Fekir Djilali Djafer
Fekir Djilali Djafer :
artiste plasticien académique Nationalité algérienne diplômé de école régionale des Beaux-Arts mostaganem Ma vie liée à l'art depuis l'enfance Parce qu'elle est la meilleure façon d'exprimer en ce jour Était mon commencent avec un crayon . Actuellement, je suis à la recherche et je travaille dans mon propre style Je ai adoré la gravité de Acrylique Et je l'aime bleu Fierté à l'avenir artistique de l'espoir Je dois postes relevant du groupe et des expositions individuelles , notamment national et international . Travailler sur l'immigration clandestine et brouiller l'identité . Bienvenue dans mon Compte :)
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Fekir Djilali Djafer, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains algériens. Domaines artistiques: Peinture, Sculpture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2015 (Pays d'origine Algérie). Achetez les dernières œuvres de Fekir Djilali Djafer sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Fekir Djilali Djafer. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Biographie
Fekir Djilali Djafer :
artiste plasticien académique Nationalité algérienne diplômé de école régionale des Beaux-Arts mostaganem Ma vie liée à l'art depuis l'enfance Parce qu'elle est la meilleure façon d'exprimer en ce jour Était mon commencent avec un crayon . Actuellement, je suis à la recherche et je travaille dans mon propre style Je ai adoré la gravité de Acrylique Et je l'aime bleu Fierté à l'avenir artistique de l'espoir Je dois postes relevant du groupe et des expositions individuelles , notamment national et international . Travailler sur l'immigration clandestine et brouiller l'identité . Bienvenue dans mon Compte :)
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Nationalité:
ALGÉRIE
- Date de naissance : 1994
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Algériens
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
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Fekir l’impertinent..
Hello les "Culture sans frontières", dans la série nos jeunes ont du talent, voici pour vous FEKIR DJILLALI DJAFER, dit "Djilou" amicalement par moi. Natif d'El Bayedh, il étudie à l'Ecole des Beaux Arts de Mostaganem. A la fois plasticien et graphiste, il réalise sur commande une grande fresque dans cette même ville ou il est chaudement félicité mais ou on oublie sciemment de le rétribuer.Son impertinence alors et son son aversion pour l'injustice ne font qu'un tour dans son sang. Son rejet des abus le gagne d'ailleurs dés son plus jeune âge. Il apparaît ainsi dans son travail de façon tantôt allégorique, tantôt directe mettant en valeur une réalité crue avec tout ce que cela comporte comme cynisme stylistique. Tel "Don Quichotte de la Mancha", voici un jeune étudiant désemparé qui se bat tout seul contre un haut dignitaire de la culture qui a détourné les fonds de la fresque pour sa propre personne. Cela pose donc les bases fondamentales de l'esprit qui règne chez nous notamment chez les hauts dirigeants. Détournements, vols, mensonges, tout y passe. Nous sommes en présence de David contre Goliath.
Pour cela, Djilou va se servir de la seule arme dont il dispose pour l'heure. Son Art. Sa façon de s'exprimer va être à la hauteur de la "hogra" subie. Dans "Le Cadre vide", voici un hommage au cadre supérieur de la culture, qui est en réalité vidé de sa substance artistique pour dénoncer le vide abyssal de ses personnes au pouvoir nommés sans compétence aucune pour ce domaine. Sans parler que suite à cela, un ordre parvenu d'en haut à son propre directeur des Beaux Arts entonne de lui flanquer avertissement, blâme et conseil de discipline. Et c'est supposé éduquer nos futures élites. Plus grave encore, Djilou est menacé particulièrement dans le contenu même de son travail. L'emploi de l'écriture berbère dont il aime allègrement mêler "Tifinagh et Tamazight lui a été intimement interdite de fresque et reproché pour cause que nous sommes Arabes?????
Voilà un constat malheureusement qui nous conforte dans la dérive totale du pays vers un wahabisme envahissant ou on supprime à un artiste tel que Djilou de revendiquer son identité berbère. Sa quête de notre identité diluée dans un panarabisme ne fait que renforcer sa détermination à dénoncer et multiplier les actions notamment en créant un groupe de jeunes talents nommé "El FOQR ART", une sorte de Arte Povera qui met en relief la totale non considération de nos artistes et à leur place inexistante.
Pourtant ce jeune militant a de multiples savoir-faire. Il a déjà participé à maintes expositions en Algérie, au Maroc, récolté moults prix pour sa calligraphie, ses fresques murales, et ses toiles. Sans parler de toutes les interventions impressionnantes auxquelles il était convié à débattre. C'est pourquoi on est en droit de se demander mais ou est "Le Loup"? qu'arrive-t-il à ce pays pour dénigrer ainsi et ce depuis des décennies ses propres artistes qui demeurent aujourd'hui le rare rempart contre un obscurantisme envahissant, une non-culture du vide, une identité importée d'ailleurs. Pourquoi vouloir à tout prix occulter nos ascendants berbères et notre diversité.
Dans sculpture "Chitta d'Or" l'impertinence bénéfique de Djilou frappe encore en figurant une simple brosse peinte posée sur un socle tel un trophée, un oscar en hommage à tous les "lèche culs" qui se bousculent. Dans "l'Art face à la violence extrême"ou la main tendue rouge d'un "J'accuse" de Hugo se mêle dans un méli mélo de mots croisés évoquent l'autre fléau social mais néanmoins d'actualité mondiale "La violence brutale".
