Rahsan
RAHSAN UREGEN
Née quelque part en Mésopotamie,
Mon prénom est Lumière.
La terre de mes ancêtres est un lieu de mélange et de rencontre de peuples.
J'ai subi l'exil de mes parents,
Et la rupture d'avec les lignées et la langue première.
Citoyenne du monde,
J'ai élu domicile dans la langue française.
Très jeune, je me concevais comme un esprit.
C'est pourquoi je me dis volontiers exploratrice des mondes intérieures.
La nuit est propice à l’inspiration,
à la création et aux visions.
De là mon exaltation,
une ébullition de sensations,
sentiment de toucher,
approcher le subtil,
l’invisible sacré.
J'ai peint avec mes larmes les défis de mon âme.
Par ses couleurs lumineuses,
sa transparence,
son fluide,
l'aquarelle est la technique la plus adéquate
pour rendre compte de ces messages de l'inconscient,
monde du tréfonds et de l'invisible.
L’esthétique n’est pas toujours mon éthique.
L’aléatoire me tire plus souvent d’affaire.
De l’imprécision et du flou j’en tire de belles impressions.
L'invisible a une vibration.
Quand à l'écriture,
la parole de lumière,
le mot juste,
ils me parviennent également à partir de sensations,
Mon corps éprouvé face aux éléments.
La qualité des scannes laisse à désirer, je vous invite à un partage autour d'une tisane.
J'habite en ville de Genève, Suisse.
Autre activité sur
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Rahsan, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains suisses. Domaines artistiques: Peinture, Photographie. Type de compte: Artiste , membre depuis 2011 (Pays d'origine Suisse). Achetez les dernières œuvres de Rahsan sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Rahsan. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
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Reconnaissance
Biographie
RAHSAN UREGEN
Née quelque part en Mésopotamie,
Mon prénom est Lumière.
La terre de mes ancêtres est un lieu de mélange et de rencontre de peuples.
J'ai subi l'exil de mes parents,
Et la rupture d'avec les lignées et la langue première.
Citoyenne du monde,
J'ai élu domicile dans la langue française.
Très jeune, je me concevais comme un esprit.
C'est pourquoi je me dis volontiers exploratrice des mondes intérieures.
La nuit est propice à l’inspiration,
à la création et aux visions.
De là mon exaltation,
une ébullition de sensations,
sentiment de toucher,
approcher le subtil,
l’invisible sacré.
J'ai peint avec mes larmes les défis de mon âme.
Par ses couleurs lumineuses,
sa transparence,
son fluide,
l'aquarelle est la technique la plus adéquate
pour rendre compte de ces messages de l'inconscient,
monde du tréfonds et de l'invisible.
L’esthétique n’est pas toujours mon éthique.
L’aléatoire me tire plus souvent d’affaire.
De l’imprécision et du flou j’en tire de belles impressions.
L'invisible a une vibration.
Quand à l'écriture,
la parole de lumière,
le mot juste,
ils me parviennent également à partir de sensations,
Mon corps éprouvé face aux éléments.
La qualité des scannes laisse à désirer, je vous invite à un partage autour d'une tisane.
J'habite en ville de Genève, Suisse.
Autre activité sur
- Nationalité: SUISSE
- Date de naissance : 1976
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Suisses
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Rahsan
Coeur en bagage
Cœur en bagage
Je me suis brûlée, cognée, égratignée
Et même je me suis laissée saigner à blanc
Des lambeaux de moi
Il ne reste guère que mon cœur en bagage
Dans une mallette de verre
Car la transparence est mon exigence
Des liens j’en ai tenté
Mais au bout du fil
Personne n’a décroché
Le combiné de mes aspirations et besoins fondamentaux
Petite fille de dix ans
Je me prends dans les bras
Et écoute mon âme
Cet oiseau bleu
Délicat
Qui seul a répondu présent
M’enseigner la consolation
Vision de l'enfant
Vision de l'enfant
Entre l’enfant qui s’endort en rêvant
Et la femme qui sommeille
L’espace-temps s’est fendu en abîme
L’adulte vit ainsi en latence
Elle dort dans l’expectative que quelqu’un la découvre
Afin de la révéler à la face du monde
De même les objets se languissent
De ce jour de recouvrement de son Etre
-Ne t’avise plus à somnoler
