François Crinel
Je suis professeur agrégé d' arts plastiques à la retraite maintenant. J'ai découvert la gravure, il y a bien des années, aux Beaux-arts de Grenoble et les parfums (!) d'encre de l'atelier où se cachait cette pratique mystérieuse m'ont attiré irrésistiblement. les machines imposantes que sont les presses taille-douce - l'atmosphère feutrée et concentrée de l'atelier ont contribué a cet attrait
La diversité des techniques: l'eau-forte, l' aquatinte, la pointe sèche, la manière noire, les techniques photopolymères contemporaines rendent cette pratique infinie. Le côté aléatoire et expérimental de certaines techniques et les surprises que l'on s'efforce de maitriser permettent de varier les résultats et les découvertes.
J' anime des cours de gravure dans mon atelier à Etoile sur Rhône. J'aime travailler longtemps sur une oeuvre de façon précise et lente.
Le dessin et la gravure en noir et blanc sont mes expressions favorites.
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Reconnaissance
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
L'artiste participe à des salons et foires artistiques
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Biographie
Je suis professeur agrégé d' arts plastiques à la retraite maintenant. J'ai découvert la gravure, il y a bien des années, aux Beaux-arts de Grenoble et les parfums (!) d'encre de l'atelier où se cachait cette pratique mystérieuse m'ont attiré irrésistiblement. les machines imposantes que sont les presses taille-douce - l'atmosphère feutrée et concentrée de l'atelier ont contribué a cet attrait
La diversité des techniques: l'eau-forte, l' aquatinte, la pointe sèche, la manière noire, les techniques photopolymères contemporaines rendent cette pratique infinie. Le côté aléatoire et expérimental de certaines techniques et les surprises que l'on s'efforce de maitriser permettent de varier les résultats et les découvertes.
J' anime des cours de gravure dans mon atelier à Etoile sur Rhône. J'aime travailler longtemps sur une oeuvre de façon précise et lente.
Le dessin et la gravure en noir et blanc sont mes expressions favorites.
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1955
- Domaines artistiques: Œuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artiste professionnel Artistes Contemporains Français

Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Expositions collectives
Expositions solo
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain François Crinel
Exposition
5 Rue des Alpes, Crest, France
NOIR et Blanc
quatre dessinateurs (trices)
Exposition
5 Rue des Alpes, Crest, France
NOIR et Blanc
quatre dessinateurs (trices)
Exposition dessins et gravures
64 grand rue 26800 Etoile sur Rhône
Un coin de maquis en Corse, quelques arbres isolés sont à l'origine de ces dessins et gravures de François Crinel.
Régine Raphoz utilise, elle, des branches glanées qu'elle entoure, emmaillote de tissus colorés, de laines...
Samedi 25 Juin à 19h: le vernissage à la Galerie64.
64 Grand rue à Etoile sur Rhône
Exposition Gravures galerie Cadécor
5 rue Championet. 26000 Valence
Gravures de Martine Holley et François Crinel
Gravures
64 grand-rue 26800 Etoile sur Rhône
Chantal Roumy, Isabelle Siegwald, jean-Guy Paquet, François Crinel présentent 4 visions différentes de l'estampe d'aujourd'hui.
Gravures , estampes sur plâtre.
