Christiana Visentin Gajoni
Christiana Visentin est née à Rome.
Fille de l'actrice Cristina Gajoni et du pianiste compositeur Alberto Visentin, elle est aussi la petite fille de l'artiste-peintre milanais Adriano Gajoni.
Très tôt elle fréquente l'atelier de son grand-père, Adriano Gajoni, à Milan, qui, après sa mort, avait été repris par ses élèves.
Adolescente, fascinée par la vocation de sa mère qui est comédienne, elle commence une formation de danse et de comédie. Elle étudie en même temps la musique classique et le piano comme son père.
Alors qu'une carrière dans le monde du spectacle aurait été pour elle le choix le plus évident, elle a été comédienne pendant ses premières années, ce sont le dessin et la peinture qui se sont imposés finalement dans sa vie comme la voie la plus évidente.
Débutant sa carrière en tant que jeune actrice de cinéma, elle s'installe à Paris pour étudier le dessin et la peinture, elle fréquente les Beaux-Arts à l'Académie Montparnasse et depuis se consacre à son art d’artiste-peintre.
Son mouvement pictural s'appelle Néoréalisme magique.
Elle fut initialement spécialisée dans l'étude des genres artistiques, portrait, nature morte, s'inspirant des peintres de l'Art de la Renaissance et de leurs techniques qu'elle étudia pendant des années, notamment la pratique du clair-obscur, du sfumato permettant de porter le glacis à un haut degré de raffinement sur ses peintures à l’huile.
Son attirance pour les grands artistes, notamment ceux de la scène l'ont portée sur une série de tableaux dédiés notamment à Michael Jackson.
Elle travaille actuellement dans son atelier à Auvers-sur-Oise.
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Christiana Visentin Gajoni, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture, Dessin. Type de compte: Artiste , membre depuis 2013 (Pays d'origine Italie). Achetez les dernières œuvres de Christiana Visentin Gajoni sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Christiana Visentin Gajoni. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Les Innocents • 3 œuvres
Voir tout"RENAISSANCES" • 11 œuvres
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Huile sur Toile | 45,7x35 in
Christiana Visentin Gajoni
Huile sur Toile | 25,6x39,4 in
Christiana Visentin Gajoni
Tempera sur Toile | 7,9x39,4 in
Christiana Visentin Gajoni
Huile sur Toile | 25,6x19,7 in
Christiana Visentin Gajoni
Huile sur Toile de lin | 31,5x31,5 in
Natures Mortes • 8 œuvres
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Huile sur Toile de lin | 23,6x31,5 in
Portraits • 13 œuvres
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Huile sur Toile de lin | 19,7x15,8 in
MICHAEL JACKSON • 23 œuvres
Voir toutBleu de Gris • 20 œuvres
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Huile sur Bois | 43,7x55,1 in
Paysages • 2 œuvres
Voir toutSpirales • 6 œuvres
Voir toutTerres d'ombres • 18 œuvres
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Huile sur Toile de lin | 13x16,1 in
Grottes • 5 œuvres
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Huile sur Toile de lin | 16,1x13 in
Œuvres Vendues • 45 œuvres
Reconnaissance
L'artiste a été publié dans les média, presse radio ou TV
L'artiste a étudié les arts à travers ses études universitaires
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
L'artiste participe à des salons et foires artistiques
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Biographie
Christiana Visentin est née à Rome.
Fille de l'actrice Cristina Gajoni et du pianiste compositeur Alberto Visentin, elle est aussi la petite fille de l'artiste-peintre milanais Adriano Gajoni.
Très tôt elle fréquente l'atelier de son grand-père, Adriano Gajoni, à Milan, qui, après sa mort, avait été repris par ses élèves.
Adolescente, fascinée par la vocation de sa mère qui est comédienne, elle commence une formation de danse et de comédie. Elle étudie en même temps la musique classique et le piano comme son père.
Alors qu'une carrière dans le monde du spectacle aurait été pour elle le choix le plus évident, elle a été comédienne pendant ses premières années, ce sont le dessin et la peinture qui se sont imposés finalement dans sa vie comme la voie la plus évidente.
Débutant sa carrière en tant que jeune actrice de cinéma, elle s'installe à Paris pour étudier le dessin et la peinture, elle fréquente les Beaux-Arts à l'Académie Montparnasse et depuis se consacre à son art d’artiste-peintre.
