Marine Foissey
Entre ironie acide et dérision lucide
Toutes les œuvres de Marine Foissey
You Were Not Chosen • 3 œuvres
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Petite phrase assassine qui sonne la sentence. L’oiseau de mauvaise augure a laissé un message. - il [...]
Petite phrase assassine qui sonne la sentence.
L’oiseau de mauvaise augure a laissé un message.
- il y a pire me direz-vous -
Mais elle reste comme cette mélodie que l’on fredonne.
Elle tient à la peau sans tenir chaud.
Nous nous construisons en partie de nos échecs.
Être celui qu’on a pas choisi, qu’on prend en dernier, qu’on ne rappelle pas,
dont on oublie le prénom, qu’on n’écoute pas, qui n’est pas sur la liste.
Swipe à gauche.
L’invisible, le refusé.
L’éliminé, l’élu, le choisi, l’exclu.
Une frustration, une douleur aux airs d’infimes traumatismes marquée au fer rouge de nos mémoires.
Place-toi bien au milieu de la cible et attends.
Tout va bien dans le meilleur des mondes, te dis-je.
Rousseau aurait été bien empêtré au XXIe siècle.
L’amour de soi vs l’amour propre.
Allons-nous réussir à nous respecter nous-mêmes, à nous construire ?
Ou allons nous continuer cette compétition infinie d’être mieux que les autres ?
Résisterons-nous ?
Nous ne sommes pas des numéros sur une liste d’attente.
Nous ne sommes pas ces refus.
Nous sommes.
Peu importe les autres, le monde, les différences et les difficultés.
Le problème n’est pas d’être faible, c’est de croire qu’on l’est.
Je voudrais que ceci soit un hymne à l’amour de soi et à l’honnêteté que nous nous devons.
I choose you.
You choose yourself.
L’oiseau de mauvaise augure a laissé un message.
- il y a pire me direz-vous -
Mais elle reste comme cette mélodie que l’on fredonne.
Elle tient à la peau sans tenir chaud.
Nous nous construisons en partie de nos échecs.
Être celui qu’on a pas choisi, qu’on prend en dernier, qu’on ne rappelle pas,
dont on oublie le prénom, qu’on n’écoute pas, qui n’est pas sur la liste.
Swipe à gauche.
L’invisible, le refusé.
L’éliminé, l’élu, le choisi, l’exclu.
Une frustration, une douleur aux airs d’infimes traumatismes marquée au fer rouge de nos mémoires.
Place-toi bien au milieu de la cible et attends.
Tout va bien dans le meilleur des mondes, te dis-je.
Rousseau aurait été bien empêtré au XXIe siècle.
L’amour de soi vs l’amour propre.
Allons-nous réussir à nous respecter nous-mêmes, à nous construire ?
Ou allons nous continuer cette compétition infinie d’être mieux que les autres ?
Résisterons-nous ?
Nous ne sommes pas des numéros sur une liste d’attente.
Nous ne sommes pas ces refus.
Nous sommes.
Peu importe les autres, le monde, les différences et les difficultés.
Le problème n’est pas d’être faible, c’est de croire qu’on l’est.
Je voudrais que ceci soit un hymne à l’amour de soi et à l’honnêteté que nous nous devons.
I choose you.
You choose yourself.
Les Marines • 8 œuvres
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Série d'autoportraits en fragments, facettes, morceaux disjoints. Le corps s’expose en contact avec [...]
Série d'autoportraits en fragments, facettes, morceaux disjoints. Le corps s’expose en contact avec des éléments faisant référence à l’univers marin. Ce contact est un effleurement de l’épiderme : le tour des reins et du cou, des seins et des yeux, des lèvres et des jambes, des mains et dans la chevelure. Dans une lumière qui habille plus qu’elle ne dévoile le nu des substances et des tissus.
Des marines en noir et blanc sauf une. Point d’orgue.
