Nanou
Arts et Paix au Temple de Rothau
temple de Rothau 67570 Rothau
Partage de talents, une veillée pour la Paix au temple
Un bilan positif que cette manifestation pour la Paix organisée par « A l'abord'arts », avec la paroisse protestante. La Paix n'a pas de frontière. Des voyages sur une dizaine de jours. A l'ouverture du 20 septembre, de la musique avec Pierre Bertaut et ses flûtes de pan au rythme des contes de Maïkan, en orient et en Amérique. A la veillée de partage du dernier jour, le 3 octobre, une trentaine de personnes a pu découvrir un instrument étrange venu d'Australie, le didgeridoo de Triton squad. Ce jeune facteur, possédé par ces harmoniques venues du fond de la terre, a offert à l'assistance recueillie, un véritable festival de couleurs sonores. L'inspiration attise l'improvisation. Les negro-spirituals chantés et accompagnés par Daniel Salez à la guitare, le didgeridoo, ont stimulé la dextérité du duo Roussel aux claquettes, jusqu'à en simuler les percussions. Imaginez, des claquettes à l'américaine sur du didgeridoo australien ? Il n'y a que le souffle de paix dans un lieu tel que le temple de Rothau, capable de susciter un tel spectacle. Jean-François Parent a ponctué la soirée avec la prière de Saint François d'Assise, et l'histoire de » la mère des contes », et d'autres contes encore par Maïkan. Toute la semaine des animations ont permis aux 80 enfants du CP au CE1d'ouvrir leur cœur à la paix. En visitant l'exposition, ils ont pu réfléchir sur la thématique. De même pour l'équipe des bénévoles du presbytère et celle de l'Association contre la torture (ACAT), étonnés par la façon dont les artistes ont pu exprimer leurs démarches de paix. Proscrire la violence avec les tableaux sombres de Marc Dupuis . Jean-Pierre Wilmes s'interroge . A la recherche de l'harmonie au quotidien, derrière les visages souriants de Florence Kiss, les anges de Nanou et de Myriam Fischer, le bouddha et les portraits de Jean-Luc Lichtin . Changer le monde en rotation avec les sphères de Marie-Christine Lee, et celle d'André Schoenfeld prête à exploser . Se remplir de lumière, à la transparence des vitraux de Marie Diemunsch et de la piéta de Karin Weber sur une toile-taie à double lecture. Pour finir, de l'humour avec les collages de Lioncaresse. Et se dire « au revoir » aux accents de l'orgue, sous les doigts de Daniel. A présent que tout est démonté, le Temple pourra retrouver sa paix intérieure, sous une corolle florale de 18 mètres de large, suspendue. Fabriquée par Nanou avec le tissu de chez Steinheil, l'oeuvre trouve sa place dans ce lieu construit lui aussi par Steinheil, et visible encore durant quelques semaines.