Son mouvement pictural s'appelle Néoréalisme magique.
Elle fut initialement spécialisée dans l'étude des genres artistiques, portrait, nature morte, s'inspirant des peintres de l'Art de la Renaissance et de leurs techniques qu'elle étudia pendant des années, notamment la pratique du clair-obscur, du sfumato permettant de porter le glacis à un haut degré de raffinement sur ses peintures à l’huile.
Son attirance pour les grands artistes, notamment ceux de la scène l'ont portée sur une série de tableaux dédiés notamment à Michael Jackson.
Elle travaille actuellement dans son atelier à Auvers-sur-Oise.
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Nationalité:
ITALIE
- Date de naissance : date inconnue
- Domaines artistiques: Œuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artiste professionnel Artistes Contemporains Italiens

Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Expositions collectives
Expositions solo
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Christiana Visentin Gajoni
Saisons de culture : Les coups de cœur d’Esther Ségal
Christiana Visentin invitée au Barrio' show
Dynamic Radio, Christiana Visentin, artiste peintre, présentée par David Bolling
Michael Jackson by Christiana Visentin
Exposition à l'Hôtel Alfred Sommier
Exposition "Influences Anthropocènes"
Hôtel Alfred Sommier, 20 Rue de l'Arcade, Paris, France
Le propos de cette exposition est de montrer comment la force et l’exigence de l’art, comme messager et médiateur de l’humanité, se réaccorde avec les valeurs essentielles autour desquelles s’est construit le monde : l’idéal du beau et les fondations de la mémoire, aux prises avec les instincts de vie.
L’artiste est le visionnaire qui participe à la naissance des civilisations et les accompagne. La place grandissante qu’occupe aujourd’hui l’art anthropocène devient incontournable au vu de notre fort impact sur notre environnement. En cela, la nature trouve en l’artiste un grand allié et l’artiste, en la nature, une partenaire de création.
L’émergence de « l’anthropocène » dans le monde scientifique acquiert désormais une légitimité sur la scène artistique. Si, dans les années 70, Joseph Beuys faisait office de précurseur avec ses performances engagées, Franz Krajcberg appelait l’attention du monde sur l’holocauste des forêts d’Amazonie, parties en fumée, dont il érigeait les corps noircis en sculptures. Il existe aujourd’hui de nombreux créateurs dont l’expression est nourrie d’une pensée écologique. Une expression souvent investie dans des procédés matériels de réalisation et parfois engagée dans une démarche plus contemplative, réactivant notre mémoire collective par la mise en valeur des éléments naturels de l’humain, du mythe et du sacré.
C’est à cette deuxième catégorie qu’appartiennent les artistes de l’Ermitage exposés au sein de l’hôtel Alfred Sommier. Chacun par son parcours tisse des liens avec son environnement et son intériorité, nous offrant par son regard ce que nous ne voyons plus. La pensée de l’Ermitage est ainsi une pensée auratique invoquant le retour à la mémoire et à la conscience de notre être au monde.
Esther Ségal, commissaire d’exposition
L’art anthropocène ? Appellation paradoxale !
L’anthropocène est en effet, au sens propre, une nouvelle époque géologique (comme le Miocène ou le Pliocène) caractérisée par l’avènement des hommes comme principale force de changement sur terre. Cette époque qui remonte à l’apparition de notre ancêtre commun, l’homo sapiens (200 000 ans avant le temps présent) a pris tout son sens depuis la Révolution industrielle du 19ème siècle. Dès lors, un désordre planétaire ne cesse de croître sous la menace nucléaire, avec la montée des eaux aussi bien que la disparition des espèces naturelles et celle, programmée, de l’homme lui-même.
Le temps des dix plaies d’Egypte serait-il revenu ?
L’art anthropocène prend le contre-pied de cette évolution suicidaire des hommes qui détruisent la nature à force d’exploitation éhontée. Il mobilise les forces vives de la création artistique pour dénoncer l’absurdité de cette conduite et exalter la beauté de la nature : avec elle, en elle, pour elle. Ambition peut être prétentieuse au regard des puissances de productiondestruction matérielles, mais décisive pour la mobilisation des forces de l’esprit.
