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Quoi écrire sur mon art. Beaucoup d’artistes cherchent l’intention dans leurs œuvres ; je crois que [...]
Quoi écrire sur mon art...
Beaucoup d’artistes cherchent l’intention dans leurs œuvres ; je crois que l’intention est interprétée et distillée par l’observateur, celui qui voit l’œuvre, faisant ainsi de moi le premier observateur de l’art qui a été fait par moi. Je ne suis pas objectif pendant que je suis en train de créer mais je le suis après.
Comme tous les artistes je suis privilégié parce que je suis le seul à avoir le droit de modifier, ajouter à, ou complètement changer cette première esquisse. Cependant cela ne fait pas de moi un critique crédible objectif. Bon.
Alors que dois-je écrire? Ce qui est vrai et honnête de mon travail – parlant de ce que je n’ai ni peint, ni montré ni voulu ? Je doute que quelqu’un ait jamais demandé à un artiste ce qu’il ou elle n’a pas créé. Mon objectif c’est le choix de sujet, la réflexion de l’artiste qui n’est pas une marionnette manipulée par des idées.
Mes idées viennent de mes pensées sur la société et la vie, la foi et la méditation, et la recherche de la liberté comme don inhérent de la vie. Ça veut dire, pas l’abus de la liberté, pas provoquer pour le plaisir, mais à cause de la pensée que personne ne va m’arrêter
Je suis un penseur et un réviseur, conscient de ce que je lance dans le monde.
J’ai commencé à présenter l’abstrait dans mes œuvres seulement après avoir été sûr d’avoir montré que je ne suis pas fort dans ce domaine. C’est une bataille violente de ne pas transformer une forme qui n’est pas reconnaissable en symbole ou image qui apaise ou satisfait notre besoin de reconnaître et apprécier.
L’art abstrait véritable, c’est un instant gelé dans lequel la liberté peut ricocher heureuse à tout jamais.
Rothko et Mondrian ont atteint cette liberté jusqu'à un certain point. Par rapport à cette partie de mon développement je n’ai pas encore commencé à marcher…
Le figuratif provient de mon désir de raconter des histoires et de surprendre, en cachant des images que j’ai trouvées dans la création. Étant d’un caractère persévérant j’aime bien retenir l’attention de l’observateur jusqu’à ce qu’il ou elle ait vraiment vu l’image. Juste pour m’assurer que j’ai bien fait passer mon message.
Peindre, c’est duper.
Les images sont fausses, des produits de notre imagination, étant donné que tout change et que nous ne sommes pas des machines à copier.
Souvent je prie ou médite avant et pendant mes sessions et ça me fait plaisir de montrer les images qui sont des projections défectueuses, étant passées par les labyrinthes de mon esprit, mon âme et mon corps (doigts, mains, yeux).
Je suis comme un faiseur de graffiti qui veut tout tagger pour montrer qu’il est vivant.
L’Art Nouveau doit revigorer, et plus de rêveurs comme Rousseau, Chagall, Picabia doivent se lever et se mettre à créer.
Les rêves sont la vérification de nous-mêmes, en attirant, demandant et affirmant. C’est ça que fait l’art avec nous. Il envoie un message pour être vu, s’assurant qu’il est bien ce qu’il est, et l’affirme en l’acceptant ou le rejetant.
Mes images figuratives proviennent de mon grand désir de trouver une forme qui complémente la langue, une forme qui fait une allusion simple à l’amour, la paix et la joie.
Reconnaître ceci, c’est doux comme le miel, et je pense que c’est ma réaction contre la vie difficile d’aujourd’hui et la société endurcie dans laquelle nous vivons.
Mes peintures de mouvement rotatif sont ma recherche d’amitié et d' un point de vue différent sur la vie.
Michael Wong Loi Sing, 2012
Studies
2008 – until now : how to become a good father
2006 – until now : how to become a good husband
2005 : IOL degree in teaching
1998 – 2002 : Studies at the art academy Minerva and the Frank Mohr Institute (The Netherlands) / Hunter College New York
About
What to write about my art…
Many artists search for intention in their work; I believe that intention is read by and distilled by the beholder, those who see the work, thus making me the first viewer of the art that has been made by me.