Pourtant voilà un jeune talent prometteur qui se veut intègre et vrai avec lui même qui refuse de se faire happer par la médiocrité ambiante.
Inlassablement son travail le mène d'une façon ou d'une autre à la quête de son identité et à se réapproprier son usage, un voyage qui part de son imagination vers cette recherche à travers les hommages qu'il rend à nos maîtres tel que Issiakhem.
Dans "El Gouba", ce mixe constitué du montage des lettres berbères qui s'imbriquent dénonce à la fois la superstition aveugle et valorise son saint "Sidi Hadj Bouhafs". Son oeuvre tente de reconquérir dans sa ville d'El Bayedh l'espace public envahi par la superstition pour le remplacer par un contenu plus artistique. Son sentiment que l'artiste n'a point sa place le rebiffe. Ainsi pour le citer: "L'Algérie=l'homme droit à l'endroit inapproprié." Avec ses mots simples mais néanmoins chargés de beaucoup de sens, il est une figure emblématique de toute une jeunesse et me fait penser à " Erin Borcovic seule contre tous". Qu'il soit encouragé pour tout ce travail accompli.
A bientôt Schuss!!
I HATE ART·VENDREDI 9 JUIN 2017

L’immigration en question..
Les crises migratoires connaissent une ampleur jamais atteintes en Europe depuis les années 2010. Ils arrivent via la mer Méditerranée et les Balkans depuis l'Afrique et le Moyen Orient, l'Asie du sud. Ils rentrent illégalement dans l'espace Schengen.
Aux Etas-Unis, Trump leur a carrément déclaré la guerre en signant le décret séparant ainsi les enfants mineurs de leurs parents dans sa déclaration de "Tolérance zéro", appliqué à l'immigration illégale mexicaine entre autre. Une véritable prise d'otages.
Ces vagues successives de migrants débordent le système politique des pays d'accueil mettant ainsi en péril les grandes puissances qui n'osent pas prendre de mesure concrètes pour leur venir en aide, jouant le déni de ces pauvres gens.
Et pourtant, ce sont des êtres humains qui périssent avant de frôler le sol tant convoité. Ils sont africains, syriens, fuyant les guerres et les famines.
De plus en plus d'artistes outrés s'activent grâce à leur travail à dénoncer le phénomène catastrophique de la situation du statut de migrant.
Après les "Boat People", voici venir le temps des cercueils de mer qui déversent inlassablement ces milliers d'êtres humains qui viennent chercher refuge.
N'écoutant que sa grande sensibilité, Fekir se penche sur le problème afin de traduire à travers l'art la situation ultra-dramatique des migrants. Pour ce faire, il utilise des bateaux cercueils pour représenter ces coques de la mort dans lesquelles vont s'engouffrer ces âmes avides de vie. Il appelle cela "les boîtes Garde du Corps"utilisées dans leur transport vers la mort.
Pourtant, il n'en n'a pas toujours été ainsi. Dans un premier temps son opinion sur l'immigration clandestine était assez tranchée. Pensant défendre un patriotisme revendiqué, il s'oppose à cet état de fait. Cependant étant lui-même confronté à la dureté de la vie et aux nombreuses injustices qu'il ne supporte plus, il réalise vite que subissant pression sur pression, les jeunes sans plus d'espoir préfèrent partir vers un avenir meilleur. Rebelle , il se met à travailler le sujet à grands coups de toiles brunâtres peintes à l'encre et à l'acrylique. L'utilisation de la couleur noire comme représentation de la dépression et de la mort renvie vers le constat d'échec.
A travers les symboles artistiques de ses peintures, telles que les lettres "Amazigh" et les "Hourouf" arabes, le jeune talent nous fait le parallèle entre l'ancienne immigration algérienne qui subit bien avant les vicissitudes de ce statut et la nouvelle vague de migrants.
La plus représentative étant cette peinture crâne. On connait ce symbole depuis l'antiquité: "Memento mori"-rappelle toi que tu es mortel dixit les romains. Fekir place sciemment ces lettres à l'intérieur du crâne le mêlant ainsi au cerveau le berceau de l'esprit. La portée de celui-ci s'étend alors au stade suprême du "Sacrifice". Voici des êtres sacrifiés sur l'autel des puissances mondiales qui les délaissent voire qui n'hésitent pas à les renvoyer à leur point de départ.
Il exprime ainsi la contradiction entre leur rêve et le choc de la réalité avec sa photo sur les chaussures abandonnées. Cette préocuption Fekir la décline sous différentes formes à travers ses recherches picturales mêlant des sculptures des boîtes de la mort, aux affiches portant des noms tels que "Rue des disparus" ou "Rue des Haragas".
Sa série sur la calligraphie contemporaine renvoie à la répétition qui conduit à la continuité symbolisé par des cercles et demis-cercles.
Son travail bien qu'hétéroclite laisse deviner le potentiel de sa future production. Il est également non exempte de cette lueur d'espoir qui caractérise sa personnalité attachante et dynamique.
A bon entendeur, Shuss !!
I HATE ART·LUNDI 25 JUIN 2018