Des artistes, engagés dans cette voie difficile mais nécessaire, ouvrent un chemin dont les visées et les formes sont multiples. Mais pour des enjeux semblables et convergents. Le site des Vallons, à Garches, participe activement à la mobilisation de leurs imaginaires. S’il leur permet de mettre en scène leurs œuvres, le temps d’un projet, il n’est que l’une de leurs multiples expériences sur toute la planète, dans une vision universelle, appelée par antinomie, « l’art anthropocène ».
« A travers photographies, peintures, dessins, empreintes, impressions… nous, artistes de l’anthropocène, apportons nos témoignages au service d’une nature force d’inspiration, exigence de respect, source de mythes, réserve de secret, voire de sacré, pour éclairer le regard des humains, victimes d’une menace d’aveuglement général et crépusculaire. »
Influx, influences, abordages ténus, cordages bien tenus. Cultiver l’influence. Attendre l’affluence. …Exemples en soient donnés !
Claude Mollard (Prix 2014), par la photographie, révèle l’infinie richesse des formes et couleurs des dessins et structures de la nature, tout en y lisant l’universalité des visages humains qu’il appelle Origènes, les êtres des origines. Il fonde ainsi notre proximité avec la nature dont l’homme est originaire. Le visage comme identité mais aussi parfois comme apparence planétaire. Les Origènes guident de plus en plus des contes ou épopées, images et écrits mêlés, pour sonner l’alarme avec humour face à notre ingratitude, pleine de prétention et d’insouciance, pouvant conduire au meurtre de notre terre-mère. Le visage se dresse et s’y oppose.
Esther Segal (Prix 2017), comme Claude Mollard, s’inspire des formes naturelles de l’Ermitage ou d’ailleurs. Ses photographies transforment la relation entre feuillage et eaux, ciels ou miroirs, en des mariages abstraits-concrets, hymnes à la beauté créative des espèces naturelles transformées en éther de l’espace. Des vues plongeantes complétées par des marquages sur papier qui, obstinément répétés, respectent l’image en se l’appropriant par des signes d’alphabet braille. Regarder n’est-ce pas apprendre à lire pour sortir de l’aveuglement ?
Dongni Hou (Prix 2018) met en scène la prière et la souffrance. Scènes ultimes d’une fin du monde ? Prière impuissante de la jeune fille aux cheveux pieuvre, comme débordée, sans être menacée, par une lionne immense…Symbole d’un monde à venir où seuls subsisteraient des animaux sauvages ? Planète des singes ou planète des lions ? A moins que ne subsiste sur la Terre à venir que nos rêves d’un règne animal définitivement enterré ? Nettoyé ? Liquidé ? Seule subsisterait la solitude de la femme qui pleure d’être privée de rêves ? Voir c’est rêver quand on ne peut plus regarder.
Valérie Honnart (Prix 2019) commence par peindre un fond artificiel et naturel, en teignant sa toile de soie marouflée, avec du thé rouge qui lui apporte ses couleurs. Sur ces véritables continents cernés de mers, elle dessine et peint, tout à la fois, à l’encre de Chine : des scènes réunissant humains et arbres, en arrêts sur images, dans des ambiances de délitement, de tendresse, de solidarité, face à la chute angoissante d’un monde qui ne sait d’où vient la menace imminente. Le rocher roule ou s’écroule. L’arbre penche, on s’y accroche, il tient encore. Sisyphe n’est pas loin. Regarder c’est éviter le choc.
David Daoud (Prix 2020) marche sur la scène de crépuscules étranges, sombres et pourtant colorés. Tout autour, rodent des ombres humaines parmi paysages mélancoliques, villages déserts où les routes ne conduisent nulle part. Mais peut-être partout ? Où est passé l’horizon ? Des êtres se cherchent, peuvent-ils se trouver ? Se retrouver ? Les nuages plombent l’atmosphère. La rencontre sera muette. Seule restera la vision suspendue dans l’espace et le temps.
Avec Jérôme Delépine (Prix 2021), le crépuscule semble noyer l’arbre lointain et la colombe qui passe, comme un espoir fragile, dans des nuages de vapeurs blanches impuissantes à lutter contre les avancées de l’obscurité. Un corps se tord sous l’effet de l’éclair, l’oiseau ne sait où s’envoler. Seul le halo de la lune donne encore quelque sens à la terre disparaissant dans une nuit épaisse. Regarder n’est-ce pas voir au-delà du visible ?
