Conflit (2024) Painting by Lart Des Femmes Du Monde

Imaginez un œil – un témoin universel – qui regarde. Il voit des villes brûler, des bâtiments s’effondrer et des hélicoptères fendre la fumée. Cet œil retient notre chagrin collectif, implorant silencieusement la paix.
Dans cet œil, je déverse ma colère, mon chagrin. Il voit tout : les maisons perdues, les familles brisées, les cicatrices gravées dans la terre. Il témoigne des cris qui résonnent au-delà des frontières, des larmes qui arrosent les racines du désespoir.
Les enfants, fragiles comme des pétales, portent le poids de guerres qu’ils n’ont pas choisies. Leurs rires se sont tus, leurs rêves se sont brisés contre les bords irréguliers de la réalité. Et mon cœur aussi se brise à chaque reportage, à chaque image de destruction.
Et pendant que je peins, je me demande : l’art peut-il guérir ? Les couleurs peuvent-elles réparer ce que l’humanité a déchiré ? Peut-être pas. Mais je brandis quand même mon pinceau, en espérant que cet œil – ce témoin silencieux – enflammera une étincelle d’empathie. Quelque part, quelqu'un fera une pause, regardera de plus près et ressentira la douleur qui nous lie tous.

Que ce tableau soit un plaidoyer pour la paix, un témoignage de résilience. Puisse-t-il nous rappeler que même au milieu du chaos, l’œil voit, le cœur ressent et l’art, fragile et féroce, persiste.


Imagine an eye—a universal witness—looking out. It sees cities burning, buildings crumbling, and helicopters slicing through smoke. This eye holds our collective grief, silently pleading for peace.
n this eye, I pour my anger, my grief. It sees all—the lost homes, the fractured families, the scars etched into the earth. It bears witness to the cries that echo across borders, the tears that water the roots of despair.
Children, fragile as petals, bear the weight of wars they did not choose. Their laughter silenced, their dreams shattered against the jagged edges of reality. And my heart, too, fractures with each news report,
each image of destruction.
And as I paint, I wonder: Can art heal? Can colors mend what humanity has torn asunder? Perhaps not. But still, I wield my brush, hoping that this eye—this silent witness—will ignite a spark of empathy. That somewhere, someone will pause, look closer, and feel the ache that binds us all.

May this painting be a plea for peace, a testament to resilience. May it remind us that even amidst chaos, the eye sees, the heart feels, and art, fragile and fierce, persists.