"Forever is Now", la première exposition d'art contemporain d'Egypte au pied des pyramides

"Forever is Now", la première exposition d'art contemporain d'Egypte au pied des pyramides

Jean Dubreil | 9 nov. 2021 3 minutes de lecture 2 commentaires
 

L'exposition, qui dépeint "la fusion de l'art, de l'histoire et du patrimoine", a été organisée par la société égyptienne privée Art d'Egypte en collaboration avec le gouvernement et l'Unesco.

▶ Publicité

Forever is Now, la première exposition d'art moderne présentée sur le plateau de Gizeh, riche d'un héritage vieux de 4500 ans, sera présentée jusqu'au 7 novembre 2021. Sculptures et formes géométriques colossales de 10 artistes locaux et internationaux se fondent harmonieusement avec les monuments antiques, la lumière et le désert.


Lorenzo Quinn

lorenzo-quinn.jpg
ART DEGYPT / PATRICK BAZ

Le sculpteur italien Lorenzo Quinn a souhaité rendre hommage à la beauté et à la pureté des monuments antiques avec cet exploit. Il a assemblé des barres d'acier et des fils pour produire un effet de lumière et de transparence qui n'interfère pas mais interagit avec l'environnement.


Moataz Nasr

moataz-nasr.jpg AFP / ZIAD AHMED / NURPHOTO

Moataz Nasr, un artiste égyptien autodidacte et polyvalent, a créé un bateau paradisiaque avec d'énormes rames. Le nom « Barzakh » fait allusion à un monde de transition entre la vie terrestre et l'au-delà chez les musulmans.


Sherin Guirguis

sherin-guirguis.jpg CONTRLE / AFP DIT HASSAN

L'installation de bois, de métal, de peinture et de feuille d'or de l'artiste visuelle égyptienne Sherin Guirguis comble le fossé entre l'ancienne culture pharaonique et la modernité.


Gisela Colon

gisela-colon.jpg SIPA / XINHUA / AHMED GOMAA / CHINE NOUVEAU

L'installation de Gisela Colon, un dôme elliptique fait de fibre de carbone et de particules d'or, s'inspire du disque solaire de la divinité Ra et des ovnis.


Alexandre Ponomarev


alexandre-ponomarev.jpg CONTRLE / AFP DIT HASSAN

L'installation "Ouroboros" de l'artiste russe Alexander Ponomarev, métaphore d'un serpent qui se mord la queue, parle du passage du temps, du mouvement éternel des cycles de la vie à la mort.


Claudia Moseley et Edward Shuster

claudia-moseley-et-edward-shuster.jpg ART DEGYPT / PATRICK BAZ

Les pyramides en plaques de verre de Claudia Moseley et Edward Shuster sont une réflexion sur la lumière et la transparence, évoluant au gré des heures de la journée.


Aidan Meller

aidan-meller.jpg SIPA / AIDAN MELLER / COVER-IMAGES.COM

Le robot humanoïde d'Aidan Meller est une œuvre d'art en réseau qui, grâce à l'intelligence artificielle, peut générer des croquis, des peintures et des sculptures. Soupçonnant la machine d'être un robot espion, les douanes égyptiennes l'ont détenue pendant plusieurs jours avant de l'autoriser à atteindre le site Web "Forever is Now".



Stephen Cox

stephen-cox.jpg
AFP / ZIAD AHMED / NURPHOTO

Le cube britannique Stephen Cox (vu sur la photo) est un hommage à la pyramide de Khafre. Il a été construit en granit d'Assouan, qui a également été utilisé pour fabriquer le sarcophage situé dans la chambre funéraire.


Artiste de rue JR

street-artist-jr.jpg AFP / ZIAD AHMED / NURPHOTO

Pour combler le fossé entre le monde réel et le monde virtuel, le street artiste JR a imaginé un trompe-l'œil dans lequel le spectateur situé à un certain endroit a l'illusion de voir une partie de la pyramide de Gizeh en lévitation. Ce projet a nécessité l'assemblage de 4 591 tableaux représentant l'âge du monument.



Joo Trévisan

joao-trevisan.jpg AFP / ZIAD AHMED / NURPHOTO

L'artiste brésilien Joo Trevisan explore les thèmes de la gravité, de l'équilibre / tension, de la légèreté / du poids avec son installation de six mètres de haut faite d'anciennes traverses de chemin de fer.



Voir plus d'articles

Artmajeur

Recevez notre lettre d'information pour les amateurs d'art et les collectionneurs