Misha Sydorenko (Nominé 2022) appelle à lui l’allégorie de l’Automne, comme pour la supplier de ne pas nous soumettre à l’épreuve de l’Hiver, signant l’arrêt de mort de la nature. Anthropocène hiver ou printemps à venir ? Réponse donnée par Artémis, déesse grecque porteuse de lumière - sans être « lucifer » - identifiée à la lune, qui luit sous les nuages. De son arc redoutable, elle poursuit les animaux sauvages, punit ses ennemis, nous rappelant que tel sera le châtiment des humains coupables d’irrespect envers la lumière solaire, souveraine de notre planète Terre. Regarder c’est baisser le front devant le soleil.
Christiana Visentin (Nominée 2022) a choisi le taureau comme firent les premiers artistes sapiens en peignant les aurochs de Lascaux, ou les artistes crétois en sculptant le Minotaure. Peinture à double sens : veut-elle mettre en scène la mort du taureau éventré (comme le bison de Lascaux) piétinant comme une bête sans vergogne les fruits et légumes salutaires de notre terre nourricière ? Image du mal anthropocène ? Ou annonce-t-elle la mort programmée de notre ancêtre animalier, principe de puissance et de vie ? Voir c’est choisir, ou refuser de le faire, entre chair animale et chairs végétales.
Césarienne Divine, Huile sur toile de lin à la feuille d'or
Constance Fulda (Nominé 2022) se verrait bien, comme Baucis, transformée en arbre : elle recueille les empreintes de leurs troncs, jusqu’à leur faîte, pour mieux les saisir en leur totalité. Comme faisait Frans Krajcberg, premier artiste anthropocène du XXème siècle. L’écorce, peau de vie des arbres, expression favorite. Sous son abri, se cachent les mystères humectés de leurs sèves multiples. Quand elle saisit le pinceau et la colle, c’est pour peindre comme font les écorces elles-mêmes. Et elle puise à la source les pigments lui permettant de tracer la vie, comme Giuseppe Penone, pour peindre naturellement la nature avec la nature.
Voir c’est deviner les secrets de vie derrière l’écorce.
Autant d’œuvres réunies dans ce qui pourrait être une Arche de Noé pour protéger espèce humaine et espèces animales. Comment sauver l’humanité victime de ses excès, grosse d’instruments de production et de guerre qu’elle ne maîtrise plus ?
Les artistes de l’Ermitage répondent avec nostalgie (David Daoud, Jérôme Delepine), retournement des apparences (Claude Mollard, Christiana Visentin), émerveillement (Esther Ségal), tendresse (Valérie Honnart), capture du réel (Constance Fulda), mémorisation symbolique (Dougni Hou, Misha Sydorenko).
Des attitudes apparemment différentes. Mais au défi des apparences, à la quête de l’essentiel. Tous partagent un art de voir autrement en pensant Nature, en direct ou différé, avec matériaux ou symboles, pour mieux donner à voir au-delà du visible.
Tous éprouvent le même sentiment de colère, de tristesse aussi parfois, mais toujours dans une double ou triple vision de choses apparemment inanimées qu’ils ressuscitent de leurs regards. Ils puisent, dans ce même mouvement, la force de faire appel à la vigilance des hommes, face à la menace qui plane sur leurs têtes. Leur art peut aider à cette prise de conscience, dans une soif éperdue du Naturalisme intégral que Pierre Restany et Frans Krajcberg ont ainsi désigné dans leur Manifeste du Rio Negro en 1978. Pour en faire comme un absolu, qui est un idéal. Ils sont artistes, et le temps des demi-mesures n’est pas le leur.
Claude Mollard, fondateur de l’Espace Krajcberg
Après 9 ans d’expositions ininterrompues à Garches, et en dépit de la pandémie, j’ai voulu exposer à Paris les lauréats du Prix de l’Ermitage pour leur donner une visibilité accrue. Richard de Warren a exaucé ce souhait et je l’en remercie de tout cœur.
