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Jean-Pierre a commencé à peindre et à dessiner avant que de savoir lire ou écrire. Depuis toujours le jeu des couleurs et le besoin d’expression graphique se sont imposés à lui.
Né durant l’occupation allemande, au pied du château de Pierrefonds dans l’Oise, tout jeune déjà, il ressentait un besoin impérieux de liberté et l’exprimait dans ses dessins, des compositions colorées, invitant à vivre « ailleurs et autrement ».
Plus tard, le mouvement de mai 68 a été pour lui l’occasion de faire entendre sa révolte au travers d’une créativité intense », une explosion de couleurs ponctuée d’une certaine angoisse » comme le remarque « La Voie du Nord » lors de l’une de ses expositions au musée de la lithographie à Houplines (Lille).
Elève des Beaux Arts de Bordeaux, puis docteur en philosophie option esthétique, c’est à la Grande Chaumière de Montparnasse et dans plusieurs ateliers de la ville de Paris et de sa région, qu’il s’est consacré notamment, à l’art du nu.

Artiste référencé dans la galerie virtuelle de la revue "ARTENSION"
Tèl.: 0143520558/0621699576

Lassé de l’impressionnisme et de « ses gares Saint Lazare », JPC se plait à vivre la nuit, rêvant de Klimt, d’Egon Schiele, du « Cheval Bleu » de l’Ecole de Vienne, avant que de découvrir ce qu’on appelle l’expressionnisme abstrait New Yorkais avec Rotkho, de Kooning, Pollock et les autres….

1° Prix de peinture des artistes scéens
Médaille de la ville de Conflans Sainte Honorine
1° Prix de peinture de la Préfecture de Bobigny

Beaux Arts de Bordeaux – ateliers de Paris (Ecole américaine – Montparnasse (Grande Chaumière°
Doctorat de philosophie / Diplôme d’esthétique (Fernand Léger)

Artiste référencé dans la galerie virtuelle de la revue "ARTENSION"

Jean-Pierre CONDETTE affectionne la gestuelle dans un contexte « matièré » où la peinture est souvent « jetée », et en même temps, reste hanté par une nouvelle figuration qui traduirait au travers du corps de la femme, la grâce et l’inquiétude de la vie et de la mort qui nous guettent.

L'abstraction expressive pour moi, permet de se libérer de la copie, de la représentation textuelle, de la licne en quelque sorte au profit du scintillement de la lumière et de la vibration des émotions colorées
Dés lors, dans mon travail, je figure et je détruis, je structure et je corrode, pour finalement, voisiner avec une réalité qui serait abstraction pure.

Et, s’il m’arrive de m’adonner à la « célébration » du corps de la femme, il s’agit pour moi de signifier grace et fragilité

Paradoxalement alors, ma peinture s’étale sur des surfaces planes dans des gestuelles et projections colorées pour venir s’achever sur un univers plat, lisse et sans bornes, à la manière de Marc Rothko et de Kasimir Malévitch.