C’est tout doucement un lent et long chemin serein loin des « Impressions » du début qui semblerait, à première vue, innocent. Il affirme la permanence du regard à nouveau porté sur la relation de l’homme à son environnement naturel.
Le corps devient support tangentiel à la nacre, l’écaille, les algues. Source et ressource, l’immensité est fragile et rendue ici dans sa dimension biologique. Une morphogenèse ou une métamorphose au rythme irrégulier de la pulsation d'un pouls qui s'affole, le tremblement irrésistible de la peur.
Des marines en noir et blanc sauf une. Point d’orgue.
C’est tout doucement un lent et long chemin serein loin des « Impressions » du début qui semblerait, à première vue, innocent. Il affirme la permanence du regard à nouveau porté sur la relation de l’homme à son environnement naturel.
Le corps devient support tangentiel à la nacre, l’écaille, les algues. Source et ressource, l’immensité est fragile et rendue ici dans sa dimension biologique. Une morphogenèse ou une métamorphose au rythme irrégulier de la pulsation d'un pouls qui s'affole, le tremblement irrésistible de la peur.
Fake Me, I'm not Here • 2 œuvres
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Psychography of an illusion. Lie by omission. Oneirism retranscribed. Direct entry into what I am not [...]
Psychography of an illusion.
Lie by omission.
Oneirism retranscribed.
Direct entry into what I am not enough or too much.
No rules,
Images of a freedom under lock and key.
Critical state of the dream.
There is always water,
Always a closed opening.
Tonight, it is decided,
I will go to bed early.
Lie by omission.
Oneirism retranscribed.
Direct entry into what I am not enough or too much.
No rules,
Images of a freedom under lock and key.
Critical state of the dream.
There is always water,
Always a closed opening.
Tonight, it is decided,
I will go to bed early.
Me & Mrs. Unknown • 2 œuvres
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Second skin. Flawless and fluid, Unrecognizable and unrecognizable. With the slightest step, with every [...]
Second skin.
Flawless and fluid,
Unrecognizable and unrecognizable.
With the slightest step, with every breath,
she is there.
Small voice.
Mean, evasive and harsh,
Vaporous, she never left.
Elusive and inbuilt.
Ephemeral ghostly being.
Like a grass exposed to torments.
Permeable.
Faceless.
Like a wrapped object,
Posed,
Ready to stay.
Infernal and vital shadow in the picture of a us.
She and I.
Flawless and fluid,
Unrecognizable and unrecognizable.
With the slightest step, with every breath,
she is there.
Small voice.
Mean, evasive and harsh,
Vaporous, she never left.
Elusive and inbuilt.
Ephemeral ghostly being.
Like a grass exposed to torments.
Permeable.
Faceless.
Like a wrapped object,
Posed,
Ready to stay.
Infernal and vital shadow in the picture of a us.
She and I.
Disorder Of Reality • 4 œuvres
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Landscape sometimes so dark Look, look in the distance, Believing that it is mild, that the weather [...]
Landscape sometimes so dark
Look, look in the distance,
Believing that it is mild, that the weather is calm,
Nothing. This night at dawn,
A storm of a me in the middle of July
So dark, so sad, so fearful.
I am motionless against the sky.
It seems to me to recognize this decoration,
Terrifying.
Too known.
Small hull of nut on the water where my hope sails,
Which sways and is slow to falter,
Confined, locked up, at the edges of my limits,
Lost in this infinite white,
Since you disintegrate, shred of my faith
Shred of a self,
In the hollow of your wave,
The light will perhaps spout out one sleeping evening
Drunk with the sandstone of your waves and this skin.
Rest this body of which you are the reflection.
Tomorrow, the sea will be beautiful and little agitated.
Look, look in the distance,
Believing that it is mild, that the weather is calm,
Nothing. This night at dawn,
A storm of a me in the middle of July
So dark, so sad, so fearful.
I am motionless against the sky.
It seems to me to recognize this decoration,
Terrifying.
Too known.