Ma volonté est de promouvoir une créativité inspirée par les qualités illimitées de la nature : beauté, résilience, mystère, surprise, universalité, alors même qu’elle n’a jamais été autant menacée, et nous avec elle.
En lien étroit avec les artistes qui m’accompagnent, je conçois et organise quatre expositions par an, qui sont aussi l’occasion de conférences et d’interludes musicaux, dans la tradition de la délectation et de l’esprit critique qui ont inspiré les salons. En mars 2022, la 30 ème exposition est consacrée à l’astrophysicien, graveur et pianiste Jean Pierre Luminet. Cette exposition d’envergure succède, entre autres initiatives, à l’anamorphose végétale pérenne de François Abelanet, réalisée en 2017 avec l’aide de Robert Sursock. Mais aussi à l’installation des sculptures de l’artiste grecque Vana Xenou, en 2018, avec le soutien d’Alexandros Panayotopoulos. Et combien d’autres réalisations…
Sept ans après un partenariat exemplaire avec le magazine Beaux-Arts, l’Ermitage dispose désormais de son propre magazine.
Son prix annuel d’art contemporain est soutenu par la Mairie de Garches, le département des Hauts de Seine et la région Ile de France. En novembre 2022, sa neuvième édition sera délivrée dans un musée du département des Hauts de Seine, les précédentes éditions ayant été délivrées à l’ESA de Beyrouth, à Art Paris, à la MEP, à Asia Now Paris et au Château de Sceaux. Elle organise aussi des donations : une œuvre de Claude Mollard issue de la série « Esprits des Vallons » a rejoint en 2015 la collection de l’ESA de Beyrouth ; « le paon » d’Olivier Masmonteil est au Musée d’Art Contemporain de Strasbourg, depuis 2015; deux toiles de David Daoud au musée de l’IMA en 2021; une peinture de Jérôme Delépine au Fonds Départemental d’Art Contemporain des Hauts de Seine en 2022.
Notre identité inspire le titre de la présente exposition-bilan, « Influences anthropocènes », car nous ne cessons de cultiver notre amour de la nature pour l’exalter, la défendre, la découvrir sans cesse, avec le précieux concours des multiples visions artistiques qui créent l’esprit de l’Ermitage dont je souhaite l’influence grandissante.
Alfred Sommier s’inscrit parfaitement dans cette dynamique.
Martine Boulart, présidente du Fonds culturel de l’Ermitage
Vidéo Exposition "Renaissances" de Christiana Visentin du 11 Décembre 2021 au 11 Mars 2022
Fondation de l Ermitage
Exposition "Renaissances" Christiana Visentin du 11 Décembre 2021 au 11 Mars 2022
Hommage à Federico Fellini avec l'Exposition "Renaissances"
fondscultureldelermitage, Rue Athime Rué, Garches, France
Exposition "Renaissances" de Christiana Visentin
Fonds Culturel de L'Ermitage, 23 Rue Athime Rué , Garches, France
Evènement à venir
Christiana, l'artiste-peintre d'un Quattrocento Moderne, par Benoît LEPEQ
Christiana est la peintre d'un Quattrocento Moderne,entre miroirs défunts et renaissance. Le souffle qui s'exhale de ses toiles est condensé, à faire voler une plume: celle de l'ange de sa Beauté... Cela est rassurant, en effet de constater ce goût qui ne l'a jamais quittée pour des sujets Renaissance, et un Christ-martyr dont elle nous donne une vision, au delà de la médiatisation attachée au personnage. On ne sait pas d'où nous parviennent ces influences, bien que nous soyons constitués par elles. Pour les avoir cherchées, pour les avoir sublimées? Le Mysticisme est contenu dans le nom de l'artiste, à travers ses toiles: Christ-(iana) ...mais c'est un peu facile. ce qui l'est moins, c'est d'imaginer comment elle cristallise de nombreux fantasmes. dans sa peinture Le monde de l'art est devenu un tel déversoir à profits, qu'il est bon de se ressourcer à son imaginaire. Mieux: je dirais que, concernant son style, il n'y a rien de dogmatique, il ne veut pas se faire passer pour parole d’Évangile, même traitant d'imageries religieuses. Alors, c'est une voie formidable: celle d'une pensée paradoxale sur le monde,Il vaut mieux en être nourri que de faillir à la gratitude minimale envers ce cadeau d'être au monde.
