Fabrice Rehel
Travailler, travailler, travailler !
Fabrice Réhel, né en 1976, travaille et réside en France, où il explore les méandres de l'art du dessin et de la peinture. Son parcours artistique est aussi varié que son imagination débordante, marqué par une passion pour les personnages de dessins animés et les univers comiques.
Dès sa jeunesse, Fabrice Réhel a été attiré par l'art, mais c'est dans les années 2000 qu'il a pleinement embrassé sa vocation artistique. Inspiré par les tumultes de la vie quotidienne et la richesse des cultures populaires, il crée des œuvres empreintes d'humour et de poésie.
Son approche artistique est profondément influencée par une philosophie du soulèvement, où l'art devient un moyen de résister aux normes et aux conventions. Il refuse d'être enfermé dans un seul style ou une seule étiquette, préférant explorer de multiples modes d'expression.
En 2005, Fabrice Réhel rejoint un collectif d'artistes portant le même nom, où il continue de collaborer et d'explorer de nouvelles avenues artistiques. Pour lui, l'art est un moyen de transmettre ses envies, ses incompréhensions et sa volonté de puissance, tout en exposant ses tentatives de dérision.
Parmi ses séries les plus remarquables figure "It is It" (2009), où il explore les forces primordiales de la vie à travers des peintures et des sculptures énergiques et explicites. En invoquant les symboles des cultures païennes et ancestrales, il crée des œuvres vibrantes qui invitent le spectateur à réfléchir sur la nature humaine et le sens de l'existence.
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Fabrice Rehel, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture, Dessin. Type de compte: Artiste , membre depuis 2006 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Fabrice Rehel sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Fabrice Rehel. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
BEAUTE DU MONDE 2014 • 4 œuvres
Voir toutMALAQUARELLES 2012 • 23 œuvres
Voir toutNEUF FOIS RIEN (2011) • 5 œuvres
Voir toutEUPHOTIQUE (2011) • 5 œuvres
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Tant que la lumière donne, peintures acryliques sur des formats standards 80x80.
Fabrice Rehel
"Ah non mais sans déconner"
Acrylique sur Toile | 31,5x31,5 in
Vendu
Impressions
à partir de 51,34 $US
Fort Heureusement C'est Sans Espoir (2011) • 24 œuvres
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Sous ce titre paradoxal, la Galerie Artémise de Dinard présenta du 16 avril au 22 mai 2011 les travaux [...]
Sous ce titre paradoxal, la Galerie Artémise de Dinard présenta du 16 avril au 22 mai 2011 les travaux du collectif d'artistes Fabrice Réhel.
Installations sonores, tableaux, dessins et vidéos tentent de désamorcer la résignation que sous-tend cette notion d'espoir et explorent les façons ironiques d’œuvrer à une autre existence.
Vision antagoniste : Sous un ciel sombre, des pierres levées entièrement recouvertes du mot DEBOUT inscrit dans toutes les langues, voient passer des fantômes bancales ignorant cette injonction, des êtres résignés, errants et encombrés d'une planche de surf. Sur d'autres toiles, des humains à tête d'animaux lancent des cocktails Molotov d'un genre particulier : des jeunes pousses ou des fruits. Ces bombes végétales, vues comme des semences propagatrices de connaissances, germeront, deviendront arbres et propageront à leur tour la connaissance toujours plus loin.
"L'arbre de la Connaissance et de la Liberté", titre de l'installation, présente un arbuste baignant dans un buisson de mots chuchotés (hauts-parleurs dissimulés), et dont chaque feuille porte une inscription (cueille, connais, flamme, digne, rage, justice ...). Sur le chemin de l'émancipation, Chaque feuille est une invitation à cueillir à volonté les fruits de cette connaissance. Cette installation se fonde sur une allusion contradictoire et positive au symbole traditionnel biblique et au fameux Arbre de la Liberté de la Révolution.
Plus loin, une première vidéo sur fond rouge et mouvant témoigne allégoriquement de la "concrétisation dans la noosphère des idées d'un peuple qui se libère". "Emancipation", une autre vidéo joue à interpréter de façon enfantine l'hymne de "l'Internationale" et qu'une troisième, plus grave, fait tenir du miracle le fait que l'on puisse toujours, à l'ère du nucléaire, baguenauder à l'air libre dans de beaux paysages.