I am not objective whilst making art but I am afterwards.
Like all artists I am privileged because I have the sole right to alter, add to, or completely change this first distillation. But that doesn’t make a credible objective critic. Anyway.
So what do I write? That which is true and honest about my work – telling you about that which I didn’t paint, show or want ? I doubt anyone has ever asked an artist what he or she didn’t create. My objective is the subject choice, the reflection of the artist who is not a puppet being played by ideas.
My ideas come from reflections on society and life, faith and meditation, and the search for freedom as an inherent gift of life. That is, not the abuse of freedom, not provoking for provoking’s sake, but because of the thought that no one is going to stop me.
I am a conscious thinker and editor of what I send out into the world.
I started to present the abstract in my work only after I was sure to have shown not to be strong in it. It is a fierce battle not to change a non-identifiable form into a symbol or image which soothes or satisfies our need to recognise and appreciate.
Real abstract art is a frozen moment in which freedom can ricochet happily ever after.
Rothko and Mondrian have attained some degree of this freedom. In this part of my development I haven’t even started walking yet…
The figurative comes from my desire to narrate, to tell stories and to surprise by sometimes hiding images which I found in the creation process. And being of a persistent caracter I like to keep the viewer’s attention until he or she has really seen the image. Just to make sure my point got across.
Painting is fooling.
The images are fake, figments of our imagination, as everything changes and we are not copy machines.
I often pray or meditate before and during the sessions and for me it is a pleasure to show the images which are imperfect projections having passed through the mazes of my mind, my soul and my body (fingers, hands, eyes).
I am like a graffiti artist wanting to tag everything and show that he is alive.
Art Nouveau has to revive, and more dreamers like Rousseau, Chagall, Picabia have to get up and create art.
Dreams are the verification of ourselves, in attracting, questioning and affirming. That is what art does with us. It sends out a message to be seen, makes sure that it is what it is, and affirms it by accepting or rejecting it.
My figurative images come from a longing for form which complements language, form which gives a simple reference to love, peace and joy.
Acknowledging this is candy-sweet, and I feel it is my reaction to today’s hardened life and societies.
My rotational paintings are my search for friendship and a different point of view.
Michael Wong Loi Sing, 2012
Beaucoup d’artistes cherchent l’intention dans leurs œuvres ; je crois que l’intention est interprétée et distillée par l’observateur, celui qui voit l’œuvre, faisant ainsi de moi le premier observateur de l’art qui a été fait par moi. Je ne suis pas objectif pendant que je suis en train de créer mais je le suis après.
Comme tous les artistes je suis privilégié parce que je suis le seul à avoir le droit de modifier, ajouter à, ou complètement changer cette première esquisse. Cependant cela ne fait pas de moi un critique crédible objectif. Bon.
Alors que dois-je écrire? Ce qui est vrai et honnête de mon travail – parlant de ce que je n’ai ni peint, ni montré ni voulu ? Je doute que quelqu’un ait jamais demandé à un artiste ce qu’il ou elle n’a pas créé. Mon objectif c’est le choix de sujet, la réflexion de l’artiste qui n’est pas une marionnette manipulée par des idées.
Mes idées viennent de mes pensées sur la société et la vie, la foi et la méditation, et la recherche de la liberté comme don inhérent de la vie. Ça veut dire, pas l’abus de la liberté, pas provoquer pour le plaisir, mais à cause de la pensée que personne ne va m’arrêter
Je suis un penseur et un réviseur, conscient de ce que je lance dans le monde.
J’ai commencé à présenter l’abstrait dans mes œuvres seulement après avoir été sûr d’avoir montré que je ne suis pas fort dans ce domaine. C’est une bataille violente de ne pas transformer une forme qui n’est pas reconnaissable en symbole ou image qui apaise ou satisfait notre besoin de reconnaître et apprécier.
L’art abstrait véritable, c’est un instant gelé dans lequel la liberté peut ricocher heureuse à tout jamais.
Rothko et Mondrian ont atteint cette liberté jusqu'à un certain point. Par rapport à cette partie de mon développement je n’ai pas encore commencé à marcher…
Le figuratif provient de mon désir de raconter des histoires et de surprendre, en cachant des images que j’ai trouvées dans la création. Étant d’un caractère persévérant j’aime bien retenir l’attention de l’observateur jusqu’à ce qu’il ou elle ait vraiment vu l’image. Juste pour m’assurer que j’ai bien fait passer mon message.
