Lionel Le Coq, sculpteur français contemporain, a consacré son métier à l'art de sculpter les vagues, considérant son travail comme un moyen de redonner vie au bois ancien. Son affinité pour le bois remonte à son enfance passée dans l'atelier de menuiserie de son père, où sa passion s'est enflammée. Le Coq a acquis il y a quelques années un précieux stock de vieux bois, allant de 1700 à 1970, mûris naturellement et séchés pendant des décennies à l'abri d'un hangar.
Élevé et résidant en Bretagne, entouré par la mer et ses plages, Le Coq s'inspire de son environnement côtier. Il a choisi de centrer ses efforts artistiques sur la sculpture des vagues : les motifs ondulants de la surface de la mer ou les formations complexes laissées par le sable à marée basse.
Le respect de Le Coq pour le bois s'approfondit chaque jour à mesure qu'il travaille avec ces planches, témoins tangibles d'époques révolues. Sa mission est d'honorer la beauté inhérente de chaque pièce de bois ancien, en respectant méticuleusement ses lignes naturelles, ses nœuds et ses branches. Il se considère comme un « contrebandier de bois », influencé par la philosophie d'Alain Mailland, qui estime que « la nature est un réservoir de miracles ».
Ces dernières années, l'objectif principal de Le Coq a été de créer et de vendre de grandes sculptures murales ou totems fabriqués à partir de bois centenaires, principalement du chêne, de l'orme, du noyer noir ou du frêne. Son travail a été reconnu et apprécié dans le monde entier, mettant en valeur l'allure intemporelle et l'héritage durable du bois ancien à travers ses interprétations sculpturales magistrales.