Small hull of nut on the water where my hope sails,
Which sways and is slow to falter,
Confined, locked up, at the edges of my limits,
Lost in this infinite white,
Since you disintegrate, shred of my faith
Shred of a self,
In the hollow of your wave,
The light will perhaps spout out one sleeping evening
Drunk with the sandstone of your waves and this skin.
Rest this body of which you are the reflection.
Tomorrow, the sea will be beautiful and little agitated.
#Æternam • 5 œuvres
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Est ce l’ultime empreinte? Celle qui est éphémère, celle de la beauté conservée. Ce fluide mortel qui [...]
Est ce l’ultime empreinte ?
Celle qui est éphémère, celle de la beauté conservée.
Ce fluide mortel qui glisse sur nous comme le temps
Invisible ou flamboyant.
Le fantasme de ma propre relique.
Il m’entoure, il m’encercle, il s’expulse, il me tire, il me fait mal.
Me vois tu ?
J’avance masquée. Vous aussi.
Le moi est une grande aiguille,
Qui flanche et qui tangue.
Echo, que me dis tu ?
Je m’aime, je ne m’aime pas, je m’aime…
Aliénation du regard, pathologies contemporaines,
Jubilations joyeuses au rythme d’une pulsion de mort.
Je m’anime par ce reflet dans le miroir.
Une promesse qu’on ne tiendra jamais.
Un moi qui devient palpable.
On le prend pour aller acheter le pain, pour aller voir « ces autres », parfois même on oublie de l’enlever en rentrant, on le garde pour faire l’amour, et en dormant.
Me vois tu ?
Je pourrais accuser les autres de ce masque de plâtre aux volontés de fer,
Je pourrais dire qu’on m’y a forcée,
Je pourrais dire que je n’étais pas comme ça avant,
Le masque n’est pas tombé,
Il se dissout,
Poudre blanche dans l’eau.
Prudence, on va finir par te voir...
Celle qui est éphémère, celle de la beauté conservée.
Ce fluide mortel qui glisse sur nous comme le temps
Invisible ou flamboyant.
Le fantasme de ma propre relique.
Il m’entoure, il m’encercle, il s’expulse, il me tire, il me fait mal.
Me vois tu ?
J’avance masquée. Vous aussi.
Le moi est une grande aiguille,
Qui flanche et qui tangue.
Echo, que me dis tu ?
Je m’aime, je ne m’aime pas, je m’aime…
Aliénation du regard, pathologies contemporaines,
Jubilations joyeuses au rythme d’une pulsion de mort.
Je m’anime par ce reflet dans le miroir.
Une promesse qu’on ne tiendra jamais.
Un moi qui devient palpable.
On le prend pour aller acheter le pain, pour aller voir « ces autres », parfois même on oublie de l’enlever en rentrant, on le garde pour faire l’amour, et en dormant.
Me vois tu ?
Je pourrais accuser les autres de ce masque de plâtre aux volontés de fer,
Je pourrais dire qu’on m’y a forcée,
Je pourrais dire que je n’étais pas comme ça avant,
Le masque n’est pas tombé,
Il se dissout,
Poudre blanche dans l’eau.
Prudence, on va finir par te voir...
The End Of Things • 5 œuvres
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The End Of Things L’espace temporel est un amas de boîtes mal rangées. Si tout disparaît. Que reste-t-il? [...]
The End Of Things
L’espace temporel est un amas de boîtes mal rangées.
Si tout disparaît. Que reste-t-il ?
Existes-tu ?
Ta peau, mes douleurs, mon deuil, mes joies, mes rires,
Perdus à jamais dans un souvenir qui t’es propre.
Mémoire virtuelle d’une réalité idéale.
Qui n’est qu’en puissance.
L’acte a abandonné.
Rien ne dure.
La fameuse aiguille. L’ultime limite.
Faucheuse de ma décision.
Arrêt brutal de mon courage.
La folie c’est de croire que cela va changer en répétant tous les jours la même chose.
