Frédérick Meunier voit le jour en 1973, en région parisienne. Aujourd’hui, il a trouvé refuge près de Vannes, dans le Morbihan, un lieu à la mesure de sa sensibilité profonde.
Autodidacte par nature, il suit une trajectoire artistique hors des sentiers battus, préférant l’élan du moment à la rigueur des cadres établis.
Depuis toujours, Frédérick est un être d’émotion, attentif à ce qui ne se voit pas : le Temps, l’invisible, les mystères de l’univers. Enfant déjà, il posait des questions sans réponse. Ce goût pour l’inexpliqué ne l’a jamais quitté. Il nourrit sa réflexion avec passion à travers les sciences, le cinéma, ou tout ce qui ouvre des portes vers l’ailleurs.
Ses premiers gestes artistiques prennent forme dans la poésie, un terrain intime où il dépose ses émotions, ses intuitions, ses silences.
Mais c’est autour de la quarantaine qu’un déclic se produit : il décide d’assumer pleinement sa fibre créative, de faire confiance à cette force intérieure trop longtemps contenue. Il ose alors se lancer. D’abord le verre, matière lumineuse et fragile, puis la peinture, où sa main trouve une nouvelle liberté.
Il se sent proche de figures comme Dubuffet, Cocteau ou Combas — des artistes qui, comme lui, ont refusé les cases et revendiqué l’instinct. Frédérick trouve son propre langage dans un dialogue entre la poésie et l’Art antique, un équilibre entre sensibilité et puissance.
En peinture, il explore l’acrylique pour son intensité, sa capacité à affirmer. L’aquarelle, elle, lui permet de suspendre le temps, de suggérer plus que de montrer. Chaque œuvre devient alors un espace de respiration.
Frédérick est un homme en quête — de vérité, de conscience, de présence. Ce qu’il cherche, c’est l’instant juste. Celui qu’on capte au détour d’un regard, d’un souffle, d’un paysage.
La nature, la musique, les voyages sont ses sources inépuisables. Il puise en elles de quoi nourrir son besoin de liberté, d’authenticité, de rencontre.
Créer, pour lui, c’est un acte de courage. Il affronte ses émotions pour mieux toucher l’autre. Il veut donner du sens. Se relier. Être libre.
L’Art, dans son essence la plus pure, devient son chemin d’humanité : un langage sans frontières, vibrant, vital, qui touche l’âme, le cœur, l’esprit.
Frédérick ne cherche pas à plaire, il cherche à dire. À transmettre. À éveiller.