64 grand rue
L'atelier, galerie 64 est visitable par contact téléphonique: 0475606938 ou mail:
Art et peinture .Passion 2008
Salle des clercs. Place de l' université
Gravures et impressions
Les oeuvres présentées sont des gravures Certaines sont imprimées de façon traditionnelle avec une presse taille-douce. D'autres sont reportées sur platre, créant des reliefs et des matières différentes. LA GRAVURE EN TAILLE-DOUCE. C’est une technique d’impression. A partir d’une « matrice » - plaque gravée - on peut obtenir un certain nombre* d’exemplaires. On travaille sur une plaque de métal ( cuivre, zinc) ou autre ( rhodoïd) … lisse. Tout ce qui restera lisse sera incolore, blanc… A l’inverse toute aspérité ( traits, points en creux ou au contraire épaisseurs ajoutées sur la plaque) retiendra l’encre et sera colorée de façon plus ou moins foncée à l’impression dans la ou les couleurs de son choix. ( Car la gravure n’est pas seulement une technique en « valeurs ***» ). Les techniques sont très diverses : Certaines creusent la plaque directement - LA POINTE SÊCHE. C’est une pointe de métal, un clou, en quelque sorte qui permet de tracer directement sur la plaque comme si l’on dessinait à la plume à dessin. (Il faut appuyer plus ou moins selon la noirceur, l’épaisseur du trait que l’on veut. - Le burin, aussi permet de travailler directement sur la plaque : les tracés sont différents. C’est une technique plus longue et moins spontanée que la pointe. - La manière noire crée un grainage de la plaque grâce à un outil appelé berceau –la plaque serait entièrement noire imprimée ainsi – on écrase ce grain plus ou moins pour retrouver des gris et des blancs : la plaque lisse. D’autres creusent indirectement : - L'EAU-FORTE , l’aquatinte utilisent la morsure de l’acide ( acide nitrique ou perchlorure de fer). Il faut protéger la plaque par un vernis insensible à l’acide et dessiner sans chercher à creuser la plaque : L’acide le fera par une « morsure plus ou moins longue. Toutes ces techniques plus ou moins complexes permettent d’obtenir des traits, des surfaces, des dégradés en noir, gris, blanc, ou en couleur. - D'autres techniques ajoutent de la matière en épaisseur sur la plaque- Le carborandum - On obtient des gris plus ou moins foncés. * Cela dépend du support et de la technique, entre 10 et 200, 300. Car la plaque s’use… C’est ce qui fait la différence de prix entre une gravure, une lithographie, une sérigraphie, ( signées à la main au crayon de papier) et une impression au tirage plus ou moins industriel.
François Crinel Gravures
François Crinel : Gravures.
L’atmosphère des premières gravures de François Crinel est celle du roman fantastique. N’a t’il pas gravé « le corbeau » d’ après un poème du maître du genre, Allan Edgar Poe ? Dans ces gravures, un fragment d’histoire aux couleurs de l’attente, du pressentiment nous est proposé. Sur le pont désert d’un paquebot que le bastingage et l’escalier de fer rayent d’autant de barreaux, que fait cette femme nue au corps laiteux, à la forme de sirène ? Ce corbeau au bec acéré s’échappera t’il par l’ouverture trop étroite sur laquelle se profile déjà l’ombre de son aile ? Quel vertige, quel chavirement nous montrent comme une grille où se projette l’ombre d’une croix, dans une autre gravure, les lattes du plancher éclairées par la porte-fenêtre ?
Cette vision d’un monde où il n’y a qu’un horizon maussade et vide au-delà du bastingage, où la fenêtre est étroite, barrée ou même dérobée quand son reflet seul la signale, loin d’être pessimiste luit d’une poésie moins tournée vers l’effet que vers l’exploration de l’intériorité. Ces états d’âme sont rendus avec des éléments simples pris dans la réalité : c’est leur mise en scène qui en détourne l’usage et amorce l’énigme. En effet, François Crinel a un œil exercé par la photographie et le cinéma, ce qu’on voit bien dans les plans qu’il choisit. Les rangées de bancs sur le pont du bateau paraissent s’ouvrir et pivoter comme dans un effet de « grand angle » autour de la femme nue qui se trouve dans l’angle inférieur droit de la composition. La légère contre-plongée choisie pour figurer le corbeau étire la tête jusqu’à en développer les aspects anthropomorphiques. La contradiction des lignes du tapis, du parquet, l’effet de perspective linéaire accentuée et l’occultation volontaire du haut, c’est à dire de la porte-fenêtre qui donne sens à la composition, accroissant l’incertitude du spectateur et le vertige donné par l’ensemble. Là où certains voient une grande verrière, un volume en hauteur ou une cage d’ascenseur avec ses fils, ne faut-il pas penser à un souvenir des « raboteurs de parquet » de Caillebotte.
Aujourd’hui, François Crinel juxtapose dans un même tirage une scène figurative et une œuvre abstraite d’une pure expansion gestuelle, créant ainsi les conditions d’une tension qui vitalise les deux pans de la gravure finale.
Depuis, le graveur a travaillé sur le thème des fenêtres. Ses gravures ont fait une place plus grande à la couleur. Il aime à jouer sur l’occultation partielle et les effets de transparence que provoquent les volets à lamelles métalliques. Signe de réalité inscrite dans les années soixante-dix qui campe à lui seul une atmosphère.
