11 œuvres par Makovka (Sélection)
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L’histoire de cette troupe dont la vie s’est faite hors de son pays d’origine, la Russie, m’a profondément [...]
L’histoire de cette troupe dont la vie s’est faite hors de son pays d’origine, la Russie, m’a profondément intéressée et touchée.
Créée au départ pour s’émanciper du dictat intellectuel classique régnant à Saint Petersbourg, les ballets russes ont poursuivi leur destinée loin des changements radicaux qui s’opéraient alors dans leur patrie natale.
Au-delà des tumultes, révolution ou guerre, la troupe a réuni autour d’elle les plus grands talents artistiques de l’époque, certains avant même leur gloire, dans une fusion impressionnante de talents qui permit, selon le vœu de Picasso, de faire monter le spectateur sur la scène.
Décidément novateurs, les ballets russes ont inventé les tournées internationales, joignant leur autonomie artistique à une liberté géographique pourtant encore difficile à réaliser à l’époque.
Il est vrai que ce choix de vie nomade leur fut en partie imposé, ne pouvant retourner dans leur pays où cette internationalité était pourtant désormais chantée…
Cette liberté tous azimuts, cette fusion de talents artistiques, ont conquis le monde entier.
Elles m’ont également conquise.
M’inspirant de vieilles photos d’alors, j’ai voulu faire revivre au bout de mon pinceau ceux qui me sont apparus comme les meilleurs représentants de cet incroyable talent collectif, lequel n’avait pu naitre que de talents individuels.
Ainsi, Michael Foukine et Vera Foukina, unis et complices sur la scène comme dans la vie, et à jamais amoureux Arlequin et Colombine.
Tamara Karsavina, assise dans son costume de Shéhérazade, exprimant à la fois fatigue, tristesse mais aussi curiosité.
Enfin Anna Pavlova, superbe de fragilité dans la Mort du Cygne ou légère comme une libellule.
Etait-elle douce et espiègle une grappe de raisin à la main ? Etait-elle tendre dans la vie comme elle le fut avec son cygne apprivoisé (qu’elle appelait Jack) à Londres ? Etait-elle toute autre ?...
La monochromie s’imposait pour cette série, non seulement pour rappeler l’époque de l’essor glorieux de cette fantastique troupe, mais aussi pour souligner les gestes, les positions, et les expressions, sans que la couleur puisse en dévier le regard.
Paris, le 30 avril 2013
Makovka
LES BALLETS RUSSES du début du XXème siècle
Souvent associés au nom de leur créateur, Serge Diaghilev, les ballets russes sont une émanation de la troupe du théâtre Mariinsky de Saint Petersbourg.
Créée en 1908, et revendiquant son autonomie vis-à-vis des ballets impériaux russes, la première représentation de la troupe à l’étranger eut lieu en 1909 à Paris, au Théâtre du Chatelet.
Cette première sera le point de départ d’une tournée internationale – chose alors complètement nouvelle – vers toute l’Europe, les Etats Unis et l’Amérique du Sud.
Sans être affiliés à un théâtre particulier, les ballets russes prirent néanmoins quelques attaches à Paris, à Londres, et à Monaco ( la principauté leur dédiera même un timbre).
Sur des musiques de Moussorgski, Prokofiev, Rimsky-Korsakoff ou encore Stravinsky, les chorégraphies des ballets russes se sont ouvertes également à des compositeurs français comme Debussy, Satie, Milhaud, Poulenc et Ravel.
Diaghilev aura également le génie de recourir à des peintres pour les décors, ou les costumes : Bakst, Braque, Gontcharova, Laurencin, Matisse, Rouault, Utrillo, et même Picasso.
Le succès de cette troupe a traversé le siècle, et dure encore.
Bien évidemment, cet envol n’aurait pas eu lieu sans des danseurs d’exception comme Nijinski, Massine, Foukine (lesquels furent également chorégraphes de la troupe) et parmi les danseuses étoile : Tamara Karsavina, ou bien sûr Anna Pavlova.
Celle-ci, considérée comme l’une des plus grandes danseuses étoile du XXème siècle, n’avait pourtant pas le physique des autres ballerines. De faible constitution physique, et même moquée pour cela, elle reçut très tôt le conseil de se servir de sa fragilité pour donner un style gracile et léger que la danse classique n’avait pas connu jusqu’alors.
Elle aussi éprise de liberté, elle créa sa propre troupe qu’elle emmènera dans le monde entier, et même jusqu’en Australie.
Inspirée par une rencontre avec Isadora Duncan, elle demandera à Michael Fokine de créer une chorégraphie solo sur un extrait du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns : la Mort du Cygne, qui la fera entrer dans la légende.
Juste avant sa mort, emportée par une pleurésie à La Haye en 1931, elle demandera une dernière fois que lui fut apporté son costume du Cygne.
Le soir de sa mort, les violons de l’orchestre de Saint Petersbourg joueront la Mort du Cygne, devant une scène vide, éclairée par un unique projecteur.
Créée au départ pour s’émanciper du dictat intellectuel classique régnant à Saint Petersbourg, les ballets russes ont poursuivi leur destinée loin des changements radicaux qui s’opéraient alors dans leur patrie natale.