"Ta Vie", travail sonore à écouter au casque, détruit littéralement la notion d'espérance vaine, d'attente et bouscule l'auditeur jusqu'à le sommer à entrer immédiatement en action.
Le visiteur appréhende également une série de dessins dans lesquels le pouvoir attractif de l'image du surf est détournée pour en faire un canon propulseur d'idées hétérodoxes, de messages à caractère social.
En évitant le conformisme de la rébellion, face à l'espérance passive d'un éventuel miracle véhiculé dans les religions, les agitations politiques et les jeux de loterie, le collectif Fabrice Réhel explora une réponse façonnée dans l'action. Ce fut sans doute également une manière de s'amuser à répondre à "Hope", cette prestigieuse exposition d'art contemporain de la collection Pinault, présentée en 2010 également à Dinard.
Installations sonores, tableaux, dessins et vidéos tentent de désamorcer la résignation que sous-tend cette notion d'espoir et explorent les façons ironiques d’œuvrer à une autre existence.
Vision antagoniste : Sous un ciel sombre, des pierres levées entièrement recouvertes du mot DEBOUT inscrit dans toutes les langues, voient passer des fantômes bancales ignorant cette injonction, des êtres résignés, errants et encombrés d'une planche de surf. Sur d'autres toiles, des humains à tête d'animaux lancent des cocktails Molotov d'un genre particulier : des jeunes pousses ou des fruits. Ces bombes végétales, vues comme des semences propagatrices de connaissances, germeront, deviendront arbres et propageront à leur tour la connaissance toujours plus loin.
"L'arbre de la Connaissance et de la Liberté", titre de l'installation, présente un arbuste baignant dans un buisson de mots chuchotés (hauts-parleurs dissimulés), et dont chaque feuille porte une inscription (cueille, connais, flamme, digne, rage, justice ...). Sur le chemin de l'émancipation, Chaque feuille est une invitation à cueillir à volonté les fruits de cette connaissance. Cette installation se fonde sur une allusion contradictoire et positive au symbole traditionnel biblique et au fameux Arbre de la Liberté de la Révolution.
Plus loin, une première vidéo sur fond rouge et mouvant témoigne allégoriquement de la "concrétisation dans la noosphère des idées d'un peuple qui se libère". "Emancipation", une autre vidéo joue à interpréter de façon enfantine l'hymne de "l'Internationale" et qu'une troisième, plus grave, fait tenir du miracle le fait que l'on puisse toujours, à l'ère du nucléaire, baguenauder à l'air libre dans de beaux paysages.
"Ta Vie", travail sonore à écouter au casque, détruit littéralement la notion d'espérance vaine, d'attente et bouscule l'auditeur jusqu'à le sommer à entrer immédiatement en action.
Le visiteur appréhende également une série de dessins dans lesquels le pouvoir attractif de l'image du surf est détournée pour en faire un canon propulseur d'idées hétérodoxes, de messages à caractère social.
En évitant le conformisme de la rébellion, face à l'espérance passive d'un éventuel miracle véhiculé dans les religions, les agitations politiques et les jeux de loterie, le collectif Fabrice Réhel explora une réponse façonnée dans l'action. Ce fut sans doute également une manière de s'amuser à répondre à "Hope", cette prestigieuse exposition d'art contemporain de la collection Pinault, présentée en 2010 également à Dinard.
En vacance$ (2011) • 7 œuvres
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Toiles au format carré de 80 cm de coté, comme 80 % des jolies maisons vides en bord de mer. Demeures [...]
Toiles au format carré de 80 cm de coté, comme 80 % des jolies maisons vides en bord de mer. Demeures vacantes, libres, inhabitées, inoccupées, vides, au pied des vagues et des surfeurs qui les ignorent ou les admirent depuis leurs planches.
Fabrice Rehel
"Inhabité sur la falaise"
Acrylique sur Toile | 31,5x31,5 in
Vendu
Impressions
à partir de 51,34 $US
INTO THE WHITE 2010 • 6 œuvres
Voir toutLa compagnie des chiens bleus / The blue dogs company ( Posters for kids) • 17 œuvres
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Le collectif a pondu une série de planches sur la vie d'un clébard curieux et naïf, impertinent et bleu. [...]
Le collectif a pondu une série de planches sur la vie d'un clébard curieux et naïf, impertinent et bleu. Dans son monde de poésie et d'absurde, il croise une galerie de personnages atypiques : une tortue vraiment rapide, un pélican au grand coeur, une grenouille maladroite et indolente, ou encore un chat terrorisé, des fleurs fascinantes et des abeilles facétieuses.
