Jean-François Suys

QUAND L'ENERGIE SE FAIT PEINTURE TRIBUNE DES ARTS

Rien ne prédestinait Jean-François SUYS à la peinture. Il n'a pourtant que 10 ans lorsqu'elle rentre sans sa vie.
En vacances à Knokke le Zoute , le Saint Tropez Belge, lorqu'il n'est pas à la plage l'enfant devenu adolescent flâne dans les galeries d'art, le regard noyé dans les œuvres de Magritte, Delvaux, Labisse.......
Tout jeune, son univers avait des allures de BD signées Hergé, Morris, Peyo. Mais peu à peu , voilà qu'il se peuple de peintres flamands et des maîtres de la Renaissance, bientôt rejoints par les fauves, les impressionnistes, les surréalistes. Mais dans ses rêves, c'est lui qu'il imagine la palette dans une main et les pinceaux dans l'autre. Alors un jour, il s'empare de la toile, libérant enfin ses paysages psychiques enfouis depuis si longtemps au plus profond de son être. Peu importe le contenu ou le sens, Jean-François SUYS peint l'énergie pure, tantôt contenue, tantôt exacerbée. Dans une toile abstraite, il y a une force qui fait naître le sujet se développe et suffit à lui-même.Passionné par le XVIII ème siècle, il n'hésite pas à explorer la profondeur du passé et le possible du futur. Fasciné par les éruptions volcaniques et l'immensité céleste, il laisse libre cous à son imagination, donnant vie à des paysages oniriques et bouillonnants dont la seule muse est la couleur dans tous ses éclats.Et cela fait maintenant douze ans qu'il expose, avec un succès toujours grandissant.En 1993, il avait remporté un concours lancé par la ville de Bruxelles, là ou 37 ans plus tôt il avait poussé son tout premier cri.
Le 30 mai dernier à Genève, l'une de ses toiles, ORAGE, fut même vendue aux enchères par Koller pour 6.000 sfrs, suivie le 14 juin du tableau DEPRESSION adjugé 5.300 sfrs par la Galerie Fischer à Lucerne.Aujourd'hui devenu Fribourgeois, c'est sous le ciel étoilé du beau pays de Gruyère que Jean-François SUYS puise son inspiration. "C'est là que j'aime me ressourcer"