Sandrine Wely est une artiste, peintre et dessinatrice française née en 1966. Dès l’âge de 8 ans, elle suit une formation artistique assidue, qui la conduira jusqu’au diplôme de l'École des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) en 1992.
Curieuse par nature, elle suit également une formation de peinture en décor chez les Compagnons (FFMB). Elle travaille ensuite comme peintre en décor aux ateliers de la Comédie Française et comme graphiste presse et multimédia dans une petite agence.
Après ces diverses expériences professionnelles, Sandrine Wely retrouve la vraie vie, celle de peintre. Son travail est essentiellement une approche émotionnelle et spirituelle du monde qui l’entoure, et si son regard semble parfois sans concession, son engagement est d'abord poétique.
Sandrine Wely trouve toujours à apprendre de la nature, même si elle ne travaille qu'à l'atelier. Son besoin d'intérioriser les sensations, images, lumières, idées, ne l'invite pas à peindre sur le motif, et s'il lui arrive d'esquisser un paysage, un arbre, un village ou autre, c'est pour le regarder au plus juste. Elle travaille ses souvenirs et les déplie en images et en couleurs, la forme est le plus souvent à la frontière de l'abstraction, ou plutôt une réalité réinterprétée librement. Ses sensations sont ainsi plus riches et plus justes, ne cherchant jamais à représenter.
Sandrine Wely travaille en série, parce qu’elles lui permettent d'approfondir et de réinterpréter le même sujet, de le torturer encore et encore, jusqu'à ce qu'il devienne sien. Certains thèmes sont donc récurrents : les ponts, les cales de bateaux, les usines, le soleil noir, le fanatisme et les papes.
Mission Bretonne, Ti ar vretoned, Rue Delambre, Paris, France
Exposition de monotypes et dessins autour de la mer.
Une interview réalisée à Fontenay/Bois par Dimitri Granovski
Je vous propose de réaliser des portraits numériques de qualité sur commande, d'après photos, de vos proches, amis, famille, ou de vos animaux préférés, en noir et blanc ou en couleur, façon pastel sec.
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A très bientôt et bonne visite !
Sandrine Wely
Auberge de la Butte - 8, rue de la Butte-aux-Cailles
A partir du 9 juin 2009 et toujours en cours, l'exposition "D'innombrables Heures" à l'Auberge de la Butte, 8, rue de la Butte-aux-Cailles, 75013 Paris, présente une dizaine de peintures sur papier et sur toile.
Horaires d'ouverture : tous les jours sauf dimanche et lundi, le midi de 12h à 14h et le soir de 19h30 à 22h.
8, rue de la Butte-aux-Cailles
16, rue des Carmes 75005 Paris
Exposition collective proposée par Valérie Gérablie et Philippe Lawson à la Galerie Philippe Lawson, au 16, rue des Carmes, 75005 Paris, du 13 juin au 13 septembre 2008.
8, rue de la Butte-aux-Cailles
cidrerie traditionnelle de l'Hermitière
API ART 2006 :
La Cidrerie Traditionnelle du Perche située à l'Hermitière au coeur du Parc Régional Naturel du Perche accueille dans sa salle d'expo et dans sa salle de l'alambic comme chaque année depuis 7 ans l'exposition de peintures d'art contemporain API ART. Cette année, Elisa Fiasca nous permet de rencontrer 4 artistes : Maria Collin, Alfredo Lopez, Sandrine Wély, Catherine Vigier en deux temps :
Du 1er avril au 27 juillet 2006 : exposition des peintures d'Alfredo Lopez et de Maria Collin
Du 29 juillet au 29 octobre 2006 : exposition des peintures de Sandrine Wely et de Catherine Vigier (affiche ci-jointe)
Entrée libre et gratuite - Les propriétaires, Nathalie et Dominique Plessis, vous accueillent tous les jours de 10h à 12h00 et de 15h à 20h00
Exposition collective proposée par Valérie Gérablie et Philippe Lawson à la galerie Philippe Lawson au 16, rue des Carmes 75005 Paris, du 13 juin au 13 septembre.
