Djebel
La principale caractéristique du travail de Djebel, c'est la mise en abîme de la notion de genre, non qu'elle soit une des caractéristiques principales de son “work in progress” mais plutôt parce-qu'elle infléchit la nature même de la visualisation ainsi que celle de la gestion de l'espace pictural ; alors même que la nature de la surface se positionne au travers d'une conception particulière du cadre.
Si l'on se réfère au champ purement symbolique du geste, réduit à l'emprunt aux grands courants historiques ainsi qu'au statut particulier du détournement d'un objet dans sa définition tautologique, il est évident que cette démarche pose des bases à déchifrer qui entrent en résonance.
Mais ne nous égarons pas en classifiant trop rapidement cette production comme “étant donnée” ou post duchampienne, non il n'en est rien.
Car il serait réducteur de penser que l'œuvre de Djebel est une suite possible à ce que certains pourraient trop rapidement nommer comme “courant dominant” dans une production internationale qui cherche et retrouve les racines du premier geste, celui de la peinture.