-
原创艺术品 (One Of A Kind)
图画,
丙烯
/
纸
在纸上
- 外形尺寸 高度 29.5in, 宽度 22.4in
- 艺术品状况 艺术品完好无损
- 是否含画框 此作品未装裱
- 分类 画图 低于US$1,000 局外人艺术 / Outsider Art 涂鸦
相关主题
"La Mort n'est pas le dernier mot de la vie "
à Mon Père
Isabelle Bartoli née le 27 Aout 1969 dans le Sud de France à la Seyne sur Mer.
Elle passe une enfance difficile, son père médecin cardiologue donne fin à ses jours en 1976, elle n’a alors que 6 ans et demi.
Ce traumatisme ne sera que le début d’un chemin parsemé d’embuscades. Peu de temps après, sa maman est victime d’un grave accident de voiture qui lui demandera une longue convalescence.
La vie de l'artiste bascule à nouveau.Elle sera obligée de partir vivre chez son oncle et sa tante à l’autre bout de la France en Bretagne pendant un an. Sa sœur plus âgée reste au côté de sa maman, L’artiste vit une double séparation. Elle va alors se réfugier dans son paysage intérieur.Elle écrit des poèmes et dessine sur ces carnets de voyage, en cherchant sa boussole intérieure .En quelques sorte elle écrivait l’ordonnance de ses passages d’injustice de la vie, ses propres croyances devenaient ses propres pensées, mettant en action dès son plus jeune âge cette rage de dire que la vie est belle malgré tout, que le bonheur est celui que l’on offre à celui qui ne le voit pas.
A son adolescence, elle part vivre à Saint Remy de Provence avec sa maman qui devient propriétaire d’un hôtel au Baux de Provence.
A 19 ans, elle décide de faire des études dans une carrière médicale à Marseille mais la vie en décide autrement, sa maman rencontre de graves problèmes de santé.L’artiste décide d’arrêter ses études pour la soutenir en travaillant avec elle.Confronté par cette peur de devenir à nouveau orpheline. L’artiste ré ouvre ses cahiers d’écriture, de gribouillages pour panser ses peurs et exprimer ses ressentis,«rien n’est au hasard tout est signe ».Elle continue de travailler au côté de sa maman mais parallèlement l’art devient une évidence pour elle. Elle aime s’exprimer et écouter l’écriture de son cœur.
Elle devient complice invisiblement avec la mémoire des artistes ayant vécu en Provence. Elle fait des rencontres merveilleuses tels que Jean Marais, Yves Brayer , Antoine Serra ,une nouvelle ordonnance s’offre à elle , mais au-delà de cela, quelque chose de plus profond en elle,une forme de connexion invisible,impalpable mais bien réelle,la guide vers un parcours artistique en considérant que son chemin est réellement tracé.
Elle a la conviction que toutes les épreuves de sa vie ne sont pas là par hasard .
Elle a ce besoin d’analyser,d’observer le monde qui l’entoure.
Elle se penche sur la psychanalyse qui offre cet espace propice à la construction de lien psychique qui constituent, pour le sujet,la dimension humaine de sa relation au monde.
Un monde dans lequel Isabelle exprime son histoire,cette écriture artistique est comme un « automatisme psychique pur » permettant d’exprimer la réalité de ses pensées.
« Nous sommes ce que nous voyons et nous devenons ce que nous croyons »