Au-delà des tumultes, révolution ou guerre, la troupe a réuni autour d’elle les plus grands talents artistiques de l’époque, certains avant même leur gloire, dans une fusion impressionnante de talents qui permit, selon le vœu de Picasso, de faire monter le spectateur sur la scène.
Décidément novateurs, les ballets russes ont inventé les tournées internationales, joignant leur autonomie artistique à une liberté géographique pourtant encore difficile à réaliser à l’époque.
Il est vrai que ce choix de vie nomade leur fut en partie imposé, ne pouvant retourner dans leur pays où cette internationalité était pourtant désormais chantée…
Cette liberté tous azimuts, cette fusion de talents artistiques, ont conquis le monde entier.
Elles m’ont également conquise.
M’inspirant de vieilles photos d’alors, j’ai voulu faire revivre au bout de mon pinceau ceux qui me sont apparus comme les meilleurs représentants de cet incroyable talent collectif, lequel n’avait pu naitre que de talents individuels.
Ainsi, Michael Foukine et Vera Foukina, unis et complices sur la scène comme dans la vie, et à jamais amoureux Arlequin et Colombine.
Tamara Karsavina, assise dans son costume de Shéhérazade, exprimant à la fois fatigue, tristesse mais aussi curiosité.
Enfin Anna Pavlova, superbe de fragilité dans la Mort du Cygne ou légère comme une libellule.
Etait-elle douce et espiègle une grappe de raisin à la main ? Etait-elle tendre dans la vie comme elle le fut avec son cygne apprivoisé (qu’elle appelait Jack) à Londres ? Etait-elle toute autre ?...
La monochromie s’imposait pour cette série, non seulement pour rappeler l’époque de l’essor glorieux de cette fantastique troupe, mais aussi pour souligner les gestes, les positions, et les expressions, sans que la couleur puisse en dévier le regard.
Paris, le 30 avril 2013
Makovka
LES BALLETS RUSSES du début du XXème siècle
Souvent associés au nom de leur créateur, Serge Diaghilev, les ballets russes sont une émanation de la troupe du théâtre Mariinsky de Saint Petersbourg.
Créée en 1908, et revendiquant son autonomie vis-à-vis des ballets impériaux russes, la première représentation de la troupe à l’étranger eut lieu en 1909 à Paris, au Théâtre du Chatelet.
Cette première sera le point de départ d’une tournée internationale – chose alors complètement nouvelle – vers toute l’Europe, les Etats Unis et l’Amérique du Sud.
Sans être affiliés à un théâtre particulier, les ballets russes prirent néanmoins quelques attaches à Paris, à Londres, et à Monaco ( la principauté leur dédiera même un timbre).
Sur des musiques de Moussorgski, Prokofiev, Rimsky-Korsakoff ou encore Stravinsky, les chorégraphies des ballets russes se sont ouvertes également à des compositeurs français comme Debussy, Satie, Milhaud, Poulenc et Ravel.
Diaghilev aura également le génie de recourir à des peintres pour les décors, ou les costumes : Bakst, Braque, Gontcharova, Laurencin, Matisse, Rouault, Utrillo, et même Picasso.
Le succès de cette troupe a traversé le siècle, et dure encore.
Bien évidemment, cet envol n’aurait pas eu lieu sans des danseurs d’exception comme Nijinski, Massine, Foukine (lesquels furent également chorégraphes de la troupe) et parmi les danseuses étoile : Tamara Karsavina, ou bien sûr Anna Pavlova.
Celle-ci, considérée comme l’une des plus grandes danseuses étoile du XXème siècle, n’avait pourtant pas le physique des autres ballerines. De faible constitution physique, et même moquée pour cela, elle reçut très tôt le conseil de se servir de sa fragilité pour donner un style gracile et léger que la danse classique n’avait pas connu jusqu’alors.
Elle aussi éprise de liberté, elle créa sa propre troupe qu’elle emmènera dans le monde entier, et même jusqu’en Australie.
Inspirée par une rencontre avec Isadora Duncan, elle demandera à Michael Fokine de créer une chorégraphie solo sur un extrait du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns : la Mort du Cygne, qui la fera entrer dans la légende.
Juste avant sa mort, emportée par une pleurésie à La Haye en 1931, elle demandera une dernière fois que lui fut apporté son costume du Cygne.
Le soir de sa mort, les violons de l’orchestre de Saint Petersbourg joueront la Mort du Cygne, devant une scène vide, éclairée par un unique projecteur.
"Duo Colombine et Arlequin"
7 769,71 $US
Makovka
"Tamara"
Huile sur Toile de lin | 36,2x28,7 in
7 633,74 $US
Makovka
"COLOMBINE"
Huile sur Toile de lin | 28,7x23,6 in
5 056,24 $US
Makovka
"ANNA PAVLOVA"
Huile sur Toile de lin | 76,8x51,2 in
18 989,65 $US
Impressions disponibles
Makovka
"COLOMBINE ET ARLEQUIN"
Autre sur Toile de lin | 36,2x28,7 in
7 633,74 $US
Makovka
"ARLEQUIN"
Huile sur Toile de lin | 28,7x23,6 in
4 966,76 $US
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