Avec la même précision qui caractérisait son premier travail, il grave les stries horizontales qui ferment le haut de la fenêtre. Le haut seulement car le volet s’arrête bien vite et ses lamelles disloquées deviennent plumes d’oiseau en éventail sur une surface colorée mue par une caressante brise orangée. Les stries horizontales se retrouvent sur le haut de certains nus gravés à la même période. L’impression trouble provoquée par ces images altérées se vérifie quand l’artiste oppose une image blanche, un nu clair et comme veiné par un lacis de dentelle à son double inversé, sombre et lacéré. La dualité et la diffraction du corps témoignent de l’impossibilité de saisir l’image même de l’autre.
Dans le prolongement de cette recherche d’intériorité sont venus les nœuds auxquels François Crinel travaille. Non plus la fenêtre, ni même le cordon qui pend de la tringle à rideaux – qui est à l’origine du thème- mais le nœud, l’entrelacs simple d’une corde envahissant tout le champ visuel. Le cheminement du thème vaut d’être retracé : dans une gravure, les formes rondes du cordon à rideau rappellent celle de la femme dont le corps est reflété dans la glace. Ainsi le cordage a des aspects féminins : il est strié comme le haut des corps gravés. Le passage du bateau au cordage et de l’oiseau noué, aux ailes et aux pattes repliées au nœud qui parfois se déploie en plumage s’est réalisé dans une sorte de glissement inconscient où l’élément érotique est important. Le cordage torse marque l’entrelacement et l’étreinte. Le nœud - c’est sa fonction – lie et uni ce qui est séparé Il a des étirements d’arbre fourchu ou de sexe féminin. Il fait masse comme pour briser la fenêtre derrière : Il semble que l’artiste se recueille et se rassemble en cette forme serrée qui devient tour à tour point d’interrogation bleu ou brun, coquillage ou arabesque, masque vénitien ou serpent.
Dans certaines gravures de la série des nœuds – à celles-ci - va ma préférence le graphisme précis et le rendu volumétrique font place à de simples silhouettes. Les circonvolutions du nœud qui évoquait tout à l’heure les replis d’un cerveau ou d’une main se simplifient en un maelström qui substitue à l’image réaliste sa métaphore dynamique ? François Crinel a sa façon à lui de trancher le nœud gordien : dans le sens de la longueur, pour en extraire le signe formel. Pourtant, ces nœuds formalisés, rendus à leur simple tension dynamique qui semblent vus en ombre chinoise, gardent quelque chose de leur relief d’origine. Ces dazibaos sur fond or ou rouge gardent l’épaisseur du lien imprimé dans leurs méandres.
A tout œil, sa décantation du réel. Pour François Crinel, le nœud est aussi bien l’énigme du roman fantastique – dont il reprenait il y a quelques temps les accents – que la trace de son travail de graveur, suivie fil à fil dans la métamorphose, pour notre élévation, du plus quotidien.
Thierry Dufrêne
25 Avril …..

Gravures
Les oeuvres présentées sont des gravures
Certaines sont imprimées de façon traditionnelle avec une presse taille-douce.(Photo ci-contre)
D'autres sont reportées sur platre, créant des reliefs, des épaisseurs, des matières différentes.
LA GRAVURE EN TAILLE-DOUCE.
C’est une technique d’impression. A partir d’une « matrice » - plaque gravée - on peut obtenir un certain nombre* d’exemplaires.
On travaille sur une plaque de métal ( cuivre, zinc) ou autre ( rhodoïd) … lisse. Tout ce qui restera lisse sera incolore, blanc…
A l’inverse toute aspérité ( traits, points en creux ou au contraire épaisseurs ajoutées sur la plaque) retiendra l’encre et sera colorée de façon plus ou moins foncée à l’impression dans la ou les couleurs de son choix. ( Car la gravure n’est pas seulement une technique en « valeurs ***» ).
Les procédés sont très divers :
Certaines creusent la plaque directement
- LA POINTE SÊCHE.
C’est une pointe de métal, un clou, en quelque sorte qui permet de tracer directement sur la plaque comme si l’on dessinait à la plume à dessin. (Il faut appuyer plus ou moins selon la noirceur, l’épaisseur du trait que l’on veut.
- Le BURIN, aussi permet de travailler directement sur la plaque : les tracés sont différents. C’est une technique plus longue et moins spontanée que la pointe.
- La MANIERE NOIRE crée un grainage de la plaque grâce à un outil appelé berceau –la plaque serait entièrement noire imprimée ainsi – on écrase ce grain plus ou moins pour retrouver des gris et des blancs : la plaque lisse.
