes, tous deux.
Restait la question du tronc, qui bien sûr correspond à la reliure… dans le livre-arbre de Joanna Mico. Certes c’est un arbre préhistorique, davantage une fougère arborescente du Jurassique qu’un angiosperme, il est un peu rigide. Mais on voit que la reliure est vraiment un tronc où s’enquillent des feuilles-branches, d’où sourdent des Paroles d’arbres ; pleurant le repli perdu des mots et la folle bourrasque qui en arrache les noms nomades, elles tissent alors une correspondance de l’arbre au langage.
LE LIVRE-MICA DE MICO
La pierre à son tour se feuillette, se fend, schiste ou mica. Joanna en a dressé et relié six, stèles où résonne l’écho de Segalen.
Mico : les noms n’ont plus d’air. la pierre respire bas. / versus Segalen : n’est pas digne du nom de stèle l’inscription de fortune privée de socle et d’espace et d’air quadrangulaire à l’entour ; Mico : tes mots sont tes rides. ton visage n’a pas de noms. tu ne dis presque. ton visage cette pierre jetée dans le vide. / Segalen : car la table aveugle des caractères a l’inexistence ou l‘horreur d’un visage sans traits…
LIVRES-ARBRES, STÈLES & TENTURES
Dans certaines éditions de Segalen, Stèles est suivi de Peintures : de longues et sombres peintures soyeuses, chargées de suie et couleur du temps des premiers âges [qui] se déroulent de haut en bas [et autour desquelles] il se fait un enveloppé de paroles. C’est presque de même chez Joanna Mico… et ç’a été mon deuxième étonnement, et surtout une émotion très forte : face au livre dé-livré, cette oxymore face à ses livres-tentures. D’abord, parce que sur le fond je pense qu’on n’a jamais rien inventé de mieux que le livre (je veux dire, ce bloc fermé, relié, soumis au feuilletage), et les livres-objets d’artistes pèchent vite, souvent, à s’en éloigner. Or là, ça fonctionne.
Voile-tenture qui dévoile, mise à nu : de l’Hypothèse, si j’étais une femme. Sans doute ça ne fonctionnerait pas avec n’importe quel texte. Cette question ne peut être qu’en éclats ; face à la tenure, on ressent la menace de dissémination et on s’en sent protégé : les fils vont tenir, il y a de la structure – la forme rectangle, la page centrale, la répartition bicolore des feuillets. Ces fragments de texte et de page, reliés néanmoins, tissés en un méta-texte-texture, une tenture, un voile, corps de femme : c’est la réponse formelle à l’hypothèse inquiète. La question peut insister, je suis protégée de l’éclatement psychoïde : la réassurance, légère, volette là devant moi, au moindre souffle.
Le livre-tenture témoigne à son tour, par delà sa singularité, de quelque chose du livre : qu’un texte est texture, et qu’en cette extrême limite du livre « dé-livré », les pages néanmoins, doivent rester re-liées ? Ici elles le sont, et plutôt 8 fois qu’une.
Jusqu’où le livre l’est-il encore ? Comment le livre prolonge-t-il les autres règnes ? Joanna Mico explore ces passages, régions extrêmes, en artiste inventeur de formes, et surtout en poète, avec de vrais textes : car le livre est la terre natale (ou presque) de l’écrivain, ce n’est pas avant tout le lieu de l’artiste. Le texte ne doit jamais y être prétexte.
[Les textes en italique sont des citations, dans l’ordre : de Roger Caillois (notamment Le fleuve Alphée, 1978, et Approches de l’imaginaire, 1974) ; de Victor Segalen (Stèles, peintures, équipée, Plon, 1970) ; d’Yves Peyré (Peinture et poésie. Le dialogue par le livre, Gallimard, 2001)… et bien sûr de Joanna Mico.]"
LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, 5 mai 2004
"Dans le cadre du premier festival pour les sourds et entendants réunis Vice et Versa qui se déroule jusqu'au 15 mai, l'exposition "Regards croisés sur la mixité" est visible à la salle Mitterrand.
Initialement ils étaient deux artistes visuels en arts plastiques à exposer pendant toute la durée du premier festival pour les sourds et entendants réunis Vice et Versa organisé en collaboration avec la compagnie Songes et l'association Écoutez voir ! Et finalement, seules les créations artistiques de Joanna Mico sont présentées. Des œuvres originales étonnantes à travers lesquelles l'artiste, créatrice de livres-objets et de tentures-textes, ses "textures", propose un projet autour de la parole comme tissage au croisement des cultures. Diplômée d'un DEA de Lettres, Joanna Mico écrit depuis plusieurs années, met ses textes en matière depuis un peu plus de cinq ans et crée ses tentures depuis environ deux ans. Parallèlement à cette pratique artistique et culturelle, l'artiste publie ses textes chez une éditrice parisienne Isabelle Sauvage ainsi qu'aux éditions de l'Entretoise à Grenoble.
Exposition "Regards croisés sur la mixité" présentée à la salle François Mitterrand, mairie de Bourg-lès-Valence jusqu'au 10 mai puis au théâtre Le Rhône du 11 au 15 m
Article
PARUS :
Nu, éditions Castells, septembre 2006
Parole de nuit, éditions Plaine Page, juin 2006
Paroles sans dans la revue 22 (montée) des poètes, février 2006
Passé passé que s’est-, dans la revue N4728, février 2006
Hypothèses, éditions isabelle sauvage, mars 2004
Là l'abandon, images de B. Kohl, éditions de L'Entretoise, mars 2002
Textes dans Bacchanales n° 35, oct. 2004
Pyramide, textes pour projet vidéo, avec Sigrid Coggins
Gommisti chez Imprints
Expos/lectures Solo (Listing)
à venir en 2007
Médiathèque, Montélimar, octobre, lecture
2006
Librairie La Salamandre, Montpellier
Médiathèque Simone de Beauvoir, Romans
Résidence à Arras, Hôtel de Guînes, janvier-février
...
2005
Médiathèque, lecture, Die
Librairie Bonnes Nouvelles, lecture, Grenoble
Délires de livres, lecture, Chartres
Printemps de paroles, Rentilly
Terres d’écritures,lecture, Grignan
Marché de la poésie, Paris
Colloque de psychanalyse, Romans
Cafés littéraires, Montélimar
Lecture croisée avec Michel Thion et Edith Azam, Librairie À plus d’un titre, Lyon
Journée d’études des ateliers Chassagny (orthophonistes), Paris
Biennale du livre d’artiste, Forcalquier
2004
Librairie La Manufacture, Romans
Mairie et Théâtre du Rhône, Bourg-les-Valence
Médiathèque, Die
2003
Médiathèque, Saint-Priest
Fête de l'écriture, Théoule-sur-mer
2002
Médiathèque, Bron
Fête du livre, Bron...
2000
La Mare au Jazz, Lignières-Orgères
Café littéraire, Grignan...
1999
Librairie La Manufacture, Romans