Dans ses tableaux sur Michaël Jackson, Christiana Visentin se confronte à un sujet digne du Quattrocento : l'adoration de Michaël Jackson.
L'idole est représentée dans sa passion et sa gloire.
Fantasme, prince déchu, Christ de la pop, l'artiste devient réceptacle du besoin humain à trouver un phénomène transcendant devant lequel s'incliner.
Les médias se sont emparés de l'idole.
L'imagerie de sa starification nous est parvenue à travers la une des journaux et ses vidéos virales.
Or, l'angle par lequel Christiana s'est décidée à le représenter relève, dans ses toiles, d'une technique de la Renaissance : le sfumato.
Choix philosophique autant que pictural.
Qui peut dire en effet quels étaient les contours réels du personnage ?
A y regarder de plus près, Christiana Visentin, à travers ses portraits, peint une seule et même figure, avec, pour recommandation implicite, de se tenir à bonne distance du tableau.
Car l'hubris de la star fut de notoriété publique, et les représentations qu'on en donna, parasitées d'extravagances.
Dans cette tentative de peindre l'inconscient des foules et le génie de Jackson, demeure un indice: l'existence d'un tableau de La Cène au dessus de son lit, à Neverland.
On l'y voit en compagnie d'Abraham Lincoln, John Kennedy, Thomas Edison, Albert Einstein, Walt Disney, Charlie Chaplin, Elvis Presley et Little Richard.
Présidents, scientifiques et artistes consacrent l'idole au rang de monument de l'histoire des Etats-Unis - ce blason comme le blanc-seing de ses abus sexuels supposés.
Cette ambiguïté-là, Christiana la touche du doigt : qui nous dira la vérité sur une icône ?
Qui témoignera pour sa gloire, qui, pour son déclin ?
Ce qu'il y a à retenir tient moins dans sa puissance et sa splendeur que dans l'éclairage projeté sur la star.
Christiana enveloppe Jackson soit par une lumière quasi-lunaire, soit par des ors flamboyants.
Son embrasement intérieur rejaillit cependant, nimbé d'indécision.
Christiana veille à ce: « … qu'ombres et lumières se fondent sans traits ni lignes, comme une fumée (Léonard de Vinci).
La peintre répond à l'appel de ce qu'on nomme: « sentiment ».
Sentiment mystique de la beauté, transfigurée par l'amour de millions de fans.
Ou sentiment qu'elle arrache à cette horde, grâce au simple témoignage du sien.
Dans son travail le moins hagiographique, Christiana ôte le mercure du miroir dans lequel le messie des temps modernes se reflète.
Son avènement s'atmosphérise.
Il y a un rôle dans Lorenzaccio de Alfred de Musset, qu'elle pourrait jouer à merveille: il se nomme Tebaldeo, c'était l'élève de Raphaël. Tebaldeo dit qu'il a, pour mère, la ville de Florence.
- Voici la fin de la scène 2 de l'acte II:
Tebaldeo: Personne ne me connaît, et je ne connais personne; à qui ma vie ou ma mort peut-elle être utile?" - Lorenzo "es-tu Républicain? aimes-tu les princes?" - "Je suis artiste; j'aime ma mère (la ville de Florence) et ma maîtresse (l'art) ...un petit condensé de vocation artistique en somme ...
Benoit Lepeq
(professeur à conservatoire de Dunkerque, auteur de théâtre, directeur artistique)
Texte de l'artiste Photographe Michel Audebert
CHRISTIANA VISENTIN par MICHEL AUDEBERT
"Artiste peintre corps et âme...
De qui, de quoi, de quelle force, Christiana VISENTIN est-elle sous l’emprise ?... ou bien prisonnière de ses « obsessions » et de sa démarche artistique, servies par un talent hors normes ! La question reste posée et restera surement un secret, son secret !...
Le talent, aujourd’hui hors normes, de Christiana VISENTIN provient probablement d’une authenticité, que l’on ne trouve pas toujours chez les artistes, de nos jours… En fait, dans sa peinture elle traite, de nos émotions les plus profondes, de nos souffrances les plus cachées, de nos « mythes personnels » les plus secrets autant q’ universels… Mais elle n’effleure pas les thèmes, elle les « creuse » dans une recherche profonde de révélation et de vérité ! Son imagination créative lui permet de donner une forme visuelle « supportable » et esthétique à des sujets humains qui sont parfois bouleversants et déstabilisants… Elle peint des réalités de l’Esprit et du Corps, que beaucoup d’ entre nous ne veulent pas voir et encore moins regarder !... C’est une artiste de l’âme !
