Montamets

Entre 2010 et 2015, j'ai repris ma casquette d'Architecte pour restaurer un hameau familial, soit 3 maisons sur un même terrain clos de hauts murs en pierre.

Une affiche du tableau Chronique intime 1 est édité par "Nouvelles images" :www.nouvellesim Affiches-et-posters_Veronique-MONTAMETS_ rg~1

. 28 grande Rue, 37120 RICHELIEU: été 2008
. Galerie Figure, 53 rue de Seine 75006 Paris : 2006-2007
. Espace Trente, 9bis rue d'Assas, 75006 Paris : 2005
. Galerie "Côté Rue" , Barbizon 77
. Atelier oenochromatique, 75015 Paris, exposition collective avec Virginie Gallé, Véronique Frémy et Thierry Gonzalès : 2004
. Salon des Artistes du XV ème
. Galerie "Côté Rue", Barbizon 77, expose avec Georges FEHER.
. Galerie "Sambre", Fougères 35 : 2002
. Salon d'Art Plastique du Mans
. Château Haut-Gléon, Durban, Corbières : exposition collective avec Virginie Gallé, Marie-Pierre Feyt et Paul Jenkins : 2002
. Hôtel " Emeraude Plage" Dinard 35 : 2001
. Salon des Artistes de Beaugrenelle, 75015 Paris : 2000
. Grand Marché d'Art Contemporain, Bastille 75011, Paris : en Mai 2000, 2001, 2004, 2005, 2008, 2009, 2010.

C'est une peinture qui a à peu près mon âge.
C'est une peinture qui se dilue à l'eau et sèche très vite.
Elle peut avoir un aspect mat comme la fresque ou brillante comme l'huile.

J'utilise le papier...
Parce qu'il existe un rapport étroit entre le papier et " l'immédiat ". C'est le support de l'impromptu.
J'ai pu choisir "mon papier", celui qui m'accompagne le long de mon parcours
C'est une certitude - sans surprise- je l'ai voulu lisse - résistant - bien blanc.
Il reçoit toutes les couches que je lui superpose et peut être découpé à volonté ce qui permet de reconsidérer le format à tout moment du travail.

Et enfin je maroufle....
C'est l'utilisation de cette technique chinoise ancestrale qui m'a séduite. C'est réaliser une oeuvre puis la présenter tendue à l'extrême sur la toile, après détrempage à l'eau et collage.

Après l'avoir fait moi-même les premières années, sur bois, je confie maintenant cette étape à l'atelier Phuong qui réalise tous mes marouflages, les châssis et cornières sur mesure.

Nouvelle maison familliale nouveau lieu pour peindre et plus de place, c'est tout nouveau et encore tout juste habité .

Formée aux Beaux-Arts de Paris en Architecture (1974-1980), je me spécialise dans les Monuments Historiques et l'Urbanisme (1980-1982) et exerce le métier d'Architecte et Urbaniste d'Etat pendant une quinzaine d'années.
J'ai exercé en Champagne Ardennes(Troyes) en Bourgogne ( Sens, Tonnerre, Vézelay...) puis à Paris, tout en gérant une vie de famille et 4 enfants.
En 1997, je fais le choix de me consacrer à la peinture et installe un atelier dans la maison familliale à Paris.

L'espace du café, la rue, les vitrines, les tables et les intérieurs sont mes thèmes privilégiés.

Ces sujets ont été intensément perçus ou vécus. Le but est de faire "quelque chose" de pictural avec "un rien réel".

Un emploi du temps morcelé me donne la sensation de ne pas pouvoir suivre mes idées ? Je prends des notes.
Ma peinture et ma vie se confondent.

Le point de départ est un moment de vision, une empathie pour quelque chose.
Un rapide croquis, peu de temps après ou bien dans l'intervalle de plusieurs années, permet de rejoindre la première émotion et de la retrouver dans le changement d'échelle.

Je peins essentiellement sur papier libre et je porte " une attention flottante" en essayant de représenter une vision périphérique, en donnant une importance égale au fond et à la forme.

Je dessine en peignant et je ne sais plus la différence entre peindre et dessiner.
La distance par rapport au sujet permet de rendre la réalité presque abstraite.

"Ne pas attirer l'attention faire circuler le regard" Bonnard

2005 - Mention au salon des Artistes du XVème (Paris)
2003 - Commande d'une oeuvre de la société PRIMAGAZ pour son 150 ème anniversaire.
2002 - Prix GRAPHIGRO au Salon des Artistes du Mans
Sélectionnée pour le Prix Château Haut-Gléon pour une résidence d'artistes et exposition collective avec Virginie Gallé, Marie-Pierre Feyt et Paul Jenkins.
2001 - Prix du salon des Artistes (Paris XV ème)

Regarder sans être vu, spectateur de nous-mêmes quand la vigilance nous quitte le temps d'une pause.
Une pause...Cela paraît sans importance et pourtant, nous ne sommes fait que de cela, de ces petits riens du quotidien qui nous façonnent, qui traduisent qui nous sommes.
Les toiles de Véronique MONTAMETS croquent l'instant et libèrent les sens.
On regarde, on s'attarde, on se souvient, c'était tout à l'heure, ce pourrait être demain: rayon de soleil sur un coin de terrasse, léger brouhaha, l'odeur du café, le bruit des pas sur le pavé et l'arrêt devant cette vitrine, où l'on se dit: pourquoi pas moi dans cette robe ?
Tant de scènes que l'on répète, véritables petits rituels, qui rechargent nos batteries, qui préparent aux intempéries.

Et c'est le coeur léger que l'on quitte les toiles de Véronique car ce que l'on croit inutile s'avère essentiel. Sans tambour, ni trompette, se sentir vivant à chaque instant, poésie de l'unique présent.