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Jean Louis Jabalé

Retour à la liste Ajouté le 23 janv. 2009

Je peins avant tout pour le plaisir.
Mon propre plaisir, bien sûr, parce que l'acte même de créer un tableau m'est extrêmement agréable, mais aussi avec l'espoir que ceux et celles qui regarderont mes œuvres éprouveront autant de plaisir à les voir que j'en ai eu en peignant.
L'art aborigène, et tout particulièrement la peinture aux pointillés, n'est pas seulement différente de la notre par son apparence : elle constitue aussi une façon tout à fait à part d'appréhender le monde qui nous entoure.
Pour nous autres occidentaux, le monde semble être quelque chose de plus ou moins linéaire, la ligne droite étant le plus court chemin, la courbe constituant sa principale alternative.
Pour des aborigènes, par contre, un voyage n'est pas une ligne, mais une succession de pas (de points) dont l'alignement finira effectivement par constituer une ligne. les alignements de points qui encerclent mes sujets m'évoquent de tels voyages, chacun d'eux légèrement différent de celui qui l'a précédé.
Lorsque j'ai commencé à peindre de cette façon, il y a trois ans, j'étais certain que la toile que j'avais réalisée "pour m'amuser" serait la seule et l'unique que je ferais, tant le processus m'avait au départ semblé fastidieux.
J'ai pourtant recommencé la semaine suivante, et je ne me suis pas arrêté depuis.

My main motivation for painting is pleasure.
My own pleasure, of course, as the act of creating a new picture is always most enjoyable to me, but I also wish that those who will take a look at my works would be as pleased watching them as I was when painting.
Aboriginal art, and especially dot painting, is different of ours not only in its appearance: it’s a radical change in the way to consider the world about us.
To us, occidental people (or northern, put is as you like), the world appears as something more or less linear. To the aborigines, a travel, for instance, is not a line but a succession of spots which will finally form a path.
That is what the dotted lines around my lizards or emus evoke to me: a journey, then many journeys, each one of them slightly different from the previous one, around a given subject.
When I tried, three years ago, to leave watercolours aside for a short while and paint one canvas in the aboriginal style, just “for fun”, I found it, at first, so fastidious that I was certain I would never paint another one.
I started my second one as soon as the following week, and haven’t stopped since.

Artmajeur

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