Alors qu’il pratiquait la musique depuis de nombreuses années, Urban Tag a du s’éloigner du milieu artistique pour des raisons professionnelles. Un manque s’est peu à peu développé et, en 2010, l’artiste se tourne vers la photographie qui apparaît comme le mode le plus rapide et le plus simple pour s’exprimer à nouveau. Par ce médium, Urban Tag trouve des sensations similaires à celles que lui procurait le son, de part le rythme, l’harmonie des couleurs, la répétition, la distorsion et le choc des superpositions.
Son énergie créatrice est telle qu’il souhaiterait peindre ou sculpter, mais ne maîtrisant pas ces techniques artistiques, il passe par les projections, qui apparaissent, pour lui, comme des toiles recouvertes d’images.
A ses débuts, ses créations sont très figuratives, porteuses de messages forts qu’il appelait "écriture automatique". Grâce aux nouvelles technologies, il complexifie son travail créant des images plus abstraites, plus picturales.
L’être humain occupe toujours le rôle principal de ses créations, même s’il devient plus difficile de l’identifier. Réalisant toujours des projections figuratives, l’artiste réalise également de plus en plus de peintures numériques qui lui permettent de mélanger complexité et simplicité, de maltraiter l’image pour la rendre belle.
Il élargit le nombre de supports et de médias utilisés à la peinture acrylique et la peinture digitale