Comme quoi, La vie de chien, c'est pas la misère à poil !
Comme quoi, La vie de chien, c'est pas la misère à poil !
Fabrice Rehel
"Chercher et trouver l'amour !"
Arts numériques | Plusieurs tailles
Disponible
à partir de 51,34 $US
Fabrice Rehel
"Pélican boîte à musique"
Arts numériques | Plusieurs tailles
Disponible
à partir de 51,34 $US
Fabrice Rehel
"Comment lutter contre le sommeil de la grenouille ?"
Arts numériques | Plusieurs tailles
Disponible
à partir de 51,34 $US
Fabrice Rehel
"Incorrigible dormeur"
Arts numériques | Plusieurs tailles
Disponible
à partir de 51,34 $US
Fabrice Rehel
"Le nuage de pluie"
Arts numériques | Plusieurs tailles
Disponible
à partir de 51,34 $US
Fabrice Rehel
"Un bon bain pour se réveiller"
Arts numériques | Plusieurs tailles
Disponible
à partir de 51,34 $US
IS THIS IT 2009 • 9 œuvres
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Autour des forces primordiales. Des gravures rupestres aux puissantes et explicites sculptures tantriques, [...]
Autour des forces primordiales.
Des gravures rupestres aux puissantes et explicites sculptures tantriques, l'énergie fondamentale a toujours inondé le monde. Les travaux de FR se révèlent une manifestation de ces pulsions de vie. De grandes lames de bois sur lesquelles s'abat la couleur pure et primaire, un déferlement d'énergie sexuelle.
Pour invoquer cette énergie vitale que Schopenhauer définirait comme 'instinct de reproduction de l'espèce', le peintre invoque les symboles de cultures païennes et ancestrales. Humanoïde à têtes d'animaux, aux cornes de cerf, aux yeux exorbités ou soulignés de khôl ; grattage dans la peinture encore fraîche de psychogrammes, de force flèches, de symboles tantriques à vecteurs d'énergie (la Kundalini tantrique, serpent de feu lové dans le sacrum se déployant le long de la colonne vertébrale).
Les scarifications soulignent en surface les structures osseuses de ces corps dans la convulsion du coït, leur squelette apparaît comme rappel de la mort physique, complémentaire ontologique de l'amour physique en tant qu'acte de perpétuation. Les tâches de sang, coulures, intervention de la rosée ou de la pluie sur certaines pièces font vibrer les cordes profondes du spectateur.
Des gravures rupestres aux puissantes et explicites sculptures tantriques, l'énergie fondamentale a toujours inondé le monde. Les travaux de FR se révèlent une manifestation de ces pulsions de vie. De grandes lames de bois sur lesquelles s'abat la couleur pure et primaire, un déferlement d'énergie sexuelle.
Pour invoquer cette énergie vitale que Schopenhauer définirait comme 'instinct de reproduction de l'espèce', le peintre invoque les symboles de cultures païennes et ancestrales. Humanoïde à têtes d'animaux, aux cornes de cerf, aux yeux exorbités ou soulignés de khôl ; grattage dans la peinture encore fraîche de psychogrammes, de force flèches, de symboles tantriques à vecteurs d'énergie (la Kundalini tantrique, serpent de feu lové dans le sacrum se déployant le long de la colonne vertébrale).
Les scarifications soulignent en surface les structures osseuses de ces corps dans la convulsion du coït, leur squelette apparaît comme rappel de la mort physique, complémentaire ontologique de l'amour physique en tant qu'acte de perpétuation. Les tâches de sang, coulures, intervention de la rosée ou de la pluie sur certaines pièces font vibrer les cordes profondes du spectateur.
Fabrice Rehel
"Is this it 100x220"
Acrylique sur Bois | 86,6x39,4 in
Pas à Vendre
Impressions
à partir de 51,34 $US
BEACH DRAWINGS 2009 • 18 œuvres
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Tous ces travaux ont une taille de 24 X 32 cm, acrylique et feutre sur papier aquarelle
125 € pièce
125 € pièce
Fabrice Rehel
"S'entassent pare-choc contre pare-choc ..."
Acrylique sur Papier | 12,6x9,5 in
Pas à Vendre
Impressions
à partir de 51,34 $US
Fabrice Rehel
"Oh, oui !"
