Madame de Pompadour dans son bureau (1755) Tekening door Maurice Quentin De La Tour

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  • Origineel Kunstwerk Tekening, Pastel
  • Dimensies Hoogte 68,9in, Breedte 50,4in
  • Framing Dit kunstwerk is niet ingelijst
  • Categorieën Klassicisme Portret
"Madame de Pompadour dans son bureau" de Maurice Quentin de La Tour est un portrait captivant qui dépeint avec élégance Jeanne-Antoinette Poisson, la marquise de Pompadour, une figure influente de la cour de Louis XV et une grande mécène des arts. Cette œuvre illustre la maîtrise de La Tour dans l'art du portrait au pastel, mettant en[...]
"Madame de Pompadour dans son bureau" de Maurice Quentin de La Tour est un portrait captivant qui dépeint avec élégance Jeanne-Antoinette Poisson, la marquise de Pompadour, une figure influente de la cour de Louis XV et une grande mécène des arts. Cette œuvre illustre la maîtrise de La Tour dans l'art du portrait au pastel, mettant en avant non seulement la beauté et le raffinement de son sujet, mais également son esprit et son intellect.

Dans ce portrait, Madame de Pompadour est représentée assise, dans une pose détendue mais élégante, dans son bureau. Elle tient délicatement des feuilles de papier, suggérant son engagement dans les affaires culturelles ou peut-être son amour pour la littérature et l'art. Sa tenue, une robe richement décorée avec des motifs floraux, est un exemple spectaculaire de la mode de l'époque et reflète son statut social élevé ainsi que son sens impeccable du style.

Le décor qui entoure Madame de Pompadour est aussi riche en détails et symbolisme. À côté d'elle, une table sur laquelle reposent des livres et un globe terrestre, soulignant son intérêt pour les sciences et les arts. Le bureau et le fauteuil sur lesquels elle s'appuie sont ornés de manière opulente, renforçant l'image de sa position privilégiée à la cour et son influence en tant que protectrice des arts.

L'usage habile de la lumière et des couleurs vives, caractéristique du travail de La Tour, donne vie à cette scène, mettant en exergue la figure centrale de Madame de Pompadour et créant une atmosphère à la fois intime et majestueuse. Le regard direct de Madame de Pompadour vers le spectateur invite à la contemplation, établissant une connexion qui transcende le temps.

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Maurice Quentin de La Tour est un portraitiste français de style rococo. Il est né le 5 septembre 1704 et est mort le 17 février 1788. Parmi ses sujets les plus célèbres figurent Voltaire, Rousseau, Louis XV[...]

Maurice Quentin de La Tour est un portraitiste français de style rococo. Il est né le 5 septembre 1704 et est mort le 17 février 1788. Parmi ses sujets les plus célèbres figurent Voltaire, Rousseau, Louis XV et Madame de Pompadour.En 1737, au Salon de Paris, de La Tour présente des portraits de Madame Boucher, épouse du peintre François Boucher, et l'Auteur qui rit (musée du Louvre), premier d'une série de 150 portraits qui sera l'un des points forts du Salon de Paris pendant les 36 années suivantes. Mais le peintre Joseph Ducreux a dit qu'il était son seul élève (bien que cela soit peu probable). Le 25 mai 1737, l'Académie royale de peinture et de sculpture accorde à de La Tour une reconnaissance officielle en tant que peintre. Peu après, la cour de France s'intéresse à son travail. Jeffares indique qu'en 1745, il disposait d'un appartement au Palais du Louvre. À la fin des années 1760, il ne peint plus de portraits de la famille royale. Les gens ont souvent pensé que les personnages des portraits de De La Tour avaient un charme et une intelligence uniques, et que sa touche délicate mais sûre avec les pastels donnait à leurs visages une douceur agréable.
Les commandes de La Tour lui rapportent de plus en plus d'argent et sa générosité s'accroît. Il crée une école de dessin dans sa ville natale de Saint-Quentin et donne de l'argent à des femmes pauvres en prison, à des artistes handicapés et à des artistes âgés. Il aide également l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris et l'Académie des sciences et belles lettres d'Amiens en leur donnant des conseils et de l'argent. Finalement, une maladie mentale l'oblige à rester chez lui et à se faire soigner par son frère Jean-François. Il se retire à 80 ans à Saint-Quentin, où il meurt sans testament à 83 ans. (il avait révoqué des testaments antérieurs). Jean-François, décédé en 1807 et chevalier de l'ordre royal militaire de Saint-Louis, est l'héritier naturel de sa succession.

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