Peindre, c’est duper.
Les images sont fausses, des produits de notre imagination, étant donné que tout change et que nous ne sommes pas des machines à copier.
Souvent je prie ou médite avant et pendant mes sessions et ça me fait plaisir de montrer les images qui sont des projections défectueuses, étant passées par les labyrinthes de mon esprit, mon âme et mon corps (doigts, mains, yeux).
Je suis comme un faiseur de graffiti qui veut tout tagger pour montrer qu’il est vivant.
L’Art Nouveau doit revigorer, et plus de rêveurs comme Rousseau, Chagall, Picabia doivent se lever et se mettre à créer.
Les rêves sont la vérification de nous-mêmes, en attirant, demandant et affirmant. C’est ça que fait l’art avec nous. Il envoie un message pour être vu, s’assurant qu’il est bien ce qu’il est, et l’affirme en l’acceptant ou le rejetant.
Mes images figuratives proviennent de mon grand désir de trouver une forme qui complémente la langue, une forme qui fait une allusion simple à l’amour, la paix et la joie.
Reconnaître ceci, c’est doux comme le miel, et je pense que c’est ma réaction contre la vie difficile d’aujourd’hui et la société endurcie dans laquelle nous vivons.
Mes peintures de mouvement rotatif sont ma recherche d’amitié et d' un point de vue différent sur la vie.
Michael Wong Loi Sing, 2012
Studies
2008 – until now : how to become a good father
2006 – until now : how to become a good husband
2005 : IOL degree in teaching
1998 – 2002 : Studies at the art academy Minerva and the Frank Mohr Institute (The Netherlands) / Hunter College New York
About
What to write about my art…
Many artists search for intention in their work; I believe that intention is read by and distilled by the beholder, those who see the work, thus making me the first viewer of the art that has been made by me.
I am not objective whilst making art but I am afterwards.
Like all artists I am privileged because I have the sole right to alter, add to, or completely change this first distillation. But that doesn’t make a credible objective critic. Anyway.
So what do I write? That which is true and honest about my work – telling you about that which I didn’t paint, show or want ? I doubt anyone has ever asked an artist what he or she didn’t create. My objective is the subject choice, the reflection of the artist who is not a puppet being played by ideas.
My ideas come from reflections on society and life, faith and meditation, and the search for freedom as an inherent gift of life. That is, not the abuse of freedom, not provoking for provoking’s sake, but because of the thought that no one is going to stop me.
I am a conscious thinker and editor of what I send out into the world.
I started to present the abstract in my work only after I was sure to have shown not to be strong in it. It is a fierce battle not to change a non-identifiable form into a symbol or image which soothes or satisfies our need to recognise and appreciate.
Real abstract art is a frozen moment in which freedom can ricochet happily ever after.
Rothko and Mondrian have attained some degree of this freedom. In this part of my development I haven’t even started walking yet…
The figurative comes from my desire to narrate, to tell stories and to surprise by sometimes hiding images which I found in the creation process. And being of a persistent caracter I like to keep the viewer’s attention until he or she has really seen the image. Just to make sure my point got across.
Painting is fooling.
The images are fake, figments of our imagination, as everything changes and we are not copy machines.
I often pray or meditate before and during the sessions and for me it is a pleasure to show the images which are imperfect projections having passed through the mazes of my mind, my soul and my body (fingers, hands, eyes).
I am like a graffiti artist wanting to tag everything and show that he is alive.
Art Nouveau has to revive, and more dreamers like Rousseau, Chagall, Picabia have to get up and create art.
Dreams are the verification of ourselves, in attracting, questioning and affirming. That is what art does with us. It sends out a message to be seen, makes sure that it is what it is, and affirms it by accepting or rejecting it.
My figurative images come from a longing for form which complements language, form which gives a simple reference to love, peace and joy.
Acknowledging this is candy-sweet, and I feel it is my reaction to today’s hardened life and societies.
My rotational paintings are my search for friendship and a different point of view.
Michael Wong Loi Sing, 2012
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