Acrylique sur Papier | 12,6x9,5 in
Vendu
Impressions
à partir de 51,34 $US
Œuvres Vendues • 88 œuvres
Fabrice Rehel
"Les Temps Modernes"
Acrylique sur Toile de lin | 38,2x51,2 in
Vendu
Impressions
à partir de 51,34 $US
Fabrice Rehel
"TENENAN, HOMME ASSIS ET CHIEN BLEU"
Acrylique sur Toile | 13x16,1 in
Vendu
Impressions
à partir de 51,34 $US
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Reconnaissance
Publié dans les médias
L'artiste a été publié dans les média, presse radio ou TV
L'artiste a été publié dans les média, presse radio ou TV
Choix de la rédaction
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
Présenté dans des salons d'art
L'artiste participe à des salons et foires artistiques
L'artiste participe à des salons et foires artistiques
Artiste professionnel
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Biographie
Fabrice Réhel, né en 1976, travaille et réside en France, où il explore les méandres de l'art du dessin et de la peinture. Son parcours artistique est aussi varié que son imagination débordante, marqué par une passion pour les personnages de dessins animés et les univers comiques.
Dès sa jeunesse, Fabrice Réhel a été attiré par l'art, mais c'est dans les années 2000 qu'il a pleinement embrassé sa vocation artistique. Inspiré par les tumultes de la vie quotidienne et la richesse des cultures populaires, il crée des œuvres empreintes d'humour et de poésie.
Son approche artistique est profondément influencée par une philosophie du soulèvement, où l'art devient un moyen de résister aux normes et aux conventions. Il refuse d'être enfermé dans un seul style ou une seule étiquette, préférant explorer de multiples modes d'expression.
En 2005, Fabrice Réhel rejoint un collectif d'artistes portant le même nom, où il continue de collaborer et d'explorer de nouvelles avenues artistiques. Pour lui, l'art est un moyen de transmettre ses envies, ses incompréhensions et sa volonté de puissance, tout en exposant ses tentatives de dérision.
Parmi ses séries les plus remarquables figure "It is It" (2009), où il explore les forces primordiales de la vie à travers des peintures et des sculptures énergiques et explicites. En invoquant les symboles des cultures païennes et ancestrales, il crée des œuvres vibrantes qui invitent le spectateur à réfléchir sur la nature humaine et le sens de l'existence.
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1976
- Domaines artistiques: Œuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artiste professionnel Artistes Contemporains Français

Evénements artistiques en cours et à venir
Pas encore de données disponibles
Influences
Gustave Courbet,
Edouard Manet,
Vincent Van Gogh,
André Derain,
Jean Rustin,
Raoul Dufy,
Maurice de Vlaminck,
Fernand Léger,
Henri Matisse,
Francis Bacon,
Marc Chagall,
Vassily Kandinsky,
Paul Gauguin,
Gustav Klimt,
Jackson Pollock,
Mark Rothko,
David Hockney,
Guy Charon,
Andy Goldsworthy,
Miquel Barceló,
Gaston Chaissac,
Raymond Pettitbon,
Quentin Blake,
Joann Sfar,
Hugo Pratt,
Emile Ajar,
Le Greco,
Keith Haring,
Jacques de Loustal,
Hokusai,
Peter Doig
Formation
1995 - 2000
Etudes de biologie + Enseignement surf
Rennes, Vannes, Bordeaux, Hossegor,
Bretagne, Aquitaine,
France
Cote de l'artiste certifiée
Pas encore de données disponibles
Accomplissements
Expositions solo
2020
Royales Au Large, Les Frangines Pour Relever Le Monde
Biscarrosse,
France
Activité sur ArtMajeur
Dernière mise à jour: 24 avr. 2025
(Membre depuis 2006)
Vues image: 238 148
Œuvres de Fabrice Rehel ajoutées aux collections favorites: 63
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Fabrice Rehel
Ajouté le 22 janv. 2020
Les eighties, c'est la crise !
La sensibilité pour l’expression artistique émergea pour les plus tardifs d'entre eux vers douze ans, fascinés en classe par le Radeau de la Méduse de Géricault que leur présenta un professeur d’arts plastiques à la dérive.
De sources concordantes (et fait loin d'être anodin), une majorité eut à subir durant l’enfance des chocs électriques répétés au contact de sous-pulls acryliques bariolés et de cagoules du type sous-commandant Marcos imbibées de salive.