Avec : Annie Bret, Cadija Casta, Catherine Cornec, Valérie Hadida, Alice Lothon, Florence Metgé, Sabine Niedzwiedz, Simone Picciotto, Sandrine Wely.
Les week-ends de juin à fin juillet, je vous propose de redécouvrir Paris à la pointe du crayon. En suivant un itinéraire simple, nous observerons une église, un pont, un parc ou une ruelle. Vous vous munirez d'un carnet de croquis, de crayons et d'une gomme et en petit groupe, nous irons croquer Paris. En journée complète pour 50 euros ou en 1/2 journée pour 30 euros.
Diplômée de l'École des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) en 1992, année post diplôme en 93, j'ai suivi une formation artistique dès l'âge de huit ans.
Aimant faire le tour des choses et curieuse de nature, j'ai aussi suivi une formation de peinture en décor chez les Compagnons (FFMB), j'ai travaillé comme peintre en décor aux ateliers de la Comédie Française et comme graphiste presse et multimédia dans une petite agence.
Après quelques expériences professionnelles diverses (ce qui explique le peu d'expos), je retrouve la vraie vie, celle de peintre.
Mon travail est essentiellement une approche émotionnelle et spirituelle du monde qui me porte et, si mon regard semble parfois sans concession sur ce dernier, mon engagement est d'abord poétique. Je trouve toujours à apprendre de la nature, même si je ne travaille qu'à l'atelier, mon besoin d'intérioriser les sensations, images, lumières, idées, ne m'invite pas à peindre sur le motif, et s'il m'arrive d'esquisser un paysage, un arbre, un village ou autre, c'est pour le regarder au plus juste. Je travaille mes souvenirs et les déplie en images et en couleurs, la forme est le plus souvent à la frontière de l'abstraction, ou plutôt une réalité ré-interprétée librement. Mes sensations sont ainsi plus riches et plus justes, ne cherchant jamais à représenter.
Les ponts et cales
J'aime le principe des séries en ce qu'elles me permettent d'approfondir et de ré-interpréter le même sujet, de le torturer encore et encore, jusqu'à ce qu'il devienne mien. Certains thèmes sont récurrents comme les ponts et autres lieux de passage, les cales de bateaux par exemple, où chacun y laisse un morceau de son histoire sans jamais s'approprier ce lieu. Ce sont alors des lieux où tout est possible et chaque histoire imaginable, souvent chargés d'émotion.
Les usines et le soleil noir
Les vieilles usines, lieux désaffectés et en ruine sont pour moi l'image de cette ruine que l'on fabrique pour le monde, le soleil noir étant l'ultime stigmate de notre société de production industrielle hors de toute échelle humaine.
Les femmes voilées
Les femmes voilées, muselées, sont autant d'images de la mort incarnée, que la Mort même jalouse, tant leur regard est absent. Ce thème de la femme prisonnière d'un mutisme forcé m'est cher et je les peins violentes comme la lumière du soleil afin que personne ne puisse dire qu'il ne les voit pas.
Savonarole et les Papes
Jérôme Savonarole me fascine depuis mon enfance. Comment un homme seul réussit à faire vaciller le pouvoir en place et la toute puissance de l'église grâce à ses prêches. Soit, son fanatisme peut faire peur mais l'on voit parfaitement les actes extrêmes s'affronter dans un duel peu loyal. La réponse du clergé est sans appel, c'est le bûcher pour le moine ordonné par un Pape sanguinaire. Si mes Papes sont rouges, c'est le sang du Christ qui leur tache les mains, ils le re-crucifient à chaque nouvelle condamnation pour hérésie. Nous revivons sans cesse ce même duel sanglant, le siècle ne change rien à l'affaire, l'histoire se répète, encore et encore et nous nous retrouvons impuissants à faire évoluer le monde.