D’autres creusent indirectement :
- L'EAU-FORTE
, l’aquatinte utilisent la morsure de l’acide ( acide nitrique ou perchlorure de fer). Il faut protéger la plaque par un vernis insensible à l’acide et dessiner sans chercher à creuser la plaque : L’acide le fera par une « morsure plus ou moins longue.
Toutes ces techniques plus ou moins complexes permettent d’obtenir des traits, des surfaces, des dégradés en noir, gris, blanc, ou en couleur.
- D'autres techniques ajoutent de la matière en épaisseur sur la plaque- Le carborandum - On obtient des gris plus ou moins foncés.
* Cela dépend du support et de la technique, entre 2 et 200 !. Car la plaque s’use… C’est ce qui fait la différence de prix entre une gravure, une lithographie, une sérigraphie, ( signées à la main au crayon) et une impression au tirage plus ou moins industriel.

Article
The atmosphere of the first engravings of François Crinel is the fantasy novel. N'at'il not engraved "Raven" "after a poem by the master of the genre, Edgar Allan Poe? In these prints, a piece of history in the colours of the expectation of premonition has been proposed. On the deck of a cruise ship desert that the rail and the stairs iron line all the bars, what does this woman naked body milky in the form of siren? This sharp beaks to crow does flow by opening too narrow which is already the shadow of his wing? What vertigo, which capsized show us as a grid which projects the shadow of a cross, in another engraving, the slats of the floor lit by the door?
This vision of a world where there is a sullen and empty horizon beyond the rail, where the window is narrow, or even barred backdoor reflected only when the reports, far from being a pessimistic shines Poetry less oriented to the effect that the exploration of interiority. These moods are rendered with simple elements taken into reality: it is their staging, which diverts the use and initiated the enigma. Indeed, François has an eye Crinel exercised by photography and film, what you see much in the plans he chooses. The rows of benches on the deck seem to be open and oriented as in a "wide-angle" around the naked woman who is in the lower right corner of the composition. The slight counter-diving chosen to be the head crow stretches up to develop anthropomorphic aspects. The contradiction between the lines of the carpet, prosecutors, the effect of linear perspective and accentuated the occultation voluntary high, in other words the door which gives meaning to the composition, increasing the uncertainty of the viewer and dizzy by all. Where some see a large atrium, a volume in height or elevator shaft with his sons, should we not think of a memory of raboteurs "parquet" Caillebotte.
Today, François Crinel juxtapose one draw in a scene figurative and abstract work of a pure gestural expansion, thus creating the conditions for tension vitalise the two sections of the final engraving.
Since then, the writer has worked on the windows. His etchings have made greater emphasis on the colour. He likes to play on the occultation and partial transparency effects caused by metal shutters lamella. Sign of reality enshrined in the seventies who camped alone atmosphere.
With the same precision that characterized his first job, he carved the horizontal stripes that close the top of the window. The high only because the track ends soon and its slats become disrupted bird feathers fanned out over an area colored driven by a caressing breeze orange. The horizontal stripes can be found on the top of some naked engraved with the same period. Printing trouble caused by these distorted images occurred when the artist against a white image, a clear and naked as veined by a maze lace his double reverse, dark and torn. The duality and diffraction body attest to the inability to grasp the very image of the other.
As a result of the search for inner came nodes which François Crinel works. No longer the window, or even the cord hanging from the curtain rod - which is the origin of the subject-but the knot, the interlacing of a single rope pervasive throughout the visual field. The journey is the theme of being traced: in an engraving, round cord curtain to remind the woman whose body is reflected in the mirror. Thus the line to the feminine aspects: it is striped like the top of the body burned. The passage of the ship in the rope and knotted the bird, wings and legs bent at the node which sometimes deploys plumage was done in a kind of unconscious slip where erotic element is important. The rope marks torso splitting and the embrace. The knot - is its function - binding and united what is loose He stretch forked tree or female. He masse as to break the window behind: It seems that the artist collects and gathers in this tight, which in turn becomes a question mark blue or brown shell or arabesque, Venetian masks or snake.
In some etchings in a series of nodes - to them - my preference is accurate and the graphics rendering volumetric give way to simple silhouettes. The circumvolutions node which referred to earlier folds of a brain or a hand to simplify into a maelstrom which replaces the image its realistic metaphor dynamic? François Crinel was his way of cutting the Gordian knot: in the sense of length, to remove the sign formal. Yet these nodes formalized, returned to their simple dynamic tension that seem popular in Chinese shadow, retain something of their original relief. These dazibaos background or red or keep the thickness of the link printed in their meanderings.
