All artworks by Cécile Durand-Mignard
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Le travail de Cécile Durand-Mignard se démarque par son authenticité apprivoisée par des codes street [...]
Le travail de Cécile Durand-Mignard se démarque par son authenticité apprivoisée par des codes street bien à elle. Le pop urbain est né. Nourrie de culture artistique contemporaine, mais aussi classique, de street art, de graphisme, de numérique, de musique éléctronique, de création contemporaine, de l’esprit récup, Cécile Durand-Mignard travaille sur toile mais aussi sur des supports de récupération, panneaux réformés, ou bois recyclé..
Strates, expressionisme abstrait, Grafittis, Tags, ratures, collages, superpositions, représentations de poésies idéales, de hasards, de rencontres plastiques, d'où émergent des mots et des visages.
Une façon de ramener le paysage urbain ainsi représenté à " l' espace du dedans. ".
“Je travaille parfois dehors, par collage, ou pour des commandes de particuliers mais pour moi, poser dehors nécessite de donner un sens à son travail par rapport au lieu... Ainsi je me suis essentiellement tournée vers les activités de The ArtFabric, un projet qui consiste à effectuer des interventions artistiques dans des communautés marginalisées du monde entier. Ce projet a fait d’ailleurs l’objet d’un ouvrage en 2016 “ le street art aux frontières de la société, dans toutes les bonnes librairies , (isbn 9782916097848 ) et d’un très bon reportage sur France 2”.
« Je ne suis pas dans le totalitarisme du mur, si les gens n'aiment pas, il peuvent l'enlever, il y a une certaine humilité dans le collage. »
La rue et l’esthétique des murs restent sa source d’inspiration. Beaucoup de couleurs et un résultat final qu’on croirait arraché à un mur auquel l’artiste aurait donné une seconde vie. Sauf que c’est dans son atelier qu'elle invente ses personnages et sa peinture.
“Ma peinture est influencée par le street art qui rendu familiers les surimpressions et surcharges, les coulures et déchirures, les débordements et décadrements, annoncés par l’abstraction lyrique, l’art brut, la photographie humaniste, les Nouveaux réalistes. Il a développé une contre-esthétique du palimpseste, du chantier et de la friche. Il a fait de l’abandon un motif de retrouvailles. Il a converti les marges négligées en centres d’intérêt. Et on devint sensible à la beauté d'une vielle porte. A l'esthétique d'une tache de couleur et d'un trait qui tremble”.
Ses toiles s’entassent un peu partout, « je produis beaucoup », explique-t-elle, et son atelier fourmille de bombes de peintures. Ces bombes qu’elle a découvertes il y a une douzaine d’années, grâce à un ami graffeur.
“Il m’a fait connaître le street art et m’a emmenée dans une boutique à Lyon qui vendait des bombes. C’était le pied total !”.
Car depuis longtemps, elle cherchait les textures qui lui convenaient. Après l’acrylique et le mélange des matières, elle découvre donc la peinture à la bombe. Elle l’utilise sur des pochoirs ou les vide dans un pot pour peindre au pinceau. Elle aime superposer les motifs, les couleurs et les coulures.
“J’aime l’idée de la pièce unique qui n’est ni lisse, ni normée, ni parfaite”, analyse-t-elle. Ses références foisonnent : la BD, le graffiti, le pop art, les grands classiques ou encore la calligraphie.
"Ce que j'aime dans la rue, ce sont les petits miracles des recouvrements, matière du mur, peinture, images, mots collés, pochoirs et graffitis qui se recouvrent en permanence. Ce sont ces paysages que j'essaye de mettre en peinture et puis il y a les messages sous-jacents, et pas mal de portraits d’enfants aussi, car ils sont l’avenir...C ‘est d’ailleurs paradoxal car pour moi, l'humanité est bien la pire des espèces. La planète se passera très bien de nous quand nous nous serons tous entretués. ”
Portraits avec regards accusateurs,critique de la société de consommation,l'artiste nous parle de notre époque et de ses complications.
Strates, expressionisme abstrait, Grafittis, Tags, ratures, collages, superpositions, représentations de poésies idéales, de hasards, de rencontres plastiques, d'où émergent des mots et des visages.
Une façon de ramener le paysage urbain ainsi représenté à " l' espace du dedans. ".
“Je travaille parfois dehors, par collage, ou pour des commandes de particuliers mais pour moi, poser dehors nécessite de donner un sens à son travail par rapport au lieu... Ainsi je me suis essentiellement tournée vers les activités de The ArtFabric, un projet qui consiste à effectuer des interventions artistiques dans des communautés marginalisées du monde entier. Ce projet a fait d’ailleurs l’objet d’un ouvrage en 2016 “ le street art aux frontières de la société, dans toutes les bonnes librairies , (isbn 9782916097848 ) et d’un très bon reportage sur France 2”.
« Je ne suis pas dans le totalitarisme du mur, si les gens n'aiment pas, il peuvent l'enlever, il y a une certaine humilité dans le collage. »
La rue et l’esthétique des murs restent sa source d’inspiration. Beaucoup de couleurs et un résultat final qu’on croirait arraché à un mur auquel l’artiste aurait donné une seconde vie. Sauf que c’est dans son atelier qu'elle invente ses personnages et sa peinture.
“Ma peinture est influencée par le street art qui rendu familiers les surimpressions et surcharges, les coulures et déchirures, les débordements et décadrements, annoncés par l’abstraction lyrique, l’art brut, la photographie humaniste, les Nouveaux réalistes. Il a développé une contre-esthétique du palimpseste, du chantier et de la friche. Il a fait de l’abandon un motif de retrouvailles. Il a converti les marges négligées en centres d’intérêt. Et on devint sensible à la beauté d'une vielle porte. A l'esthétique d'une tache de couleur et d'un trait qui tremble”.
Ses toiles s’entassent un peu partout, « je produis beaucoup », explique-t-elle, et son atelier fourmille de bombes de peintures. Ces bombes qu’elle a découvertes il y a une douzaine d’années, grâce à un ami graffeur.
“Il m’a fait connaître le street art et m’a emmenée dans une boutique à Lyon qui vendait des bombes. C’était le pied total !”.
Car depuis longtemps, elle cherchait les textures qui lui convenaient. Après l’acrylique et le mélange des matières, elle découvre donc la peinture à la bombe. Elle l’utilise sur des pochoirs ou les vide dans un pot pour peindre au pinceau. Elle aime superposer les motifs, les couleurs et les coulures.
“J’aime l’idée de la pièce unique qui n’est ni lisse, ni normée, ni parfaite”, analyse-t-elle. Ses références foisonnent : la BD, le graffiti, le pop art, les grands classiques ou encore la calligraphie.
"Ce que j'aime dans la rue, ce sont les petits miracles des recouvrements, matière du mur, peinture, images, mots collés, pochoirs et graffitis qui se recouvrent en permanence. Ce sont ces paysages que j'essaye de mettre en peinture et puis il y a les messages sous-jacents, et pas mal de portraits d’enfants aussi, car ils sont l’avenir...C ‘est d’ailleurs paradoxal car pour moi, l'humanité est bien la pire des espèces. La planète se passera très bien de nous quand nous nous serons tous entretués. ”
Portraits avec regards accusateurs,critique de la société de consommation,l'artiste nous parle de notre époque et de ses complications.
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