Pas même ce pixel est éternel.
Je suis à 2,54 centimètres de mon bonheur,
Immatériel mais non abstrait.
Trop loin, si près, ou déjà parti,
Le possible ressemble au réel,
Il manque juste d’existence.
L’espace temporel est un amas de boîtes mal rangées.
Si tout disparaît. Que reste-t-il ?
Existes-tu ?
Ta peau, mes douleurs, mon deuil, mes joies, mes rires,
Perdus à jamais dans un souvenir qui t’es propre.
Mémoire virtuelle d’une réalité idéale.
Qui n’est qu’en puissance.
L’acte a abandonné.
Rien ne dure.
La fameuse aiguille. L’ultime limite.
Faucheuse de ma décision.
Arrêt brutal de mon courage.
La folie c’est de croire que cela va changer en répétant tous les jours la même chose.
Pas même ce pixel est éternel.
Je suis à 2,54 centimètres de mon bonheur,
Immatériel mais non abstrait.
Trop loin, si près, ou déjà parti,
Le possible ressemble au réel,
Il manque juste d’existence.
Fucking Perfect Life • 15 œuvres
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Comme ils disent, C’est l’homme de ta vie, Vous allez si bien ensemble, Regarde comme leurs enfants [...]
Comme ils disent,
C’est l’homme de ta vie,
Vous allez si bien ensemble,
Regarde comme leurs enfants sont beaux.
Oh ma jolie poupée,
Ces images sont pour nous.
Pour rire de la désespérante réalité
Comme une berceuse acceptée.
Tu seras jalouse, seule, mère et tu feras le ménage,
Maline avec ton tanga dentelle, ton épilation parfaite, ongles propres, contouring maîtrisé.
Malheureuse avec ton Tinder,
Trahie par ce beau garçon que l’on t’a présenté,
Déprimée par ce type rencontré par hasard.
Sans like et sans follow,
Avec crème glacée et whisky.
Tu es seule ma poupée.
Une vengeance de femme,
Née objet,
Née de la violence de nos clichés,
Servile par instinct sacrificiel,
Ta surcharge mentale 0% allégée,
Mets toi au régime pour l’été.
À la recherche d’un pouvoir jamais vraiment acquis,
L’instinct d’égalité n’est pas encore, ma poupée.
Garde ton sexe où il est.
Nos hommes virils sont nos petits régicides de demain.
Mesdemoiselles, ceci n’est pas vous défendre,
Messieurs, ceci n’est pas vous accuser.
Ceci est un hymne aux couleurs de nos violences,
Un air aux notes de nous,
Our fucking perfect life.
C’est l’homme de ta vie,
Vous allez si bien ensemble,
Regarde comme leurs enfants sont beaux.
Oh ma jolie poupée,
Ces images sont pour nous.
Pour rire de la désespérante réalité
Comme une berceuse acceptée.
Tu seras jalouse, seule, mère et tu feras le ménage,
Maline avec ton tanga dentelle, ton épilation parfaite, ongles propres, contouring maîtrisé.
Malheureuse avec ton Tinder,
Trahie par ce beau garçon que l’on t’a présenté,
Déprimée par ce type rencontré par hasard.
Sans like et sans follow,
Avec crème glacée et whisky.
Tu es seule ma poupée.
Une vengeance de femme,
Née objet,
Née de la violence de nos clichés,
Servile par instinct sacrificiel,
Ta surcharge mentale 0% allégée,
Mets toi au régime pour l’été.
À la recherche d’un pouvoir jamais vraiment acquis,
L’instinct d’égalité n’est pas encore, ma poupée.
Garde ton sexe où il est.
Nos hommes virils sont nos petits régicides de demain.
Mesdemoiselles, ceci n’est pas vous défendre,
Messieurs, ceci n’est pas vous accuser.
Ceci est un hymne aux couleurs de nos violences,
Un air aux notes de nous,
Our fucking perfect life.
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