Les « Visages » que nous propose Christiana VISENTIN, qu’ils soient personnels ou appartenant à notre histoire commune, sont de toutes manières emprunts de « mysticisme », ils sont le reflet des fortes personnalités qui fascinent le peintre… Les regards sont tous habités de cette intensité, qui d’ ailleurs habite également l’artiste ! Les présences silencieuses des âmes intenses, yeux ouverts ou yeux clos et ceci pour l’Eternité… On retrouve dans ces portraits, les mythes personnels et universels de l’artiste cités plus haut, de Michael Jackson à Jésus en passant par Padre Pio et Casanova, jusqu’ au mystérieux M. ...
Dans « Bleu de Gris », les souvenirs "d' après naissance" et ceux de l’enfance remontent en surface… déjà emprunts d’une certaine gravité ! On y voit déjà une réflexion sur la Mort et la Vieillesse… Les souvenirs des êtres chers, disparus ou non ! La Solitude et l’attachement familial puissant évoqués, semblent déjà décrire un Parcours à tracer…
" Spirales " nous emmène dans les tourbillons des souvenirs et des émotions... comme si ceux-ci voulaient entrainer les acteurs de ces scènes, dans un ailleurs ou au contraire dans un voyage introspectif qui leur est propre ! On y retrouve aussi dans le thème, le tourbillon créateur des "obsessions" récurrentes... reptilien se mordant la queue ! Il va sans dire également, que le peintre au même titre que le spectateur se trouve "happé" par ces "spirales"!
De l’ombre à la lumière, est un parcours transcendantal auquel nous invite Christiana VISENTIN dans ses "Terres d’ombres"... Un parcours vers la Rédemption ! L’ombre comme point de départ, la difficulté de naître, de naître au Monde, puis la lumière salvatrice à son arrivée... On y retrouve encore le thème du nouveau-né et de l’enfant, dans son combat pour et dans la Vie ! Et quand les corps sont multiples dans leur nudité, cela ne nous rappelle-t-il pas au contraire le triomphe de la Mort dans les pages les plus sombres de notre Histoire ?!... Le bestiaire devient charnier humain ! On ne sait pas très clairement si la Lumière l’emporte sur l’Ombre, si la Vie l’emporte sur la Mort... mais si le Bien l’emporte sur le Mal, sa victoire aura bien été un véritable travail d’exorcisme !!!
Dans sa série " Grottes " le Peintre rend une forme d’hommage aux peintres des âges premiers ! En représentant les acteurs de leur quotidiens et leurs peurs ancestrales, ils exprimaient ce qui seraient un jour les craintes et les mythes de l’Histoire de l’Humanité, inscrits au fond de l’Homme d’une manière intemporelle autant qu’indélébile...
Par son travail que l’on pourrait dire conceptuel « MICHAEL JACKSON », que recherche en fait Christiana Visentin ?... Bien au-delà du mythe universel que l’on connait, en fait il semble bien pour le peintre qu’il s’agit d’ une quête personnelle de ses propres facettes et obsessions ! Il est vrai que la personnalité de Michael Jackson est très complexe, et il semble aussi avoir été pour et par lui-même son propre terrain de recherches et d’expérimentations !!! N’a-t-il pas voulu créer une musique universelle « noire et blanche » et surtout un « homme nouveau » au-delà de toute notion de race, devenant par là même « Homme Universel »… Cet engagement quasi-total dans sa démarche, ne pouvait que par son jusqu’ auboutisme le porter jusqu’ à « l’Aphrodisiaque Martyre » selon l’expression de Christiana Visentin… Dans cet artiste de scène, le peintre trouve la propre résonnance des thèmes fondamentaux, des émotions les plus extrêmes qui sont les matrices de ses propres créations… Ne soyons pas étonnés alors, de voir dans ses peintures, une interprétation « quasi religieuse » du personnage ! Le visage de Michael Jackson, va se transformer petit à petit d’une vision « Christique » à un cliché radiographique à l’apparence « fœtale », jusqu’ au masque mortuaire d’un vieillard, enveloppé d’un linceul comme un « trophée » pour l’Eternité… Oui, en effet la recherche ultime de la « Beauté Absolue » ne peut aboutir qu’au martyre !...