Les eighties « C’est la crise! »
Leur jeunesse durant, les médias rabattirent leurs esgourdes à l’excès de cette litanie, reprise en prime time par un Yves Montand réincarné en pythie libérale, étourdie de faire la girouette. Bernard Tapie bramait « Réussir sa vie », les aînés boomers martelaient qu’il fallait travailler, travailler (sous entendu pour leur (grand) compte). Cet horizon indépassable d’arides injonctions à tant d’abnégative besogne éveilla en eux ce un prattien et impérieux « désir d'être inutile ».
Uni(que) au nom du collectif
Du Petit art tranquille aux prétentions les plus ambitieuses, les plus folles, ils présenteraient à l’univers leurs travaux sous une seule signature. A la grande perplexité de leurs différents publics, ils auraient tous les styles et n’en auraient aucun. La multiplicité des personnalités se dénicherait dans la diversité de la production et des médias mis en œuvre. Les amateurs se trouvèrent rassurés et reconnurent chacun leurs préférence stylistiques.
Plusieurs réunions autour de jus de choucroute, de boustifaille iodée et de boissons fermentées furent nécessaires pour arrêter le nom du collectif. Certains pensèrent à The Beatles ou The Andy W. Factory. Une courte recherche sur un internet nouvellement né les en dissuadèrent : ces marques étaient déjà utilisées.
Prometteur
Travaillant d’arrache-pied avec leur tête, la clique d’ambitieux.ses imagina un prénom traduisant le faire, fabriquer et par extension créer. Du latin faber ils tirèrent le prénom Fabrice, sur lequel ils s’accordèrent sans délai.
Intellectuellement incapables pour la plupart d’imaginer un art abstrait au delà des triangles, ronds et carrés de la Sonia Delaunay de leur enfance, les entités du collectif souhaitèrent souligner leur engagement dans un art figuratif, réel.
Histoire d’enjoliver leur cheminement d’un vernis de connaissances en histoire de l’art, ils se déclarèrent sensibles aux peintres du réel de la fin du XIXe rejetant l’académisme pour une représentation plus prosaïque.
Forts de leurs certitudes culturelles, les têtes pensantes s’engagèrent avec acuité sur la piste d’un homonyme du mot réel, être dans le réel.
Ils exigeaient du tangible, du « qu’on puisse toucher » et sur quoi l’on pût s’appuyer comme le phare de leur art présent et à venir éclairant les consciences assoiffées depuis son roc indéfectible et d’autres inepties. Le rocher. Par égarement (ou pour être exact, sérendipité) leurs recherches se focalisèrent sur une hypothétique absorption de cette minérale acception dans des noms propres. iIs découvrirent qu’en langue galèse, un baragouin de haute Bretagne (pays à l’Ouest de la France, autre pays à l’Ouest) un patronyme dit Rehel dérivait de rocher. Tout concordait, le nom Rehel recouvrait tous ces sens. Les chercheurs s’en félicitèrent, se rincèrent le gosier et le placèrent haut sur la liste des possibles.
2005, fiat lux (qu’on y voie enfin quelque chose )
Heureux de leurs avancées, ils découvrirent également d’autres significations corroborant leurs sensibilités créatrices et la diversité de leurs représentation, bien que ne saisissant pas exactement le sens du mot corroborant, qu’ils rapprochèrent de cormoran. Un genre d’albatros leur semblait-il. Ce qui, en pensant à Baudelaire, leur convenait bien.
Au cours de leurs voyages formant la jeunesse, ils découvrirent étonnés qu’en Kabyle, Rehel signifiait semble-t-il le voyageur. En alsacien, chevreuil ou homme agile, déterminé. Tout leur portrait.
Enfin, une tournée internationale dans le Benelux leur révéla qu’en Hollandais, Rehel revêtait le sens de mâtin, ou chien dans le sens le plus méprisable, c’est-à-dire racaille, canaille. La meute de plasticiens renifla la racine latine de canaille, canis, chien. Au regard des chiens bleus disséminés dans leurs œuvres (références distinguées aux autres fameux féréongulés bleus de Franz Mark et au groupe expressionniste Blaue Reiter fondé avec son pote Kandinsky), la boucle se boucla. Le chien se mordit la queue. Le collectif se mit en joie et arrêta son choix sur ce patronyme anodin, Fabrice Réhel, trinqua à sa naissance et signa en bas de la page son acte de baptême. Nous étions le premier avril 2005, le poisson était servi.
