"R" abécédaire russe-2004 (2004) Resim Baptiste Vanweydeveldt tarafından

Si on est sur une logique d'abécédaire nous sommes à la 18 ème lettre de notre alphabet russe, la lettre "R" où j'ai prévue de parler de rencontre, le l'instant de la rencontre... Il n'est pas simple de dire ainsi , il y a eu une rencontre, car cela supposerait-il pas un bilan au préalable ? Pour parler de l'instant d'une rencontre, Il y a malgré tout un moment d'hésitation,de doute de soi...d'abord , on se raisonne (un peu...) .on suppose alors qu'il y a l'instant d'une rencontre mais c'est flou dans le temps...

Je cherche, je doute, et je peine à me rendre-compte que la rencontre est instantanée... c'est comme déclarer : "c'est mon meilleur ami !... " on doit être bien seul alors , car j'ai DES meilleurs amis , et ils sont pas bon en tout, c'est pour ça aussi que je les aime, ils se complètent, j'aime en être entouré, ils m'améliorent en leur présence...

La rencontre donc... non d'abord une ellipse qui à à voir avec le dessin (ha enfin!!)

ce feuillet présente donc une grappe (vite fait oui ! mais une grappe...avec des raisins autour... Ou plutôt l'espace entre les raisins, l'entre raisins,l'endroit où se vit et s'échange les rayons sur la peau qui se gonfle, et la suite...

On m'a expliqué que les vins dit Les "Graves" viennent de graviers... On les fait peiner, on est pas tendre avec eux...on les exploitent dans la peine, on les fait pousser dans des graviers, pas de la terre, avec juste assez pour survivre...Ainsi les vignes peinant font un maximum d'effort pour donner un dernier chant du signe, le plus beau et le plus fort des fruits, une dernière fois...Ainsi années après années, les Graves sont leurrés et maintenus dans la gravité de l'effort des éternelles derniers instants...

Autre tresse de mon propos : sur le feuillet précédant j'ai évoquer les artistes qui m'ont poussés à fond, je ne dit pas que Tania Mouraud m'a mise dans le gravier, tout au contraire, on a échangé sur une longue rencontre de 4 ans au moins, nous avons appris à comprendre l'autre dans nos exigences respectifs, cela étonne beaucoup d'ailleurs que je fut son élève, on ne fait pas la m^me chose du tout, et justement... elle à dis un jour en reculant son année de retraite de prof, "comme çà , on prendra notre retraite d'étudiants ensemble!!" ...Elle m'a appris à apprendre à vider son sac avec retenue, pour "au moins une personne en particulier!" c'est ce dont je me rappelle souvent de sa part "faire de l'art oui, mais pour qui ? A qui se destine ton intention ?" C'est encore une grande question à chaque fois renouvelée dans la création d'une nouvelle pièce...

"on né artiste, on le devient en le travaillant ardemment évidement, mais on le reste que si on sait pour qui/pourquoi on le fait..."

Baptiste Vanweydeveldt, 2019

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