At any eye, his settling of reality. For François Crinel, the node is both the great enigma of the novel - which he took some time ago accents - that the evidence of his work as a writer, followed wire to wire in the metamorphosis for our elevation, plus daily .
Thierry Dufrêne
April 25… ..

Expositions
Maison Barnave (38 Isère) 1983.
Salon des artistes du Dauphiné (Fondation Hébert Grenobl 1983.
Salon de la jeune gravure 1984 (Fondation Hébert Grenoble) 1984.
Galerie Calligramme (Grenoble) 1984.
Galerir le Cocotier (St Etienne) 1985.
Galerie Anderson (Skövde, Suède) 1987.
Galerie Anderson (Skövde, Suède) 1986.
Gravure étrangère (Atelier de gravure de Skara, Suède) 1988.
Galerie La marge (Ajaccio) 1989.
Galerie de la Tour (Etoile sur Rhône) 2004
Galerie 64. Etoile sur Rhône 2007
Urbanexpo, Grenoble 2015
Galerie Cadecor, Valence 2015
Galerie64, Etoile sur Rhône 2016
Château de Verchaüs 2018

CV
Professeur agrégé d' arts plastiques enseigne à Portes-lès-Valence depuis 1993.
Etudes:
Ecole des Beaux-arts de Grenoble.1975-1976.
Licence d' arts plastiques: Faculté d' Arts plastiques d' Aix en Provence. 1977-1979.Capes, agrégation d' arts plastiques.
Stages gravure au skaraborg's konstgrafikaverkstat de skövde (Suède)
Chargé de cours à l'université de St-Etienne. 1988-1989.
Formateur IUFM. 1989-1990.

Gravures et impressions
Les oeuvres présentées sont des gravures
Certaines sont imprimées de façon traditionnelle avec une presse taille-douce.
D'autres sont reportées sur platre, créant des reliefs et des matières différentes.
LA GRAVURE EN TAILLE-DOUCE.
C’est une technique d’impression. A partir d’une « matrice » - plaque gravée - on peut obtenir un certain nombre* d’exemplaires.
On travaille sur une plaque de métal ( cuivre, zinc) ou autre ( rhodoïd) … lisse. Tout ce qui restera lisse sera incolore, blanc…
A l’inverse toute aspérité ( traits, points en creux ou au contraire épaisseurs ajoutées sur la plaque) retiendra l’encre et sera colorée de façon plus ou moins foncée à l’impression dans la ou les couleurs de son choix. ( Car la gravure n’est pas seulement une technique en « valeurs ***» ).
Les techniques sont très diverses :
Certaines creusent la plaque directement
- LA POINTE SÊCHE.
C’est une pointe de métal, un clou, en quelque sorte qui permet de tracer directement sur la plaque comme si l’on dessinait à la plume à dessin. (Il faut appuyer plus ou moins selon la noirceur, l’épaisseur du trait que l’on veut.
- Le burin, aussi permet de travailler directement sur la plaque : les tracés sont différents. C’est une technique plus longue et moins spontanée que la pointe.
- La manière noire crée un grainage de la plaque grâce à un outil appelé berceau –la plaque serait entièrement noire imprimée ainsi – on écrase ce grain plus ou moins pour retrouver des gris et des blancs : la plaque lisse.
D’autres creusent indirectement :
- L'EAU-FORTE
, l’aquatinte utilisent la morsure de l’acide ( acide nitrique ou perchlorure de fer). Il faut protéger la plaque par un vernis insensible à l’acide et dessiner sans chercher à creuser la plaque : L’acide le fera par une « morsure plus ou moins longue.
Toutes ces techniques plus ou moins complexes permettent d’obtenir des traits, des surfaces, des dégradés en noir, gris, blanc, ou en couleur.
- D'autres techniques ajoutent de la matière en épaisseur sur la plaque- Le carborandum - On obtient des gris plus ou moins foncés.
* Cela dépend du support et de la technique, entre 10 et 200, 300. Car la plaque s’use… C’est ce qui fait la différence de prix entre une gravure, une lithographie, une sérigraphie, ( signées à la main au crayon de papier) et une impression au tirage plus ou moins industriel.

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