Les collectionneurs et amateurs purent, à partir de cette année faste de l’art comptant pour rien selon le bon mot cent fois repris de Pierre Desproges, croiser leurs travaux dans un atelier studio de la côte bretonne, non loin du cap Frehel, sur le panneau de signalisation duquel le courageux collectif voilé et opportuniste commit un acte de bravoure artistique hautement subversif.
Une œuvre traquée, une œuvre disséminée mais une œuvre plébiscitée !
Dans une pirouette post-duchampienne que la revue International Art Review rédigée en soixante cinq langues qualifia d’acrobatique, le collectif prit son courage à deux mains, un marqueur dans une troisième et, osant réduire sa signature à une unique ponctuation entre le F et le R de Fréhel, réalisa un ready-made urbanistique inégalé jusqu’à présent. Plusieurs fois les services municipaux de la commune eurent à déplorer le vol du panneau, vraisemblablement le fait d’amateurs d’art éclairés mais peu scrupuleux et organisés (comme en son temps Marcel Duchamp se voyant régulièrement subtiliser la poubelle de rue sur laquelle, comme tout un chacun, il peignait son nom).
Fabrice Rehel ? Ils sont beaucoup dans sa tête.
L’évolution, le redressement, le soulèvement sous-tendent leur pratique artistique. Elle passe par la circulation dans leurs travaux de messages à caractère politique, d'interrogations sociales et témoigne d'un intérêt pour les processus fondamentaux (la biologie, la mort dans son rapport aux vivants, l'énergie sexuelle, le temps qui passe et des trucs aussi incompréhensibles et poétique que les discours de Michel Rocard).
Éberlués par la tyrannique force de frappe des médias capables d'orienter les aspirations des foules, ils semblent s'attacher à colporter presqu’en fraude des messages toujours hors du propos de l’image présentée (dessin, aquarelle), et cependant "fort à propos", comme le souligne a leur intention ce critique d’art fort reconnu dont le nom à l’instant de rédiger cet article échappe à l’auteur.
Contaminées de culture surf, les thématiques abordées se révèlent pourtant très diverses : le dépassement de soi, la géographie et une fascination pour la précision de ses cartes bardées de symboles, délimitant les frontières, les zones de contact ou les limites naturelles, les rivages... l'art ancestral et les psychogrammes, l’archéologie, l’absurdité des existences et particulièrement celle du travail en tant que servitude volontaire, les luttes... De façon sous-jacente leurs recherches apparaissent de loin en loin tourmentées par la tension entre l'être ordinaire et l'être artistique (différence de perception, moments de sensibilité plus aigüe, mouvement interne de l'un à l'autre, posture de penseur avec apposition de doigts sur le front et autres inepties prétentieuses).
Entre autres terrains d'investigations, les membres du collectif s'égarent à initier une certaine aération de l'espace-temps. Faire une pause, s'attarder sur le détail inaperçu du décor, le savourer dans un instant certainement dispensable. Ils s’accordent la prétention de rendre palpable une dimension inperçue du beau : un souhait naïf de prétendre apporter des havres de paix pour souffler, comme le lecteur est en droit de le faire au parcours de cette aussi dispensable profession de foi chiante comme une nécro.
Malgré une tendance au cassandrisme, certains membres prétentieux du collectif Fabrice Rehel se targuent de maîtriser une experte dose d'humour au travers de leurs réalisations. Parmi la pléthore d’exemple jalonnant leur oeuvre, depuis 2007, au motif qu'il n'aboie pas, ne mange rien et se montre moins contraignant qu'un véritable clébard, le collectif Fabrice Réhel proposa au public d'adopter ce désormais célèbre Chien Bleu, personnage viral de leur univers, peint sur petit format. En avançant qu'il n’était pas nécessaire de le promener, le canidé céruléen pouvait étourdiment être oublié dans l’appartement au moment des fatidiques départs en vacances, sans craindre de recueillir au retour de plage un animal de compagnie desséché. Pratique. Fin. Joyeux.