Son essai photographique « l’atelier » tient à la fois de l’autoportrait et de l’autobiographie… L’autoportrait révèle le visage de Christiana Visentin mais sa mise en situation tient aussi de l’autobiographie ! Le reflet dans la vitre et sa superposition à la peinture de l’artiste créent une osmose tout à fait dans la démarche de celle-ci… Elle veut semble-t-il, exprimer et montrer « ses moments d’intimité » avec sa propre peinture, mais également avec Son modèle-personnage préféré, Michael Jackson !!! On pourra au passage, noter que la Beauté est aussi une constituante dont n’est pas dépourvue Christiana Visentin ! On peut comprendre aussi que le sujet de la Beauté ne lui soit pas étranger…
Christiana VISENTIN, est selon moi ce que l’on appelle une « artiste maudite » dans toute cette noblesse qui consiste à chercher dans les recoins de son âme et de son esprit les forces obscures mais aussi lumineuses, qui animent l’Etre Humain… Par son talent et son jusqu’ auboutisme, mais par sa discrétion elle est « faussement » dans l’ombre des plus grands, elle est dans l’ombre d’elle-même… telle une « Camille Claudel » des temps modernes ! On lui souhaite très sincèrement de s’échapper de sa prison, mais surtout qu’elle n’oublie pas d’emporter avec elle tout son talent et sa puissance créatrice !...
Michel Audebert, photographe Fine Art.

Eddy Marouani pour Christiana Recommandation de Eddy Marouany:
"Messieurs,
je suis très heureux de recommander à votre jugement Mademoiselle Christiana Visentin, artiste-peintre, appelée à un grand avenir, tant pas son originalité que par la fougue de son jeune pinceau.
Je collectionne ses oeuvres depuis quelques années.
C'est toujours un grand plaisir de les contempler.
Croyez, Messieurs, à l'assurance de ma consodération très distinguée.
Eddy Marouani".
Atelier

Michael Jackson « l’Aphrodisiaque Martyre »
Cette expo naît d’une source très subjective, elle ne concerne en rien la description d’un personnage dans son contexte réel, mais elle développe le rendu d’une étincelle qui a eu lieu à un moment donné, dans un espace intime, par la condensation de deux âmes, j’entends par là le croisement de deux couleurs, ou plutôt la juxtaposition de l’une sur l’autre.
Dès lors, mon espoir et mon ambition ont tourné autour d’une obsession absurde, qui essayait de résoudre, à travers le personnage de Michael Jackson, un ensemble de forces et désirs très enfuis.
En effet, l'illegitimité, les désordres et la force peut-être un peu mythomane de ces sentiments, ont du aller chercher très loin l'être d'exception capable d'incarner ces intensités, faute de quoi elles auraient été à l'étroit.
Michael Jackson est un sujet qui met à l'épreuve les capacités créatives et intuitives par la complexité de ses facettes, l'ampleur de son talent.
Ses paradoxes trublent mes mélanges, sa souffrance subjère des contrastes, sa pureté cherche des glacis sur bois, sa beauté réclame de l'or en feuille ou l'argent, selon les cas, tandis que les rouges et les gris ont joué pour sa "Passion" moderne, sa torture et son meurtre.
C'est un défi aussi, que de trouver une voie intime en disposant d'un visage aussi médiatisé, le cliché Rock et Pop nous guette, sa beauté est déjà à tout le monde, mais sa beauté peut encore échapper à tout cela, qu'elle soit parée, désimparée, ou tout simplement nue, elle reste surtout la beauté d'un génie.
Paradoxalement cet univers s’est imposé à moi avec une touche d’hyper-réalisme, un peu comme si MJ avait accepté de poser dans une séance photos de nu artistique, et que mes toiles en seraient les clichés, inédits et posthumes.
Il s’agit avant tout d’une approche esthétique, un « exercice de l’obsession » dans ses variantes, la mise en scène de fantasmes, et d’univers.
Christiana Visentin
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