Colin Maillard (2023) 拼贴 由 Frédéric Villbrandt
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原创艺术品 (One Of A Kind)
拼贴,
拼贴
在纸上
- 外形尺寸 高度 11.2in, 宽度 8.5in
- 艺术品状况 艺术品状况良好
- 是否含画框 此作品未装裱
- 分类 拼贴画 低于US$1,000 插图 日常生活
Je réalise mes collage principalement sur papier ou carton léger car je préfère laisser le collage décider du format, plutôt que de travailler sur des formats préétablis comme j’y serait obligé avec un support en toile ou en bois (sauf à fabriquer moi-même mes châssis ou découper mes planches). Et pour finir, j’utilise des la colle blanche liquide étalée au pinceau ou en bâton pour assembler les différents morceaux d’images.
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Ma vocation artistique a démarré aux alentours de ma dix-septième année, lorsque je suis tombé sur un appareil photo familial abandonné. Les appareils compacts automatiques faisaient leur apparition et celui que je trouvai par hasard, dans un placard avait, malgré le prestige de la marque et du modèle, déjà été classé et relégué dans la catégorie des appareils trop compliqués. Pour mon plus grand plaisir! Tout en pratiquant la photo et le laboratoire noir et blanc, je m’initiais à la peinture et au dessin. Et quelques années plus tard je rentrai à l’école des Beaux-Arts (Ensb-a Paris) et encore quelques années plus tard, j’en sortais avec mon diplôme en poche.
Depuis, je pratique, autant que je peux ces trois disciplines que sont le dessin, la peinture et la photographie.
Par ailleurs, j’ai été graphiste pendant une quinzaine d’années. Depuis peu, j’ai arrêté. Soyons honnête, c’est plutôt le graphisme qui m’a lâché. Sans regrets. Mais j’ai voulu garder quelque chose de cette expérience. Continuer de produire un travail qui soit teinté de mon passage dans cet univers des arts graphiques. Du moins c’était l’idée de départ. Car assez rapidement, j’ai ressenti le besoin de m’éloigner de l’ordinateur qui était, à ce moment là encore, l’un de mes principaux outil de travail et devant lequel je suis certainement resté assis trop longtemps. Le besoin de manipuler physiquement les images est devenu irrépressible. Accepter les imperfections inévitables de la découpe et du collage manuel ont eu un effet quasi thérapeutique. Et la fascination que je peux éprouver devant le tas d’images étalé en vrac devant moi a la vertu de me plonger dans des états méditatifs dont je ne peux plus me passer.
Le collage est donc ma pratique ma plus récente. À la fois source d’inspiration potentielle, recherche formelle et art se suffisant à lui même. En pratiquant le collage, j’ai souvent le sentiment de disposer de bouts de réalité entre les mains, de temps et d’espaces totalement étrangers les uns aux autres, qui viennent se rencontrer, s’associer selon des lois chaotiques. Les accidents heureux, dans la pratique du collage, ont un goût particulier. Je ne cherche pas un style ou une façon de faire particulière. Je guette des résultats auxquels je ne me serai pas attendu, des associations auxquelles je n’aurai jamais pu penser. Je suis des envies d’essayer. Parfois, c’est le jeu d’enchainement des morceaux d’images qui me tombent sous la main qui amène au résultat dont je ne suis, finalement, qu’un agent.
Voilà ce que je peux vous dire du travail que je présente ici.