La vision s’approche
Un cheval blanc elle chevauche
Et par delà les cieux
Le renne ailé mène l’enfant
Jusqu’à la porte du temple sacré
Où se tient le gardien
De ton palais de minerais précieux
Scintillant d’ocre jaune terre
Mon palais de nuit
Je suis l’éternité non renouvelable
La félicité non émérite
Si tu tournes ton visage à moi
Tu verras
Tes images intérieures s’éclairer
Les anges descendus
Les démons déchus
Et la Lumière
Le bord du gouffre par la cascade embrassé
Le torrent devenu ruisseau apaisé
Renaissance par le Feu
-Écarte-toi du cercle des ancêtres tournés vers l’arrière
Dans tes insomnies entends-tu ces autres voix de lumière
Chaque jour est un nouvel éveil
Mais en toi un vieux sommeille
Dans le noir de tes nuits blanches
Il cherche sa revanche
Te pousse vers la barrière de feu qui rit
Personne d’autre ne peut vivre ta vie
Tu es morte plusieurs fois
Étincelle de joie tu renaîtras
Ceci est l’offensive de ma passion
Le diamant vient du charbon
Le démiurge retrouvé
Du bleu au vert
Du vide à l’encombrement
De l’encombrement au désordre
Du désordre au mouvement
Du mouvement au rythme
Du rythme à la mélodie
De la mélodie à la poésie
De la poésie au sens
Du sens au non-être
Du non-être au présent
Du présent de l’absence
De l’absence de l’instant
De l’instant de l’intuition
De l’intuition de l’infini
De l’infini à l’invisible
De l’invisible des choses
Des choses de l’âme
De l’âme en chemin
Verte est ta lumière
Bleue ta prière
Orange tes songes
Bariolé de pénombre
Ton personnage est tout en ombre
Il est temps de renoncer à tes parts sombres
Enterrer le poids du mutisme de l’enfance
Ensevelir ton corps de souffrance
Ecoute l’évènement imminent est à ta porte
Les fils tendus en barrières entre celle-ci et tes murs ont lâché
Car il est venu le temps du surgissement de ton être véritable.
Oui, je suis l’être déshérité en toi.
Je suis la lumière invisible dont tu es emplie.
Je suis l’inconcevable dans le conçu source d’inspiration.
Je suis l’âme d’un ancêtre déchu.
Je suis le désordre qui cherche le sens dans la création.
Je suis ce que tu construis et déconstruis dans tes collages.
Je suis ce que tu refuses de saisir de tes songes nocturnes.
Je suis la pièce manquante de ton puzzle en éclat,
Le démiurge de ton imaginaire retrouvé.
Je suis ce nouveau rivage.
Après avoir calmé les orages,
Démasqué les fausses passions,
Essuyé les inondations,
Sache enfin incarner la puissance de ton esprit.
Puis avec ta véritable force qui est celle d’aimer,
Tu terrasseras tous les dragons,
A commencer par ceux de la reconnaissance et de l’abandon.
Je suis à tes côtés désormais.
Sache tendre l’oreille,
Sache ne plus t’abandonner.
Tu es la dernière personne qui puisse t’abandonner
Écoute
Je suis la vie grandiose dont tu avais rêvé,
Telle que tu la perçois dans cette chaîne de montagnes alpines,
Aujourd’hui couvertes d’un manteau homogène.
Ainsi te nourrissant au grès de visions cachées sous cette blancheur,
Sache rassembler les récoltes de tes saisons de labeur,
Laisser transparaître en toi la lumière blanche,
Le vide revenu à sa nudité, l’absence de négation dans un invisible/ineffable contraste.
Dans cette seconde de retraite propice au recueillement
L’espace d’une sérénité immense s’ouvre à toi
Où l’inertie hivernale est l’annonce de ta prochaine renaissance.
Ecoute
Sache être ainsi le torrent et la source lorsque tu viens à son chevet en ce mois d’hivers,
Bruissement de vie, et mouvement qui transporte celle-ci.
Sache entrer et demeurer dans cette sensation de ruissellement.
Ainsi de retour dans ton quotidien tu t’exerceras à retourner dans cette qualité :
Exister dans ta chair et ton esprit.
Vision du lac
C’est le lac où je croyais que j’irai me noyer.
Je l’ai rêvé adolescente.
Je le peignais, je me suis mise à le survoler avec le pinceau en main
Puis j’ai perdu pied dans l’air et ai plongé dans son bleu intensément sombre.
Je l’ai dessiné à la gouache pour l’exorciser.
Il m’est revenu en photo que j’ai accrochée longtemps dans ma chambre pour ses couleurs d’automne qui me réchauffaient l’âme.
C’est une vue aérienne où je flotte.
C’est le paradis de mon déversoir,
Un coin où tout de moi est enfoui.