" 100 JOURS " - Série INDUS (2001) Painting by Grégory Dreyfus

Sold by Grégory Dreyfus

One of a kind
Artwork signed by the artist
Certificate of Authenticity included
Mounted on Wood Stretcher frame
This artwork appears in 2 collections
" 100 JOURS " C'est dans un premier long-métrage - réalisé sur 8 ans par Alexis Accart (1998-2005), où jouant en quelque sorte mon propre rôle d'artiste fou de peinture - que je me retrouvais, seul, en pérégrination dans un monde endormi à essayer de le réveiller ...à essayer de le réinstaller, à y danser en paix, en y exerçant[...]
" 100 JOURS " C'est dans un premier long-métrage - réalisé sur 8 ans par Alexis Accart (1998-2005), où jouant en quelque sorte mon propre rôle d'artiste fou de peinture - que je me retrouvais, seul, en pérégrination dans un monde endormi à essayer de le réveiller ...à essayer de le réinstaller, à y danser en paix, en y exerçant toutes les libertés...

La toile qui est une pièce monumentale, prend tout l'espace autour de lui, à plus d'un titre ...Elle occupe ses pensées à un point tel qu'elle parvient à évincer, et sa femme, et sa galeriste, et son banquier etc ...en un jour monstre de grève générale sur Paris où tout lui arrive comme un agrégat de difficultés qui se serait donné rendez-vous chez lui et qui n'arrivent à ce point dans un même temps, que peu souvent dans une vie...

La toile m'est apparue dans sa facture, à sa conception, comme un véritable personnage 'modifié' quand je me suis mis à l'imaginer pour la construire.
Comme un personnage 'avec qui j'allais dialoguer l'histoire du film tout en la peignant'... Pour la créer et qui me répondrait pénétrée par ma vie, enfin par 'la vie de Max, en miroir incarnée' de celle-ci.
Non plus donc comme un objet à agrémenter mais bien comme un sujet qui se construirait de lui-même, qui se connaîtrait et deviendrait en tout cas imprévisible (pour le héros) à dévoiler.

C'est ainsi que l'histoire de 'Max' commence au sortir d'une folle journée de crises et de galères.
Le jour suivant, il se réveille dans un monde endormi. Les gens sont à terre, en apnée... Il est seul au monde.
Sa toile, celle qu'il peint, prend vie en même temps qu'elle prend forme...
Max cherche des réponses. La folie chez lui s'immisce lentement et l'entraîne...
Il doit retrouver sa femme et réveiller le monde... s'il peut.

Cette toile monumentale de 5m X 3m - montée en Quadriptyque (Juin 2001) créée pour et issue du film - est faîte, à base de dessins au fusain, de collages Affichiste, de peinture en bombe, d'huile et tempéra, d'acrylique puis encore de collage glanage d’à peu près tout... sur ces toiles de jute. Une place est construite pour soutenir et y réserver une télévision datée.

Donner du cachet, du caractère, voilà l'empreinte ouvragée au graphisme décidé.
J'y mélange photographie, typographie, calligraphie, ...et d’autres médias et d'autres 'matières' ...plus ou moins élaborées. Une installation d’un écran télévisé année 80, diffusant mes vidéos d’art également et où dans le film une part ésotérique des épisodes de la vie de Max, est présente comme une chasse au trésor, un mystère à honorer.

La toile est telle un miroir magique ou maléfique de conte de fée, semblable à celui de la sorcière dans " Blanche Neige ".

Elle est une plaque photographique pour Max qui s'essaie à communiquer avec elle ou à en comprendre les souhaits quand elle intime et délivre des indices à l'intérieur des endroits et lieux dépeints, où des actions sont à mener.
La toile vit.
Elle indique alors d'après les séances de peinture successives de Max,
-Ce qui se passe au dehors car le monde autour s’est arrêté.
Les gens dans la rue qui sont en apnée.
Une terrible lecture de l’avenir. Celle des errements, des peurs, des doutes.  
-Et sous un angle différent les représentations possibles de 'la vue à distance' de Max distillées par la toile comme une lecture inconsciente de l’avenir projetant aussi les évolutions de ses recherches détectives mouvementées.

Tandis que la toile expose au devant de lui, seule désagrégation, malheur et solitude dans la ville, dans le monde, Max doit et se démènera pour retrouver son être aimée dans la ville désolée. Exactement la femme qui le quittait, restée perdue quelque part, morte ou esseulée. Et s'il peut réveiller le monde, pourra-t'il, la réveiller ?

Autant qu'il peint pour trouver ses réponses, il absorbe... - en cette méditation active profonde, libérée du 'tout' et en complète vacuité sur la vie - ...jusqu'à voir ce qui adviendra.

Se promener dans la ville, dans la vie tel un Robinson, presque à poil ...à parler aux gens dans les rues, à être un fou chantant, un Alexandre le bien heureux était une vraie réjouissance.

Incarner le rôle titre du peintre «Max » co-écrit avec Alexis a bien été une des plus chouettes aventures de cinéma, de tournages et d'amitié, mais aussi de peinture qu'il m'ait été donné de vivre, je dois l'avouer.

Grégorydreyfus©2006

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Grégory Dreyfus decided very early on to become a painter. The obvious, an artist, but not only... An actor, an author, a director, a director, a photographer... A sort of family atavism which was[...]

Grégory Dreyfus decided very early on to become a painter. The obvious, an artist, but not only... An actor, an author, a director, a director, a photographer... A sort of family atavism which was to be gloriously balanced in art, by the action of one as by the action of the other. Dancer, mime, designer and singer were, however, his first living expressions.

After 4 years spent studying art and design at the JULIAN Academy and the school of graphic art and interior architecture, “Met de Penninghen” in Paris. And after having been the apprentice of one of the last great alchemists of oil painting. Or ambitious for having been approached, the Magnum photo agency in NY as photographer. ...Meeting masters, maintaining exchanges with great artists. Passionate about the History of ideas, self-knowledge... - A pronounced taste for Asia. But living in particular in London, Paris, NY and Taipei - He never stopped working to develop his creation, linking their very actions in all aspects.

Drawing, painting, playing, dancing, framing, installing... launching into transversal work, as an actor on all forms of theater stages as well as film sets - author, director - director... and visual artist. Thus nourishing each “act” of creation from one to the other, he jointly amplified this creativity.

...At the same time, he embraced the world and industries of advertising, music, theater and cinema at different levels of creativity and responsibility.

...Leading like a weaving, this multi-body work with a thread of happy subsistence, in a life of perpetual advancement. ...Linking very often, always developing, constantly projecting, in the transversal perspective, this long-term "movement".

Today, he leads all the battles head-on in the balance of an almost musical dialogue...And in short! ...To simply make a work.

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