Revendiquer une liberté artistique peut frôler l'idiotie. Au demeurant, cela ne tourmente pas leurs esprits. L'éclectisme de leur travail traduit, pour ainsi dire, leurs facultés de parler plusieurs langages, des langages qu'ils auraient inventés comme autant de doubles. La diversité des supports employés : peinture, dessin, son, texte, photographie, vidéo, installations, comportement et autres voies, plaide pourtant au delà de la cohabitation d'identités multiples pour la quête sans cesse renouvelée d'un élargissement supplémentaire du champ des libertés.
Amateurs éclairés
Le célèbre collectionneur fou Gerard Decoster s’enticha d’une partie de leur travail au point de le faire paraître parmi d’autres acquisitions sous plusieurs formes, livresque, déclamée lors de multiples seul en scène, et à de multiples reprises, muséale. Son orientation de collectionneur va aux travaux qualifiés de « surf art », comme les riches collectionneurs dominants jouèrent à nommer en d’autres temps l’art des pauvres dans la langue des pauvres, créant ainsi le courant mondialement reconnu de l’ « arte povera ».
Plusieurs fois, leurs travaux furent exposés et vendus lors des MIACS, (marché international d’art consacré au Surf) organisé par le même Gérard Decoster.
EN 2007, la commissaire Sophie Lessard au musée de l’Île d’Oléron commémora les 50 ans de l’arrivée de surf en France en les programmant de concert avec François Lartigau, figure de la surf culture, dans l’exposition « Surfer la vague ! ».
Le collectif RTRP leur ouvrit les portes en 2014. Ce fut le début d’une collaboration fructueuse qui dure encore, et d’une expo : Fabrice Réhel vu par Rtrp.
Disséminées dans le monde entre la France, les États Unis, l’Allemagne, la Belgique, bientôt Tokyo, les musées d’art contemporain de Bali et de Sydney, et des collections privées des plus éminentes, les œuvres du collectif parcourent le monde. Les membres se révèlent partagés à l’idée d’accepter l’invitation d’honneur de la prochaine Documenta à Kassel, trop occupés par la nécessité de parfaire la future exposition dans les toilettes mixtes de la pizzeria l’Escale à St-Malo, Bretagne, France.
Est-ce un retard à l’allumage ? Le manque de réactivité du centre Pompidou est à remarquer. Le directeur ne leur a pas encore signalé son ardent souhait d’une collaboration au plus vite. Il est fort à parier que l’institution, si elle ne réagit pas rapidement, toute occupée à grignoter des frites dans les Bagelstores à la mode fleuris alentour de la place Beaubourg, s’en mordra les doigts.
Cependant, quoiqu’il en soit et néanmoins, de multiples parutions, expositions, rencontres, ventes et errements les encouragent dans leur entreprise de longue haleine, dans laquelle ils persévèrent sans faille et avec la félicité d’être en vie.
Avis et commentaires

©2007 Fabrice Rehel
Merci beaucoup Corinne! Il faut continuer de travailler travailler, mais c’est un plaisir :)
Fabrice

©2007 Fabrice Rehel
Bonjour Fabrice, j'aime vos oeuvres ! je viens de les découvrir...bravo et bons succès !!!

©2011 Fabrice Rehel

©2009 Fabrice Rehel
i have adopted one last year, it came with a bird friend of his. it all goes well, no barking or anything of that kind. the only problem is that i got a male one an now i got to adopt a female type ........
anyway my dog says HI! to all of his fellow mates still in waiting.
I have a question : I would like to know if the Blue Dogs are able to stop barking other small animals. If yes, I think I will take at least three, because my ears are whistling, especially in this moment...
Thank you
Cecilia
JUST ONCE, PLEASE, IS IT POSSIBLE TO HAVE A COPY OF "BLUE DOG", BECAUSE I WANTED TO ADOPT IT THIS AFTERNOON.
WHEN I WENT BACK MY ALMOST BLUE DOG WAS... ADOPTED!
WHERE IS THE FAIR ?
I have a problem... All of them are so pretty.
How can I choose? I think i will first ask my boyfriend : this is soon my birthday !
Are you really sure they dont bark ?
Yeah, this is THE site where i could find my best pet-art. And furthermore it is blue! I am so proud now.

SafeSearch
©2006 Fabrice Rehel
Thank you Phil, this is a piece from the never ending series called The beach.
As written on a very old and holey T-shirt I wore years ago, maybe "Life's a beach".
Fabrice

SafeSearch
©2006 Fabrice Rehel
VERY interesting and creative artwork