Semi Liberté (2024) Sculpture par Jean-Marc Gardeux

Vendeur Jean-Marc Gardeux

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Il s'agit d'une sculpture cinétique composée de plusieurs éléments distincts assemblés. La pièce repose sur un socle en bois massif, stable et soigneusement peint, qui sert de base à l'ensemble de la structure. Ce socle de bois ne joue que sur une attache qui laisse le ressort libre d'osciller. C'est le cœur de[...]
Il s'agit d'une sculpture cinétique composée de plusieurs éléments distincts assemblés. La pièce repose sur un socle en bois massif, stable et soigneusement peint, qui sert de base à l'ensemble de la structure. Ce socle de bois ne joue que sur une attache qui laisse le ressort libre d'osciller.

C'est le cœur de la dynamique de la sculpture. Grâce à ses propriétés élastiques, il peut se mettre en mouvement dès qu'il est touché ou stimulé par par la main du spectateur.

Accrochée à l'extrémité libre du ressort, une boule rouge vif attire immédiatement l'attention. La couleur vive de cette boule contraste fortement avec les tons plus neutres du ressort métallique et du socle en bois, créant un point focal. La boule est conçue pour se balancer et osciller en réponse aux mouvements du ressort, ajoutant une dimension dynamique et visuelle à la sculpture.

L'ensemble de la sculpture incarne l'esprit de l'art cinétique, où le mouvement et l'interaction jouent un rôle central. Lorsque le ressort oscille, la boule rouge se met en mouvement. Cette œuvre ne se contente pas d'être vue ; elle invite au toucher, comme un mobile à la mécanique simple.

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Jean-Marc Gardeux vit et travaille à Paris. Ses lignes parallèles ou se croisant au fil des degrés du rapporteur évoquent la rationalité et l’abstraction, comme la géométrie et les mathématiques. Il cherche[...]

Jean-Marc Gardeux vit et travaille à Paris.

Ses lignes parallèles ou se croisant au fil des degrés du rapporteur évoquent la rationalité et l’abstraction, comme la géométrie et les mathématiques. Il cherche à travers ses toiles, à donner une impression de mouvement grâce au voilage d’une symétrie indirectement visible mais qui en offre l’illusion réfléchissante au spectateur.

Qu’il s’agisse de peintures à l’acrylique, ou de volumes, il trace, depuis ses premiers travaux, des lignes fines, larges, droites, penchées, en couleurs ou en noir et blanc qui se répondent dans une construction minimaliste. Eléments de construction qu’on retrouvera dans ses sculptures ou se côtoient le bois, le métal ou le verre. Son travail, qui allie la précision à une grande liberté d’exécution, est toujours déterminé par la recherche de ce qu’il appelle l'illusion de la symétrie. Ainsi, le spectateur peut détourner son regard, bifurquer dans sa réflexion pour saisir cette illusion.

En rendant visible l’invisible, et vice versa, il interroge notre rapport à la perspective et plus largement à la stabilité dans le mouvement, à la transparence dans la profondeur, à l’espace dans le détail et à une présence plus ou moins légère du temps.

Cette rencontre entre l’intuition de l’artiste et celle du spectateur, à travers leurs formes, déclenche une connivence et une vision du monde partagée. Donner une impression de mouvement sur une toile, c'est un peu le Graal du peintre.

Après des études de scénographie et de vidéo à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, il a réalisé plusieurs décors pour le théâtre et scénographies musicales. Il a aussi travaillé comme reporter caméraman et tourné de nombreux documentaires, ce qui lui a permis d’être toujours au plus près de l’image et de son mouvement. Il a également fréquenté de nombreux peintres, dont les membres du groupe Constructivisme et Mouvement (CO-MO) réunis par l’abstraction géométrique. Parmi eux : Jesus Soto, Romano Zanotti, Carlos Cruz-Diez, Cesar Andrade furent des modèles dans sa découverte d’un art cinétique construit sur les répétitions de forme.

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