Added Mar 7, 1977
1976 Fresno Bee
Couverture Presse de David Hale, Journaliste à Bee Arts, 1976 Oxygen
« Le centre d’Art Fresno a dévoilé sa première compétition d’artistes.
Il s’agit d’une exposition nous montrant beaucoup de choses intéressantes, un travail parfois déjà connu émanant d’artistes reconnus, et pourtant, un nombre impressionnant de choses d’Artistes moins connus.
Des travaux assez conservateurs, quelques rares pièces traitant des préocupations du moment comme de nouveaux concepts et de nouveaux matéria
ux. Beaucoup de ces Artistes sont créatifs et certains travaux sont très individuels. Le
rendu dans l’ensemble dégage une impression assez élégante.
Et évidemment sur 148 pièces pour presque autant d’Artistes , on pouvait s’attendre à une multitude de choses à voir. Heureusement, il y a suffisamment de matière et de beauté pour remplir une exposition, et de temps pour y retourner !
Il y a encore du temps, la fin de l’expo est le 23 juillet et nous ne sommes que le 4.
Le jury, composé de Frank Laury, Professeur d’Art à FSU, Robert Marcellus Professeur d’Art au Collège Sequoia qui est aussi le coordinateur de la Foire d’Art de l’Etat de Californie et Randrew Maas, directeur exécutif du Centre d’Art. Il leur a fallu choisir parmi 250 oeuvres pour aboutir à cette sélection.
Ce qui a été retenu est constitué en majorité de peintures, et malheureusement quelques rares pièces imprimés et sculptures.
Très vite l’œuvre la plus spectaculaire apparaît, il s’agit d’ une peinture à l’huile d’un artiste Iranien Bahram Kafai, simplement décrite comme « une vue de la terre d’un astronaute ».
Il y a du drame, de l’imaginaire, du réalisme romantique d’une intensité géniale dans ce voyage dans l’espace !
il montre des vues rapprochées des planètes, des d’étoiles et de mystérieuses et tourbillonnantes perturbations représentant des explosions dans l’espace.
La peinture est sur grand format (2,4m x 2,4m) au cadre concave, avec des constructions ajoutant encore de l’intensité et des illusions d’espace. Tout comme le réalisme que donne le rapprochement, on sent le vertige , le sens de la hauteur, comme si un nez était appuyé sur la fenêtre d’une capsule spatiale.
On nous a dit que ce n’est pas l’avis de l’artiste, mais c’est l’effet que cela produit. On nous a aussi annoncé que les visiteurs au vernissage aimaient « Oxygène » ou le détestait !
Kafai était parmis une demi-douzaine d’inconnus dont le travail exposé était impressionnant, les autre à un moindre niveau.
Roberto C.Salas montre une sculpture aux pièces multiples de talent de maturité où se se mélent déclaration sociale sur le monde matériel, les femmes et la beauté (interprétation précise ne m’appartenant pas).Elizabeth Geller’s “”Tremblements flambants” était une attirante aquarelle représentant un paysage aux traitements multiples.
John Y.Fortes a présenté une abstraction saisissante qui rappelle Richard Diebenkorn dans sa manière de traiter l’espace, dans sa structure et sa texture.
Dan Forbes a lui contribué grâce à une photo couleur d’un nu d’une beautée et d’un mystère extrêmement fort, et Vicki Brumberg’s “Rootabagga” avec une sculpture en forme de panier agréablement terreux, primitive et inventive. Joy Johnson a lui appliqué une approche conceptuelle avec une sculpture et produit une pièce que l’on pourrait qualifier d’avant-gardiste avec une structure conservative.
Carole Anderson a démontré un talent prometteur en réalisant quelque chose de visuellement intéressant avec l’économie de…
